Delphine de Vigan

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Delphine de Vigan (2015).

Delphine de Vigan , née en en 1966 , est une écrivaine française.

Rien ne s'oppose à la nuit, 2011[modifier]

Ma mère était bleue, d’un bleu pâle mêlé de cendres, les mains étrangement plus foncées que le visage, lorsque je l’ai trouvée chez elle, ce matin de janvier. Les mains comme tachées d’encre, au pli des phalanges. Ma mère était morte depuis plusieurs jours.
  • Rien ne s’oppose à la nuit, Delphine de Vigan, éd. J.C.Lattès, 2011  (ISBN 978-2-7096-3579-0), p. 13


Quatre ou cinq semaines plus tard, dans un état d’hébétude d’une rare opacité, je recevais le prix des Libraires pour un roman dont l’un des personnages était une mère murée et retirée de tout qui, après des années de silence, retrouvait l’usage des mots.
  • Rien ne s’oppose à la nuit, Delphine de Vigan, éd. J.C.Lattès, 2011  (ISBN 978-2-7096-3579-0), p. 13-14


Les Loyautés, 2017[modifier]

— Les loyautés. Ce sont des liens invisibles qui nous attachent aux autres — aux morts comme aux vivants —, ce sont des promesses que nous avons murmurées et dont nous ignorons l'écho, des fidélités silencieuses, ce sont des contrats passés le plus souvent avec nous même, des mots d'ordre admis sans les avoir entendus, des dettes que nous abritons dans les replis de nos mémoires.


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :