Excalibur (film)

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Excalibur est un film américano-britannique de 1981, réalisé par John Boorman, sur le thème de la légende arthurienne.

Citations[modifier]

Merlin : Voyez l'épée de la puissance, Excalibur. Elle fut forgée lorsque le monde était jeune, lorsque l'oiseau, la bête et la fleur ne faisaient qu'un avec l'homme, et que la mort n'était qu'un rêve.


Merlin : Tout cela n'est pas pour toi, Uther. Foyer, famille, femme et enfant.
Uther : Régner et massacrer, est-ce là tout ?
Merlin : Peut-être même pas cela.
Uther : Tes mots me frappent avec la dureté de l'acier.
Merlin : Tu as été félon envers le duc. Tu as volé sa femme, tu as pris son château. Personne n'a plus confiance en toi. Tu n'es pas l'élu, Uther. Donne-moi l'enfant, c'est moi qui le protégerai.

  • Nicol Williamson et Gabriel Byrne, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Arthur : Merlin, quel homme était mon père ?
Merlin : Oh, il était téméraire, il était fort. C'était un grand chevalier.
Arthur : Il a été un grand roi ?
Merlin : Eh bien, c'était un impétueux. Il n'a jamais appris à lire dans le cœur des hommes. Dans le sien moins qu'en tout autre.
Arthur : Tu l'aimais ?
Merlin : Ma foi, on aime facilement la déraison chez un enfant.

  • Nigel Terry et Nicol Williamson, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Arthur : Je l'aime, si seulement elle devenait ma reine. Merlin, peux-tu faire qu'elle m'aime ?
Merlin : Écoute, je me suis déjà exposé une fois au souffle du dragon pour qu'un homme passe une nuit avec une femme et j'ai mis neuf lunes à m'en remettre. Et tout ça pour cette folie qu'on appelle l'amour. Ce mal dément qui terrasse aussi bien le mendiant que le roi. Alors jamais plus... Jamais !

  • Nigel Terry et Nicol Williamson, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Merlin : Regarder un gâteau, c'est comme regarder dans l'avenir. Jusqu'à ce qu'on y ait goûté, qu'en savons-nous au juste ? Et ensuite, bien sûr, il est trop tard.
[Arthur mange le gâteau]
Merlin : Trop tard.

  • Nicol Williamson, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


[Merlin invoque le souffle du Dragon]
Merlin : Hannal nathrar, ourwassbethud, doriel diembhe !

  • Nicol Williamson, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Arthur : Écarte-toi.
Lancelot : Je n'en ferai rien. Bats en retraite, ou prouve ta valeur dans une passe d'armes sous le regard de Dieu.
Arthur : Puisse-t-il me donner la force de te désarçonner et d'un seul coup d'épée te faire à nouveau traverser la mer.
Lancelot: Traverse d'abord ce pont.

  • Nigel Terry et Nicholas Clay, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Merlin : Voilà, prenez la mesure de ce moment. Savourez-le, réjouissez-vous de grande allégresse. De grande allégresse ! Souvenez-vous en à jamais car il vous unit tous. Vous ne formez plus qu'un sous les étoiles. Que dans vos mémoires reste gravée cette nuit, cette grande victoire, afin que dans les années à venir vous puissiez dire : J'étais présent, cette nuit-là, aux côtés d'Arthur, le roi. Car le destin de l'homme, hélas, est d'oublier.
  • Nicol Williamson, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Merlin : Les jours sont comptés pour les êtres de notre espèce. Le dieu unique vient de chasser les dieux multiples. Les esprits de la forêt et des rivières s'enfoncent dans le silence. Ainsi vont les choses, oui, c'est l'avènement des hommes et de leur univers.
  • Nicol Williamson, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Perceval : Excusez-moi, grand-père. Que faites-vous ici ? Ce n'est pas la place d'un vieillard.
Merlin : J'ai bâti ce château, lourdaud.
Perceval : À vous tout seul ?
Merlin : Oui, et pour des sots comme toi, semble-t-il.
Perceval : Alors vous saurez me dire où sont les cuisines.
Merlin : Fie-toi à ton nez.

