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Napoléon sur le trône impérial
Ingres

Napoléon Bonaparte (15 août 1769 - 5 mai 1821) était un militaire et homme politique français. Il devint premier consul, puis Empereur des Français sous le nom de Napoléon Ier. À son apogée, il régna sur une grande partie de l'Europe.

Citations

Sur les hommes

Les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle.
  • Napoléon Bonaparte, 1791, dans Discours sur le bonheur ou Discours de Lyon.


Sur la religion

Une société sans religion est comme un vaisseau sans boussole
  • Correspondance de Napoléon Ier, Napoléon Bonaparte, éd. H. Plon, J. Dumaine, 1861, t. 6, p. 339


Dites-leur aussi que tous les hommes sont égaux devant Dieu: la sagesse, les vertus et les talents mettent seuls de la différence entre eux.
  • L'heritage Occidental, Chaliand et Mousset, éd. Odile Jacob, 2002, Déclaration du général Bonaparte au peuple égyptien (6 avril 1798), p. ?


La religion chrétienne est celle d'un peuple très civilisé. Elle a elevé l'homme; elle proclame la supériorité de l'esprit sur la matière, de l'âme sur le corps; elle est née dans les écoles grecques;elle est le triomphe des Socrate, des Platon, des Aristide, sur les Flaminius, les Scipion, les Paul-Emile.
  • Campagnes d'Egypte et de Syrie 1798-1799 (dictées par lui-même à Saint-Hélène, gal Bertrand), Napoléon Bonaparte, éd. Comon et cie, 1847, t. 1, Affaires religieuses, p. 206


Le général Kleber me rend compte de votre conduite et j'en suis satisfait. (...) J'espère que le moment ne tardera pas où je pourrai réunir tous les hommes sages et instruits du pays, et établir un régime uniforme, fondé sur les principes de l'Al-coran, qui sont les seuls vrais et qui peuvent seuls faire le bonheur des hommes.
  • Lettre au Cheikh El-Messiri (11 fructidor an VI), Correspondance de Napoléon Ier, Napoléon Bonaparte, éd. H. Plon, 1861, t. 4, partie Pièce N° 3148, p. 420


J'aime mieux la religion de Mahomet. Elle est moins ridicule que la nôtre.
  • Journal de Sainte-Hélène 1815-1818, Napoléon Bonaparte, éd. Flammarion, 1947, t. 2, partie 28 août 1817, p. 226


Divers

Soldats, […] songez que du haut de ces monuments quarante siècles vous contemplent.
  • Œuvres de Napoléon Bonaparte, Napoléon Bonaparte, éd. C.L.F. Panckoucke, 1821, t. 1, partie Précis chronologique et historique de la vie de Napoléon Bonaparte, 1798 (an VI), 23 juillet (5 thermidor), p. 24


Voilà le soleil d'Austerlitz !
  • 7 septembre 1812, Napoléon à ses troupes avant la bataille de la Moskova (Borodino) afin de galvaniser ses hommes et les pousser à rééditer leur exploit de 1805 à Austerlitz.
  • Œuvres de Napoléon Bonaparte, Albert Maurin, éd. Bureau de la Société des travailleurs réunis, Paris, 1849, t. 5, p. 42


Mahomet fut un grand homme, intrépide soldat: avec une poignée de monde il triompha au combat de Bender (Badr); grand capitaine, éloquent, grand homme d'état, il regénéra sa patrie, et créa au milieu des déserts de l'Arabie un nouveau peuple et une nouvelle puissance.
  • Précis des guerres de César (Écrit par Marchand, à Sainte-Hélène, sous la dictée de l'empereur), Napoléon Bonaparte, éd. Gosselin, 1836, p. 237


Les Arabes ont été pendant cinq cents ans la nation la plus éclairée du monde. C'est à eux que nous devons notre système de numération, les orgues, les cadrans solaires, les pendules et les montres. Rien de plus élégant, de plus ingénieux, de plus moral que la littérature persanne, et en général, tout ce qui est sorti de la plume des littérateurs de Bagdad et Bassora.
  • Mémoires pour servir l'histoire de France sous Napoléon, écrits à Saint-Hélène sous sa dictée, Napoléon Bonaparte, éd. Firmin-Didot, 1823, t. 2 (Général Gourgaud), Egypte - Religion, p. 258


Citations sur Napoléon

Au Nil je le retrouve encore.
L'Egypte resplendit des feux de son aurore;
Son astre impérial se lève à l'orient.
Vainqueur, enthousiaste, éclatant de prestiges,
Prodige, il étonna la terre des prodiges.
Les vieux scheiks vénéraient l'émir jeune et prudent;
Le peuple redoutait ses armes inouïes;
Sublime, il apparut aux tribus éblouies
Comme un Mahomet d'Occident.

