Le Fléau

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Le Fléau (Titre original : The Stand) est un roman fantastique de l'écrivain américain Stephen King paru pour la première fois en 1978, puis réédité dans sa version intégrale en 1990.

Citations du roman[modifier]

Celui qui adore l'argent est un salaud, un type méprisable. Mais celui qui ne s'occupe pas de son argent est un imbécile. On ne peut pas le mépriser, il fait pitié.
  • Le Fléau, Stephen King (trad. Jean-Pierre Quijano), éd. J'Ai Lu, 1992  (ISBN 2-277-23311-0), t. 1, p. 90


Il existe toutes sortes d'interprétations des rêves, celle de Freud étant la plus connue, mais j'ai toujours cru que les rêves n'avaient qu'une simple fonction éliminatrice, et pas grand-chose d'autre - que les rêves sont le moyen qu'utilise la psyché pour se vider une bonne fois de temps en temps. Et que les gens qui ne rêvent pas - ou qui ne font pas de rêves dont ils se souviennent au réveil - sont mentalement constipés, pour ainsi dire.
  • Le Fléau, Stephen King (trad. Jean-Pierre Quijano), éd. J'Ai Lu, 1992  (ISBN 2-277-23311-0), t. 1, p. 452


À voir ta dégaine, on dirait une pub pour une semaine de vacances à Dachau.
  • Le Fléau, Stephen King (trad. Jean-Pierre Quijano), éd. J'Ai Lu, 1992  (ISBN 2-277-23311-0), t. 1, p. 474


Montrez-moi un homme seul, et je vous montrerai un saint. Donnez-moi un homme et une femme, et ils vont tomber amoureux. Donnez-moi trois êtres humains, et ils vont inventer cette chose charmante que nous appelons la « société ». Donnez-m'en quatre, et ils vont construire une pyramide. Donnez-m'en cinq, et ils vont décider que l'un d'entre eux est un paria. Donnez-m'en six, et ils vont réinventer les préjugés. Donnez-m'en sept, et dans sept ans ils vont réinventer la guerre. L'homme a peut-être été créé à l'image de Dieu, mais la société humaine a été créée à l'image de Son grand ennemi.
  • Le Fléau, Stephen King (trad. Jean-Pierre Quijano), éd. J'Ai Lu, 1992  (ISBN 2-277-23311-0), t. 1, p. 501


Je suis plus occupé qu'un unijambiste dans un concours de bottage de cul.
  • Le Fléau, Stephen King (trad. Jean-Pierre Quijano), éd. J'Ai Lu, 1992  (ISBN 2-277-23312-9), t. 2, p. 270


La folie religieuse a ceci de merveilleux qu'elle peut tout expliquer. Dès lors qu'on accepte Dieu (ou Satan) comme cause première de tout ce qui survient dans le monde mortel, rien n'est plus laissé au hasard. Dès lors que l'on maîtrise des phrases incantatoires comme « et maintenant nous voyons dans la nuit » ou « les voies de Dieu sont insondables », rien n'empêche plus de jeter la logique aux orties. La folie religieuse est l'un des rares moyens infaillibles de faire face aux caprices du monde, car elle élimine totalement le simple accident. Pour le véritable maniaque religieux, tout avait été prévu.
  • Le Fléau, Stephen King (trad. Jean-Pierre Quijano), éd. J'Ai Lu, 1992  (ISBN 2-277-23312-9), t. 2, p. 287


Si tu n'as pas assez d'argent pour aller au cinéma, alors va au zoo ; si tu n'as pas assez d'argent pour aller au zoo, alors va voir un politicien.
  • Le Fléau, Stephen King (trad. Jean-Pierre Quijano), éd. J'Ai Lu, 1992  (ISBN 2-277-23312-9), t. 2, p. 379


L'amour ne pousse pas très bien dans un endroit où il n'y a que de la peur, comme les plantes ne poussent pas très bien dans un endroit où il fait toujours noir.
  • Le Fléau, Stephen King (trad. Jean-Pierre Quijano), éd. J'Ai Lu, 1992  (ISBN 2-277-23313-7), t. 3, p. 322-323


- Crois-tu... crois-tu que les gens apprennent ?
Elle ouvrit la bouche, hésita, ne répondit rien. La flamme de la lampe à pétrole vacilla. Les yeux de Frannie paraissaient très bleus.
- Je ne sais pas, dit-elle enfin.
Elle sembla malheureuse de sa réponse ; elle sembla vouloir faire un effort pour en dire davantage, pour l'éclairer peut-être. Mais elle ne put que répéter :
Je ne sais pas.

  • Le Fléau, Stephen King (trad. Jean-Pierre Quijano), éd. J'Ai Lu, 1992  (ISBN 2-277-23313-7), t. 3, p. 504


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