Alexandra Kollontaï

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Alexandra Kollontaï.

Alexandra Kollontaï (1872-1952) est une femme politique socialiste, diplomate, communiste et militante féministe marxiste soviétique.

Citations[modifier]

Citations rapportées[modifier]

La séparation de la cuisine et du mariage a été aussi importante que celle de l’Église et de l’État.
  • En 1921, à propos des premières mesures favorables aux femmes prises par le gouvernement bolchévique après la révolution de 1917 en Russie.
  • « Alexandra Kollontaï, révolutionnaire et féministe », Sophie Cœuré, La Vie des idées, 10 janvier 2023 (lire en ligne)


Citations sur Alexandra Kollontaï[modifier]

Elle avait sans désemparer attendu le visiteur important qui lui était simplement annoncé par un télégramme chiffré, depuis la veille au soir. Elle avait somnolé sur un canapé de velours, sous le portrait fait d'elle, vingt ans plus tôt, par Annenkov, le peintre officiel du nouveau pouvoir bolchevik. Le temps avait passé et chiffonné son agréable visage aux pommettes saillantes. La première femme « ambassadeur » des temps modernes, celle dont on disait dans les chancelleries occidentales qu'elle était le seul « homme de confiance » de Staline, le seul à ne pas risquer d'être soudainement liquidé par le NKVD, avait atteint les soixante-sept ans. Souffrant d'une maladie de cœur, elle supportait les contrastes de l’été baltique en abusant de la digitaline.
  • Histoire secrète du pacte germano-soviétique, Victor Alexandrov, éd. Olivier Orban, 1979, p. 23


Le statut de l'« ambassadrice » (elle ne porta véritablement ce titre qu'à partir de 1943) était ainsi fait de nombreuses tolérances, d'abord de la part du camarade Staline qui avait renoncé à lui reprocher une garde-robe outrageusement parisienne, ensuite de la part des pouvoirs publics et de la police de Stockholm, rapidement conquis par son « charme slave » et son féminisme désinvolte.
  • Histoire secrète du pacte germano-soviétique, Victor Alexandrov, éd. Olivier Orban, 1979, p. 31


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