  • Les Orientales, Victor Hugo, éd. Charpentier, 1850, Lui, p. 267


Bonaparte! [...] Jamais nom de mortel n'eut des destins si beaux.
  • Les nuits italiennes (1853), Joseph Méry, éd. Payot & Rivages, coll. « Voyageurs », 1998, chap. III, p. 36


On a voulu expliquer Bonaparte par ses origines corses et italiennes. Mais d'éducation toute française, c'était avant tout un homme du dix-huitième siècle. Il en avait les idées, les tours littéraires, celui de la déclaration et de Rousseau, celui de la maxime et de Chamfort. Dans ses monologues de Sainte-Hélène, que retrouve-t-on toujours? L'homme qui avait eu vingt ans en 1789. Formé sous l'ancien régime, il a reconnu lui-même ce qu'il devait à ceux qui l'avaient instruit.
  • Histoire de France (1924), Jacques Bainville, éd. D.E.F.I., coll. « Nos classiques », 1997  (ISBN 2-912385-01-6), chap. 17. Le Consulat et l'Empire, p. 410-411


L'ironie de l'histoire a fait que Bonaparte, qui s'est voulu le défenseur de l'Islam et de l'arabisme, est passé injustement à la postérité comme l'un des fondateurs du sionisme, ce qu'il n'a jamais été et qu'il n'a jamais prétendu être.
  • Orientales (2004), Henry Laurens, éd. CNRS, 2007, Le projet d'Etat juif en Palestine attribué à Bonaparte, p. 143


Un spirituel Anglais, M. Disraeli, voudrait faire croire Bonaparte Juif d'origine. Et comme la Corse fut autrefois peuplée par les Sémites d'Afrique, Arabes, Carthaginois ou Maures, Maranes, disent les Espagnols, il semble appartenir à ceux-ci plus qu'aux Italiens. L'amour de thésauriser, tant de millions entassés aux caves des Tuileries, cela sent aussi le Marane. De Pradt dit à merveille : "L'Empereur est tout ruse, ruse doublée de force. Mais il attache plus de prix à sa ruse. Pour lui, triompher n'est rien; c'est attraper qui est tout : "Je suis fin" m'a-t-il cent fois."
  • Histoire du XIXe siècle (1874), Jules Michelet, éd. Adamant Media Corporation, 2002, t. 3-Jusqu'à Waterloo, p. 421


Napoléon n'a pas inspiré au monde moins de terreur et d'horreur qu'Hitler, ni moins justement. Quiconque parcourt, par exemple, le Tyrol, y trouve à chaque pas des inscriptions rappelant les cruautés commises alors par les soldats français contre un peuple pauvre, laborieux et heureux pour autant qu'il est libre. Oublie-t-on ce que la France a fait subir à la Hollande, à la Suisse, à l'Espagne ? On prétend que Napoléon a propagé, les armes à la main, les idées de liberté et d'égalité de la Révolution française ; mais ce qu'il a principalement propagé, c'est l'idée de l'État centralisé, l'État comme source unique d'autorité et objet exclusif de dévouement ; l'État ainsi conçu, inventé pour ainsi dire par Richelieu, conduit à un point plus haut de perfection par Louis XIV, à un point plus haut encore par la Révolution, puis par Napoléon, a trouvé aujourd'hui sa forme suprême en Allemagne. Il nous fait à présent horreur, et cette horreur est juste ; n'oublions pas pourtant qu'il est venu de chez nous.
  • « Réflexion sur les origines de l'hitlérisme » (1940), dans Écrits historiques et politiques, Simone Weil, éd. Gallimard, 1960, p. 13-14


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