Saint-John Perse

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Saint-John Perse en 1960

Saint-John Perse (31 mai 1887 - 20 septembre 1975) est un poète et diplomate français, lauréat du prix Nobel de littérature en 1960.

Citations[modifier]

Anabase[modifier]

Amers[modifier]

Ils m'ont appelé l'Obscur et j'habitais l'éclat.
  • Amers (1957), Saint-John Perse, éd. Gallimard, 1957, p. 37


J'ai faim, j'ai faim pour vous de choses étrangères : cri de l'oiseau de mer à sa plus haute pariade ! Et les choses n'ont plus sens sur la terre foraine... Pour nous le Continent de mer, non point la terre nuptiale et son parfum de fenugrec ; pour nous le libre lieu de mer, non ce versant de l'homme usuel aveuglé d'astres domestiques.
  • Amers (1957), Saint-John Perse, éd. Gallimard, 1957, p. 64


C'est la christe-marine qui sur vos grèves mûrissait
Ce goût de chair encore entre toutes chairs heureuses,
Et la terre écriée sur ses rives poreuses, parmi la ronce avide et les roses vives
De l'écume, nous fut chose légère et chose plus dispendieuse
Que lingerie de femme dans les songes, que lingerie de l'âme dans les songes.

  • Amers (1957), Saint-John Perse, éd. Gallimard, 1957, p. 76


Nous t'évoquons enfin toi-même, hors de la strophe du Poète. Qu'il n'y ait plus pour nous, entre la foule et toi, l'éclat insoutenable du langage.
  • Amers (1957), Saint-John Perse, éd. Gallimard, 1957, p. 132


Et la grande robe prosodique dont nous nous revêtons...
  • Amers (1957), Saint-John Perse, éd. Gallimard, 1957, p. 132


Dans la promiscuité divine et la dépravation de l'homme chez les dieux...
  • Amers (1957), Saint-John Perse, éd. Gallimard, 1957, p. 133


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