Le Jeune Casanova

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Le Jeune Casanova est un téléfilm franco-italo-belge en deux parties réalisées par Giacomo Battiato et écrit par Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi en 2002.

Citations[modifier]

Zanetta (à son fils, Giacomo Casanova) : Il n'y a que les imbéciles qui s'ennuient. Et il n'y a que les malchanceux qui meurent.
  • Caterina Murino, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Giacomo Casanova (à Elisabetta) : Je voudrais jouer mieux que ça. Parler mieux que ça. Être plus beau. Être plus riche. Je voudrais savoir encore mieux te caresser.
  • Stefano Accorsi, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Bernis : Et où avez-vous appris la médecine ?
Giacomo Casanova : Mes maîtres en science sont avant tout mes pieds, mes mains et mes yeux. Mais j'ai aussi lu Hippocrate, Galien, Théssale...
Bernis : Comment m'avez-vous sauvé la vie ? Quel est votre secret ?
Giacomo Casanova : C'est moi mon secret, rien que moi. Je crois que si nous prêtons attention à notre corps, il est prêt à nous dire ce que nous devons savoir de lui.
Bernis : Et si l'on ne sait pas l'écouter ?
Giacomo Casanova : Nous nous exposons à la maladie et au malheur.

  • Thierry Lhermitte et Stefano Accorsi, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Giacomo Casanova : A présent, je suis là et j'attends.
Bernis : Qu'attendez-vous exactement ?
Giacomo Casanova : Un petit démon. Qui viendra me trouver, me prendra par la main et me dira : Viens par ici Giacomo ! Et je lui obéirai.

  • Thierry Lhermitte et Stefano Accorsi, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Giacomo Casanova : A partir de ce jour, je n'ai plus jamais eu peur de rien !
Bernis : De rien ?
Giacomo Casanova : Et bien sauf d'une seule chose : de m'ennuyer ! Cela peut être fatal !

  • Thierry Lhermitte et Stefano Accorsi, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Bernis : Le seul remède aux plaies de l'amour ce sont deux corps nus enlacés, ce n'est pas le mariage.
  • Thierry Lhermitte, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Bernis : Je ne pense pas que bonheur et mariage aient jamais fait bon ménage...
  • Thierry Lhermitte, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Bernis : Qu'est-ce que tu regardes ?
Giacomo Casanova : Ta démarche si élégante... Comme si tu flottais !
Bernis : Ah, dans la vie tout est affaire de technique.
Giacomo Casanova : Je croyais que l'imagination était plus importante ?
Bernis : Non l'imagination est la partie la plus facile. La difficulté, c'est la technique ! Et cela vaut pour l'amour, la conversation, vraiment tout !

  • Thierry Lhermitte et Stefano Accorsi, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Un noble : Le savoir rend les femmes stériles, poilues et souvent très ridicules. Qu'en pensez-vous heu... Monsieur ?
Giacomo Casanova : Casanova. Je citerais Plaute : le silence sied le mieux aux femmes. Et j'ajouterais pourtant que le silence peut être riche, il est souvent plus aisé de parler que de penser. Même la conversation est affaire de technique, lorsqu'on en a aucune, on dit des bêtises. Comme la plupart des gens qui pérorent.

  • Stefano Accorsi, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Giacomo Casanova : La joie de te tenir comme ça... Il n'y a rien en ce monde de plus parfait. Rien n'existe sauf nous. Et moi qui meurs en toi...
Elisabetta : Et moi qui nais en toi.

  • Stefano Accorsi et Claire Keim, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Giacomo Casanova (à Elisabetta) : Je ne ressens pas de pitié pour toi. La pitié tue l'amour et conduit au mépris. Et moi, je t'aime.
  • Stefano Accorsi, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Giacomo Casanova : Paris.
Michelle : Oui. 950 rues, 50 fontaines, 8 arcs de triomphe, 330 maisons de jeux, 700 cafés, 52 boucheries...
Giacomo Casanova : Et combien de pauvres ?
Michelle : Encore plus que de rats.

  • Stefano Accorsi et Virginie Caliari, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Giacomo Casanova : Comment tu t'appelles ?
Silhouette : Appelle-moi comme tu voudras.
Giacomo Casanova : Qu'est-ce que tu veux dire ? C'est ton nom que je te demande.
Silhouette : Il n'y a pas de nom. Je prendrais celui que tu me donneras.
Giacomo Casanova : Je t'appellerais... Bourgogne !
Silhouette : Va pour Bourgogne.

  • Stefano Accorsi et Jean Benguigui, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Bernis : Les histoires d'amour ne causent pas de vrais scandales. L'amour, en revanche...
  • Thierry Lhermitte, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Bernis : Abandonner la partie, c'est déjà la perdre.
Madame de Pompadour : Merci. Ne serait-ce que l'ombre d'un ami est mieux que rien.

  • Thierry Lhermitte et Katja Flint, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


 
Silhouette : Je vous souhaite de passer une excellente journée Monseigneur.
Giacomo Casanova : Merci, Esprit.
Silhouette : Je croyais m'appeler Bourgogne !
Giacomo Casanova : Aujourd'hui, c'est Esprit !
Silhouette : Monsieur est trop bon.

