« François de Closets » : différence entre les versions

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'''[[:w:François de Closets|François de Closets]]''' né à [[w:Enghien-les-Bains|Enghien-les-Bains]] le [[w:25 décembre|25 décembre]] [[w:1933 en littérature|1933]] est un [[:Catégorie:Journaliste|journaliste]], [[:catégorie:écrivain|écrivain]], scientifique et producteur de télévision [[:catégorie:personnalité française|français]].
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== ''Ne dites pas à Dieu ce qu'il doit faire'', [[w:2004|2004]] ==
== ''Ne dites pas à Dieu ce qu'il doit faire'', [[w:2004|2004]] ==

Version du 14 mars 2010 à 13:31

François de Closets, né à Enghien-les-Bains le 25 décembre 1933, est un journaliste, écrivain, scientifique et producteur de télévision français.

Ne dites pas à Dieu ce qu'il doit faire, 2004

Ce continent d'exil n'accorde aux nouveaux arrivants que la liberté de l'indifférence et l'écoute du silence.
  • A propos de l'Amérique du Nord.


"La première guerre mondiale avait été la guerre de la chimie, la deuxième sera celle de la physique"


Après avoir satisfait sa passion dans la physique triomphante de la relativité, il va subir sa passion dans la physique pervertie de la bombe [atomique].


"L'unique différence entre une épouse et une putain, c'est que la première grâce à des conditions de vie plus agréables, est capable d'extorquer à l'homme un contrat pour la vie".
  • Propos prêtés à Albert Einstein dans une lettre à Mileva Maric sa première épouse en 1901.


La vérité se cherche, l'erreur se flaire.


Le temps nous est compté, dit la sagesse populaire. Oui, mais en quelle monnaie ? Ajoute Einstein.
  • Propos explicatif de la notion de relativité et donc d'inexistence de temps ou d'espace absolu, fer de lance de la pensée newtonienne.


Celle-ci [La certitude] est la fille de la foi. La science, elle, est la fille du doute.


Il y a plus d'imagination dans l'esprit de l'univers que dans celui de l'homme.


Pour châtier mon mépris de l'autorité, le destin a fait de moi une autorité.


Moi, on m'acclame parce que tout le monde me comprend et vous, on vous acclame parce que personne ne vous comprend.


Le crime [du nazisme]..., c'est aussi d'avoir retiré à des milliers de justes comme Einstien une parcelle de leur humanité.
  • A propos de la haine qu'Albert Einstein combattra les cinquante premières années de sa vie et ressentira ensuite contre l'Allemagne nazie jusqu'à sa mort.


L'univers est une superposition d'histoires différentes des configurations de toute matière. C'est un "multivers".
  • Citation de Thibault Damour à propos des univers parallèles non communicants.


"Il est étrange que la science, qui jadis semblait inoffensive, se soit transformée en un cauchemar faisant trembler tout le monde". Il doit se rendre à l'évidence : dans les secrets que l'homme vole à "Dieu", il y a beaucoup de savoir, beaucoup de pouvoir, très peu de sagesse.


Plus on pense à soi, plus on pense comme les autres.
  • Par rapport à l'individualisme des XXe et XXIe siècles.


Divers

(...) notre orthographe a été fixée au moment où la France s'est constituée en Etat moderne. Toute la population devait savoir lire et écrire. Résultat: on a imposé à un peuple entier l'apprentissage d'une langue de scribe, un orthographe savante. Ce pari fou ne pouvait réussir qu'à la seule condition de sanctifier l'orthographe! On a donc entretenu un culte républicain de l'orthographe qui aura perduré jusqu'à nos jours.
  • « "Le culte de l'orthographe, c'est fini!" », François de Closets, Migros Magazine, nº 40, 28 septembre 2009, p. 30


L'alphabet latin comportait 22 sons. Et le français 30 à 50! comment faire entendre ces sons nouveaux au moment où le français a commencé à être consigné par écrit vers le Xème siècle? On a utilisé l'alphabet existant, c'est-à-dire l'alphabet latin, mais il a fallu faire quantité d'assemblages, de tripatouillages pour rendre les sons qui n'existaient pas en latin. Autrement di, la première difficulté du français, c'est qu'il n'a pas l'alphabet de sa langue.
  • « "Le culte de l'orthographe, c'est fini!" », François de Closets, Migros Magazine, nº 40, 28 septembre 2009, p. 29


(...) comme les populations ne savaient ni lire ni écrire, l'orthographe a d'abord été l'affaire des scribes, des érudits dont le métier consistait à produire des actes, à copier des manuscrits. C'étaient des gens de savoir qui ont eu le souci de bien montrer que les mots français prenaient leur origine dans le latin. Ainsi les scribes (...) ont surchargé notre écriture de voyelles et de consonnes muettes! Avec, bien souvent, de fausses étymologies.
  • « "Le culte de l'orthographe, c'est fini!" », François de Closets, Migros Magazine, nº 40, 28 septembre 2009, p. 29


(...) à la base, en français, les genres sont aléatoires et n'ont aucune valeur signifiante. Pardonnez-moi d'apparaître trivial, mais comment appelle-t-on les attributs de la virilité? "Verge" est un mot féminin. En revanche "sein" et "vagin" sont masculins. (...) Le neutre n'existe pas en français. Et donc on a réparti le féminin et le masculin au petit bonheur la chance.
  • « "Le culte de l'orthographe, c'est fini!" », François de Closets, Migros Magazine, nº 40, 28 septembre 2009, p. 30


(...) les langues méditerranéennes ne butent pas sur cette difficulté-là. L'écrit et l'oral se reflètent fidèlement. Cela rend ces langues beaucoup plus faciles à écrire. Songez qu'un jeune élève italien met un ant à maîtriser l'orthographe de sa langue, tandis que son cousin français en met dix, non pas même pour ne commettre aucune faute, mais pour en commettre le moins possible!
  • « "Le culte de l'orthographe, c'est fini!" », François de Closets, Migros Magazine, nº 40, 28 septembre 2009, p. 29


Traditionnellement, nos écrivains se considèrent comme les gardiens de la langue française. Qu'une langue serve d'abord d'instrument de communication est à leur yeux secondaire. Pour eux, le français est une oeuvre d'art, pas touche!
  • « "Le culte de l'orthographe, c'est fini!" », François de Closets, Migros Magazine, nº 40, 28 septembre 2009, p. 29-30


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