  • Paul Geoffrey et Nicol Williamson, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Morgane : Tes yeux ne me quittent pas, Merlin.
Merlin : Ne puis-je reconnaître la beauté ?
Morgane : Ne peux-tu reconnaître l'amour ? Peut-être pleures-tu ce que tu n'as jamais connu.
Merlin : Peut-être convoites-tu ce que tu ne peux avoir.

  • Helen Mirren et Nicol Williamson, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Arthur : Mes lois doivent être les mêmes pour tous, qu'ils soient grands ou humbles, sinon elles ne sont plus des lois.
Guenièvre : Vous êtes mon époux.
Arthur : Avant tout, je suis roi.
Guenièvre : Avant d'être mon époux ?
Arthur : Oui, s'il le faut.
Guenièvre : Avant de m'aimer ?

  • Nigel Terry et Cherie Lunghi, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Arthur : Quelle est la plus grande vertu dans la chevalerie ? Courage, compassion, loyauté, humilité ? Quelle est ta réponse, Merlin ?
Merlin : La plus grande ? Ces vertus se mêlent comme les métaux dont le mélange fait une bonne épée.
Arthur : Pas de poésie, réponds clairement. Quelle est-elle ?
Merlin : Je vais te le dire. La vérité. Voilà oui, il faut la vérité avant toute chose. Quand un homme ment, c'est une part de notre monde qu'il assassine.

  • Nigel Terry et Nicol Williamson, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Morgane (à Merlin) : Pauvre fou, tu voulais que je tombe dans ton piège. Tu y es tombé toi-même, par la sorcellerie qui t'as servi à tromper ma mère. Tu n'es rien, tu n'es pas un dieu, tu n'es pas un homme. Je trouverai un homme et j'enfanterai un dieu.
  • Helen Mirren, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Perceval : Terre et roi sont un, bois.
Arthur : Je perds mes forces, je ne peux mourir, et je ne peux vivre.
Perceval : Bois de ce calice, tu renaitras et la terre avec toi.
[Arthur porte le Graal à ses lèvres et boit]
Arthur : Perceval… Je ne savais pas combien mon âme était vide, avant qu'elle soit remplie.
Kay (surpris de voir Arthur debout) : Arthur !
Arthur : Que mes chevaliers se préparent au combat, ils chevaucheront avec leur roi une fois de plus. Je vis à travers les autres depuis bien trop longtemps. Lancelot a été mon honneur, Guenièvre ma faute, Mordred mes péchés. Mes chevaliers se sont battus pour ma cause. Maintenant mon frère, je serai : roi !
Kay : Gardes ! Chevaliers ! Écuyers ! Préparez-vous au combat !

  • 109e minute du film
  • Paul Geoffrey, Nigel Terry et Niall O'Brien, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Guenièvre : Je t'ai aimé comme roi, et parfois comme époux. On ne peut fixer trop longtemps le soleil.
Arthur : Pardonne-moi, ma femme, si tu le peux. Je ne suis pas né pour vivre une vie d'homme mais pour être le tissu de la mémoire du futur. La fraternité ce fut un bref printemps, un beau moment, qu'on ne pourra pas oublier. Et parce qu'il ne sera pas oublié, ce beau moment reviendra peut-être. Je dois donc une fois de plus chevaucher avec mes chevaliers pour défendre ce qui fut et le rêve de ce qui aurait pu être.

  • Cherie Lunghi et Nigel Terry, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Arthur : N'es-tu donc qu'un rêve, Merlin ?
Merlin : Un rêve pour certains hommes. Un cauchemar pour d'autres !

  • Nigel Terry et Nicol Williamson, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


Perceval : Mon roi, je n'ai pas pu. Excalibur ne peut être perdue. D'autres...
Arthur : Fais ce que je t'ai ordonné. Un jour, un roi viendra et l'épée surgira à nouveau.

  • Paul Geoffrey et Nigel Terry, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman


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