  • Stefano Accorsi et Jean Benguigui, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Giacomo Casanova (à Bernis) : Dans tes yeux, je ne vois que la peur. Peur de te réveiller un matin si seul que tu n'auras même plus la force de crier. Si faible et si impotent que tu penseras même être paralysé.
  • Stefano Accorsi, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Charlotte d'Estrades : Vous n'êtes pas maître de ballet.
Giacomo Casanova : Non... Mais avouez que je m'en sors pas mal !

  • Barbara Schulz et Stefano Accorsi, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


 
Le propriétaire : Comme je l'ai dit à Monsieur Esprit...
Silhouette : Je m'appelle Qui tu veux !
Le propriétaire : Qui tu veux ?
Silhouette (interrogeant Casanova du regard) : Qui tu veux ?
Giacomo Casanova : Qui tu veux !
Le propriétaire : Bref, comme je l'ai dit à Monsieur Qui tu veux, le dernier locataire payait 80 louis par mois.
Silhouette : Quand je m'appelais Esprit, c'était 70.
Le propriétaire : Oui mais pour Qui tu veux, c'est 80.
Manon Balletti : C'est du vol manifeste !
Giacomo Casanova : Plus honnête qu'un vol dissimulé. Je le prends !

  • Stefano Accorsi, Jean Benguigui et Cristiana Capotondi, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


 
Giacomo Casanova (voyant apparaître Silhouette) : Yvonne !
Silhouette : Ah non ! Un nom de femme, non !
Giacomo Casanova : Chansonnette ?
Silhouette : Trop compliqué.
Giacomo Casanova : Papillon de Fontpertuis ?
Silhouette : Trop long.
Giacomo Casanova : J'ai trouvé ! Silhouette. Hein, Silhouette ?
Silhouette : Avec le plus grand plaisir !
Giacomo Casanova : Silhouette !

  • Stefano Accorsi et Jean Benguigui, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Silhouette (un ouvrage de Montesquieu à la main) : Personne n'est heureux, que ce soit l'Ange ou l'huître. Personne. (Contemplant la scène de séduction qui se joue entre Casanova et Charlotte :) Montesquieu ne connaissait pas ce démon.
  • Jean Benguigui, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Charlotte d'Estrades : Sois sincère. Le mensonge me rend triste.
Giacomo Casanova : Sois heureuse. La tristesse me tue.

  • Barbara Schulz et Stefano Accorsi, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Madame de Pompadour : C'est amusant d'apprendre tout ce qu'un faucon peut vouloir dire, n'est-ce pas, Mademoiselle d'Estrades ?
Charlotte d'Estrades : Je n'ai sincèrement aucune idée de ce qu'un faucon veut dire. Mais s'il fait vraiment allusion à l'alliance avec l'Autriche, je n'y vois rien de bon.
Madame de Pompadour : Et pourquoi cela ? Mademoiselle d'Estrades a peut-être une opinion en la matière ?
Charlotte d'Estrades : Cette alliance veut dire la guerre contre Frédérique de Prusse et les Anglais. Ce qui aura des conséquences graves pour la France et tragiques, pour l'Europe.
Madame de Pompadour : La France va punir Frédérique de Prusse de son insolence.
Charlotte d'Estrades : Je suppose que par insolence vous évoquez le fait qu'il ait appelé sa petite chienne Pompadour ? Vous êtes française, vous appréciez l'humour ?
Madame de Pompadour : Le faucon dans le symbolisme chrétien tue le lièvre qui représente la faiblesse et la sensualité.
Charlotte d'Estrades : Le simple fait d'être une femme suffit à nous rendre faible. Quant à la sensualité, son pouvoir effraie surtout ceux qui l'ont perdu depuis longtemps.

  • Katja Flint et Barbara Schulz, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Madame de Pompadour : Je me suis complètement épuisée à essayer d'être parfaite pour l'ingratitude d'un monde imparfait. Je me suis battue toute ma vie pour être ce que je n'étais pas.
  • Katja Flint, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Madame de Pompadour : Tout ce que j'ai fait, je l'ai fait uniquement par amour. Pour cette chose inutile et absurde qu'on appelle l'amour.
  • Katja Flint, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Giacomo Casanova (monologue final) : Cher Silhouette, j'ai retrouvé ce bien précieux que j'avais perdu. La curiosité. Le plaisir de voir du pays. Je pars pour Londres, avec l'argent que j'ai en poche. Ma plus grande richesse, c'est que je suis mon propre maître. Je ne dépends de personne et je ne crains pas les mésaventures. Je ne veux pas laisser une vie ordinaire m'abîmer. [...] Le vent m'emporte à nouveau, c'est ça les beaux moments de la vie. De grands yeux qui me regardent, une rencontre imprévue, inattendue, due au hasard et d'autant plus heureuse. Souviens-toi Silhouette : seuls les imbéciles s'ennuient. Adieu mon ami. Je ne vieillirais jamais.
  • Stefano Accorsi, Le Jeune Casanova (2002), écrit par Giacomo Battiato, Michael Hirst et Nicola Lusuardi


Références[modifier]

Toutes les citations mentionnées ci-dessus sont extraites du DVD édition 2015 du Jeune Casanova.

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