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* "Aujourd'hui les théories vont vite; elles meurent comme des mouches. Ce n'est plus comme autrefois. Elles ne vivent pas la vie de leurs ancêtres. Il faut établir des faits qui vivront toujours." Ms. 24d, f.20.
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== ''Cahier de notes'', 1850-1860 ==
== ''Cahier de notes'', 1850-1860 ==

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Claude Bernard (12 juillet 1813 - 10 février 1878) est un médecin et physiologiste, connu pour l'étude du syndrome de Claude Bernard-Horner. Il est considéré comme le fondateur de la médecine expérimentale.

Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, 1865

Une main habile sans la tête qui la dirige est un instrument aveugle; la tête sans la main qui réalise reste impuissante.
  • Introduction à l'étude de la médecine expérimentale, Claude Bernard, éd. Baillière, 1865, p. 9


Principe de médecine expérimentale, 1947.

La définition de la maladie a épuisé les définisseurs.
  • Principe de médecine expérimentale, Claude Bernard, éd. P.U.F, 1947, p. 270


Rien ne se manifeste immédiatement, il y a toujours un travail préparatoire souterrain dont on ne s'aperçoit pas; c'est le vrai travail. Dans la vie, ce travail souterrain, c'est la vie elle-même; la manifestation phénoménale est la mort.
  • Principe de médecine expérimentale, Claude Bernard, éd. P.U.F, 1947, p. 270


La maladie n'est qu'une exagération de la faculté physiologique; d'autres fois, la maladie est une diminution de la faculté physiologique.
  • Principe de médecine expérimentale, Claude Bernard, éd. P.U.F, 1947, p. 282


Notre liberté même, nous ne la créons pas. Nous sommes fatalement libres, c'est-à-dire d'une manière nécessaire (dans sentiment et raison pure); C'est une propriété de notre organisme dont nous nous servons. Mais nous ne sommes pas libre d'empécher notre libre arbitre d'agir, pas plus que nous ne pouvons empêcher toute autre fonction du corps de s'accomplir suivant ses lois. Nous ne sommes pas libres de ne pas être libres.
  • Principe de médecine expérimentale, Claude Bernard, éd. P.U.F, 1947, p. 206-207


Pensées, 1937

On n'est pas libre de penser, de sentir d'une manière ou d'une autre, de même que nous ne sommes pas libre de souffrir ou de ne pas souffrir dans une circonstance donnée. Nous ne sommes libre que de dissimuler ou de manifester notre pensée, notre douleur, notre plaisir, etc. En un mot, la sensibilité et le sentiment ne sont pas libres et facultatifs; le mouvement seul est libre et volontaire dans son expression la plus élevée.
  • Pensées, Claude Bernard, éd. Masson, 1937, p. 28-29


Leçons sur la chaleur animale, 1876

Ces idées de lutte entre deux agents opposés, d'antagonisme entre la vie et la mort, la santé et la maladie, la nature brute et la nature animée, ont fait leur temps. Il faut reconnaître partout la continuité des phénomènes, leur gradation insensible et leur harmonie.
  • Leçons sur la chaleur animale, Claude Bernard, éd. Baillière, 1876, p. 394


La sensibilité dans le règne animal et dans le règne végétal, 1877

Les plantes possèdent comme les animaux, au degré et à la forme près, la sensibilité, cet attribut essentiel de la vie.
  • La sensibilité dans le règne animal et dans le règne végétal, Claude Bernard, éd. Baillière, 187, p. 52


Manuscrits

Le vrai est une affaire de sentiment. Qu'est ce qui nous dit qu'un raisonnement est juste? Le sentiment. L'essentiel est de sentir juste et non pas de raisonner juste.
  • Manuscrits, Claude Bernard, éd. Collège de France, Fonds Claude Bernard, non daté, p. Ms. 24d, ff. 19 et 118


Le savant n'a pas à introduire Dieu ni l'âme dans sa science.
  • Manuscrits, Claude Bernard, éd. Collège de France, Fonds Claude Bernard, non daté, chap. VIII e, p. Ms. 22a, f.6.


La vie n'est que la mort organique, c'est-à-dire qu'une cellule ne peut se maintenir dans un état autre qu'en avançant constamment vers la mort.
  • Manuscrits, Claude Bernard, éd. Collège de France, Fonds Claude Bernard, non daté, Ms 2b, p. 139


Aujourd'hui les théories vont vite; elles meurent comme des mouches. Ce n'est plus comme autrefois. Elles ne vivent pas la vie de leurs ancêtres. Il faut établir des faits qui vivront toujours.
  • Manuscrits, Claude Bernard, éd. Collège de France, Fonds Claude Bernard, non daté, p. Ms. 24d f.20.


Cahier de notes, 1850-1860

Le cerveau peut être considéré comme une glande.
  • Cahier de notes, Claude Bernard, éd. Gallimard, 1965, p. 193


Le système nerveux ne serait en quelque sorte que le moyen qui maintient en bride l'activité fougueuse des organes qui veulent toujours agir. Quand un nerf est enlevé, l'organe se met à agir, bride abattue.
  • Cahier de notes, Claude Bernard, éd. Gallimard, 1965, p. 90


Rapport sur les progrès et la marche de la physiologie générale en France, 1867

Le milieu intérieur doit être liquide parce que l'eau est indispensable aux réactions chimiques, ainsi qu'à la manifestation des propriétés de la nature vivante. Ce n'est que par un artifice de construction que des organismes animaux et végétaux existent dans l'air. Aucun de leurs éléments histologiques ne pourrait y vivre; il y périrait infailliblement ou tomberait à l'état de vie latente par dessiccation. Les éléments histologiques sont tous de véritables organismes élémentaires aquatiques.
  • Rapport sur les progrès et la marche de la physiologie générale en France, Claude Bernard, éd. Collège de France, 1979, p. 41


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