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== ''Petite Somme contre les gentils'', 1986 ==

{{citation|citation=J'adore rouler mes contemporains dans le caca. Les mots orduriers ne me font pas peur, je nourris pour eux une passion stendhalienne. Il en est de bien laids, de bien gluants, de bien puants, de bien excrémentiels qui définissent excellemment le petit personnel que je brocarde.}}
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|titre=Petite Somme contre les gentils
|auteur=Michel-Georges Micberth
|éditeur=Res Universalis
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{{citation|citation=Dites à la populace que sa litière est un palais, sa jargonaphasie, une culture, sa morgue, un droit et elle vous offrira son adhésion. Il suffit de faire accroire n'importe quoi aux imbéciles pour que d'un coup d'un seul ils hissent sur le pavois les rusés qui les abusent.}}
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|auteur=Michel-Georges Micberth
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{{citation|citation=La rue m'offre le spectacle écoeurant de la multitude vulgaire et débraillée, de l'architecture déprimante pour handicapés moteurs et dérébraux ; l'édition évacue sur la table de mon cabinet de travail les déjections des gribouilles, oeuvres insipides, confiseries pour mongoliens, compilations de pompeurs professionnels, vertigineuse nullité ; le cinéma, la télévision, repaires de pâles voyous avachis, pressurent jusqu'à la sanie l'éternel chancre infecté des passions humaines, grande agitation qui se prend pour de l'action ; la campagne s'enlaidit des soues boueuses de nos grands prédateurs prolétaires au motif qu'ils auraient - eux aussi - le droit au repos dominical contre la nature, l'arbre, le buisson, le faisan, l'alouette...}}
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|titre=Petite Somme contre les gentils
|auteur=Michel-Georges Micberth
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{{citation|citation=[Sur François Mitterrand] J'ai honte de son physique de prélat pervers ou de gluant florentin, de ses manières onctueuses de sodomite incontinent, de sa posture de potiche peinturlurée ou de momie enclosée derrière une vitrine sale, de sa dialectique qui évoque les momeries d'un tribun de sous-préfecture, de toute la détestable médiocrité qui se dégage de son image télévisée et qui fait penser au "parrain" d'une quelconque association de malfaiteurs.}}
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|titre=Petite Somme contre les gentils
|auteur=Michel-Georges Micberth
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{{citation|citation=Est vraiment de droite à notre époque, celui qui refuse le sens de l'histoire, qui n'admet pas la démocratie indirecte, la République bâtie sur les cadavres de centaines de milliers de Français ; qui nie en bloc les lois républicaines, la constitution, les institutions bricolées par les petits-enfants de Robespierre et rejette en fait le dieu-peuple.}}
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{{citation|citation=L'immonde sanie socialo-communiste sortait des fosses, pour se répandre dans une insoutenable puanteur sur tout notre pays. Ce fut le temps des helminthes triomphants, des ascaris couronnés, des cestodes exultants et des oxyures ébahis.
Bref, les déjections prenaient le pouvoir.}}
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Version du 4 septembre 2009 à 17:59

Michel-Georges Micberth, né à Tours le 12 août 1945, est un éditeur, pamphlétaire et écrivain français.

La Lettre, 1986

[Sur Brigitte Bardot] La jeune putain des années 60, au sourire de solipède quinteux et à la taille de foudre tourangeau, est devenue une vieille putain aux mamelles encore plus tombantes que sa notoriété.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 26


Nous aimons les nègres intelligents, les Juifs intelligents, les Picards intelligents, etc., bref, l'homme intelligent. Nous chions sur le reste.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 36-37


Je crois que la démocratie, en raison de son système indirect, n'a jamais été qu'une utopie fort dangereuse. En refusant de se donner les moyens d'être vraiment démocratique, elle nous oblige à un perpétuel balancement entre les extrêmes de gauche et de droite, pareillement détestables. En omettant de prendre en compte les épiphénomènes les plus cruels de son histoire, en utilisant négativement ses forces politiques comme tristes exutoires occasionnels, elle perpétue la barbarie et freine l'évolution intelligente des hommes. En s'embourbant dans un extrême centre (on me passera la plaisanterie) elle désespère ses citoyens et les livre en pâture à toutes les aventures rutilantes mais pernicieuses du destin.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 48-49


Je marche dans la plaine picarde et j'ai froid au coeur. La brume jointoie le ciel et la boue. Je suis lourd et le choc mou de mes talons résonne dans ma nuque. Oppressé, je suis, par le bloc de béton armé que la vie, jour après jour, a coulé dans ma poitrine. Partout le futile, le nul, le désespérément salaud, la trahison. Mes frères corbeaux volent autour de ma tête et me tressent une couronne noire.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 74-75


Mes yeux s'attardent sur les hématomes laissés par les atroces suceurs, faussaires de la vie, qui se collent à vous, déterminent votre destin, empoisonnent votre moëlle, rampent pour mieux vous pomper, vous vident de tout ce que vous êtes, vermine saprophyte et idéophage qui plante ses dents pointues dans ce que vous avez de plus profond, de plus noble, de plus secret, de plus généreux, de plus fragile, accroche sa bouche et aspire jusqu'à satiété pour ensuite, ventre plein à péter et autonomie trouvée, se décoller méchamment et aller infester d'autres vies jusqu'à ce que mort s'ensuive.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 135


Le personnage (fond commun) des personnages incarnés par Belmondo reste un franchouillard hâbleur et viscéralement pauvre type, cruel de bêtise, fat et passablement musculeux, ingrat de gueule et culotté de moeurs, prototype cafouilleux de l'andouille culturelle pour grandes bananes coartées, consommateurs affamés de charcuterie cinématographique, série graillon.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 161


