Alexis Zorba

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Alexis Zorba ou Zorba le Grec est un roman de l'écrivain grec Níkos Kazantzákis. Il fut écrit en 1946.

Citations[modifier]

Je le rencontrai pour la première fois au Pirée.
  • Alexis Zorba (1946), Níkos Kazantzákis (trad. Yvonne Gauthier), éd. Plon, 1954, p. 11


– Jusqu'à quand ? me demanda-t-il, souriant, ironique.
– Quoi : jusqu'à quand ?
– … Continueras-tu à mâchonner du papier et à te barbouiller d'encre ?

  • Alexis Zorba (1946), Níkos Kazantzákis (trad. Yvonne Gauthier), éd. Plon, 1954, p. 13


– Et quel est ton plat préféré, grand-père ?
– Tous, tous, mon fils. C'est un grand péché de dire : ça c'est bon, ça c'est mauvais !
– Pourquoi? On ne peut pas choisir ?
– Non, pour sûr, on ne peut pas.
– Pourquoi ?
– Parce qu'il y a des gens qui ont faim. Je me tus, honteux. Jamais mon cœur n'avait pu atteindre à tant de noblesse et de compassion.

  • Alexis Zorba (1946), Níkos Kazantzákis (trad. Yvonne Gauthier), éd. Plon, 1954, p. 192


Enfant, j'ai failli tomber dans le puits. Une fois grand, j'ai failli tomber dans le mot "éternité", et aussi dans pas mal d'autres mots : « amour », « espérance », « patrie », « Dieu ». A chaque mot franchi, j'avais l'impression d'échapper à un danger et d'avancer d'un pas. Mais non. Je changeais seulement de mot et c'est cela que j'appelais délivrance.
  • Alexis Zorba (1946), Níkos Kazantzákis (trad. Yvonne Gauthier), éd. Plon, 1954, p. 196


J'avais le sentiment profond que le sommet le plus élevé auquel l'homme peut atteindre, ce n'est ni la Connaissance, ni la Vertu, ni la Bonté, ni la Victoire. Mais bien quelque chose de plus grand, de plus héroïque et désespéré : la Terreur sacrée.
  • Alexis Zorba (1946), Níkos Kazantzákis (trad. Yvonne Gauthier), éd. Plon, 1954, p. 294


Tu es, sauf ton respect, patron, un gratte-papier. Tu pouvais, toi aussi, malheureux, voir une fois dans ta vie une belle pierre verte et tu ne l'as pas vue. Par ma foi, il m'est arrivé, quand je n'avais pas de travail, de me demander : « Y a-t-il ou n'y a-t-il pas d'Enfer ? » Mais hier, quand j'ai reçu ta lettre, j'ai dit : « Sûrement il faut qu'il y ait un Enfer pour quelques gratte-papier, comme toi. »
  • Alexis Zorba (1946), Níkos Kazantzákis (trad. Yvonne Gauthier), éd. Plon, 1954, p. 333


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