Les relations sexuelles entre adultes et mineurs occupent une place très importante dans l'histoire mondiale des moeurs, on ne les "couvre" pas avec des vociférations de maquignon qui vote Front national et émarge ches les lucifériens.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 175


Télévision. On a dit beaucoup trop de mal de la télévision, alors qu'on aurait dû lui en faire, en fusillant par exemple l'ensemble de ses journalistes et de ses animateurs. Ça pour commencer.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 216


Socialisme. Quand on demande à un Français ce qu'est le socialisme, il est toujours embarrassé pour répondre. C'est encore pire quand on pose cette question à un socialiste.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 216


Dassault. A réussi à être une vraie charogne bien avant de mourir.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 217


Sadomasochiste. Juif nazi et content de l'être.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 218


Chaque jour, en France des milliers de crouilles violentent, pillent, volent, tuent, prosituent, insultent, etc. et il ne faut surtout pas en parler. Il suffit que l'un d'entre eux soit fusillé à bout portant pour que ça déplace un ministre et fasse s'agiter la presse de gauche dans son ensemble.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 235


La droite populaire a du ventre, pue de la gueule, habite dans des pavillons encaustiqués et enclos, à patins pour les parquets et à chiens méchants pour la trouille ; diffuse des lieux communs, moralise, cancane, voue un culte sacré au bon sens, approuve l'armée et l'applaudit ; suce le gendarme, lapide la créature, attache les mains de ses enfants et encule la bonne avant de la congédier sans indemnités après avoir porté plainte contre elle pour vol d'argenterie.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 245


Ancien combattant. Vieillard fier de ne pas être mort pour son pays.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 261


Walt Disney. A fait connaître odieusement la polyandrie aux bambins, péché non pardonné malgré la microcaulie des septs petits nains et leurs éjaculations précoces.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 262-263


1789. Sur l'agenda de Louis XVI, ces trois lettres : R.A.S. (rien à signaler). Pour l'Histoire, soulèvement du peuple de Paris. En réalité, une simple menée de factieux dirigée par un d'Orléans et quelques bourgeois. Les peuples n'ont jamais fait les révolutions, ils les subissent.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 265


Lang. Pour bien prononcer son nom, il faut percuter les incisives de la machoire supérieure avec la langue et la laisser tomber négligemment sur ses genoux. Un peu comme pour vomir.
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 267-268


Napoléon. La plus détestable fripouille de l'histoire de France, une honte absolue pour le pays de Montaigne, Rabelais, Bloy et moi-même. A Sainte-Hélène, il ne pouvait plus s'asseoir aux toilettes sans que les matières contenues dans la fosse lui remontassent spontanément dans le derrière. Une abjection !
  • La Lettre, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 269


Petite Somme contre les gentils, 1986

J'adore rouler mes contemporains dans le caca. Les mots orduriers ne me font pas peur, je nourris pour eux une passion stendhalienne. Il en est de bien laids, de bien gluants, de bien puants, de bien excrémentiels qui définissent excellemment le petit personnel que je brocarde.
  • Petite Somme contre les gentils, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 21


Dites à la populace que sa litière est un palais, sa jargonaphasie, une culture, sa morgue, un droit et elle vous offrira son adhésion. Il suffit de faire accroire n'importe quoi aux imbéciles pour que d'un coup d'un seul ils hissent sur le pavois les rusés qui les abusent.
  • Petite Somme contre les gentils, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 22


La rue m'offre le spectacle écoeurant de la multitude vulgaire et débraillée, de l'architecture déprimante pour handicapés moteurs et dérébraux ; l'édition évacue sur la table de mon cabinet de travail les déjections des gribouilles, oeuvres insipides, confiseries pour mongoliens, compilations de pompeurs professionnels, vertigineuse nullité ; le cinéma, la télévision, repaires de pâles voyous avachis, pressurent jusqu'à la sanie l'éternel chancre infecté des passions humaines, grande agitation qui se prend pour de l'action ; la campagne s'enlaidit des soues boueuses de nos grands prédateurs prolétaires au motif qu'ils auraient - eux aussi - le droit au repos dominical contre la nature, l'arbre, le buisson, le faisan, l'alouette...
  • Petite Somme contre les gentils, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 23


[Sur François Mitterrand] J'ai honte de son physique de prélat pervers ou de gluant florentin, de ses manières onctueuses de sodomite incontinent, de sa posture de potiche peinturlurée ou de momie enclosée derrière une vitrine sale, de sa dialectique qui évoque les momeries d'un tribun de sous-préfecture, de toute la détestable médiocrité qui se dégage de son image télévisée et qui fait penser au "parrain" d'une quelconque association de malfaiteurs.
  • Petite Somme contre les gentils, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 26


Est vraiment de droite à notre époque, celui qui refuse le sens de l'histoire, qui n'admet pas la démocratie indirecte, la République bâtie sur les cadavres de centaines de milliers de Français ; qui nie en bloc les lois républicaines, la constitution, les institutions bricolées par les petits-enfants de Robespierre et rejette en fait le dieu-peuple.
  • Petite Somme contre les gentils, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 37


L'immonde sanie socialo-communiste sortait des fosses, pour se répandre dans une insoutenable puanteur sur tout notre pays. Ce fut le temps des helminthes triomphants, des ascaris couronnés, des cestodes exultants et des oxyures ébahis. Bref, les déjections prenaient le pouvoir.
  • Petite Somme contre les gentils, Michel-Georges Micberth, éd. Res Universalis, 1986, p. 72


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