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{{citation|citation=Si l'on arrive pas, ou bien à ce que les philosophes règnent dans les cités, ou bien à ce que ceux qui à présent sont nommés rois et hommes puissants philosophent de manière authentique et satisfaisante, et que coïncident l'un avec l'autre pouvoir politique et philosophie; et à ce que les nombreuses natures de ceux qui à présent se dirigent séparément vers l'une ou l'autre carrière en soient empêchées par la contrainte, il n'y aura pas de cesse aux maux des cités, ni non plus il me semble, du genre humain.}}
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| citation = Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants,
lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,
lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus,
au-dessus d'eux l'autorité de personne,
alors c'est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie.
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Version du 20 novembre 2008 à 14:27

Platon.

Platon (427 av. J.-C./348 av. J.-C.) est un philosophe grec, disciple de Socrate.

La République

Le contraire de cette injustice serait donc la justice, qui consisterait pour chaque classe - celle de l'homme d'affaire, celle du militaire auxiliaire, celle du gardien - à exercer ses propres activités dans la cité ; c'est cela qui rendrait la cité juste. [...] Une cité semblait précisément être juste quand les trois groupes naturels présents en elle exerçaient chacun sa tâche propre, et elle nous semblait modérée, ou encore courageuse et sage, en raison d'affections et de dispositions particulières de ces mêmes groupes.
  • La République (IVème siècle av. J.-C.), Platon, éd. GF Flammarion, 2002, partie IV, (434c-435b), p. 239


Que quelqu'un tombe dans une petite piscine ou qu'il tombe en pleine mer, il n'en devra pas moins nager.
  • La République (IVème siècle av. J.-C.), Platon, éd. GF Flammarion, 2002, partie V, (453d), p. 267


Aucun homme libre ne doit s'engager dans l'apprentissage de quelque connaissance que ce soit comme un esclave.
  • La République (IVème siècle av. J.-C.), Platon, éd. GF Flammarion, 2002, partie VII, (536e), p. 393


Si l'on arrive pas, ou bien à ce que les philosophes règnent dans les cités, ou bien à ce que ceux qui à présent sont nommés rois et hommes puissants philosophent de manière authentique et satisfaisante, et que coïncident l'un avec l'autre pouvoir politique et philosophie; et à ce que les nombreuses natures de ceux qui à présent se dirigent séparément vers l'une ou l'autre carrière en soient empêchées par la contrainte, il n'y aura pas de cesse aux maux des cités, ni non plus il me semble, du genre humain.
  • La République (IVème siècle av. J.-C.), Platon (trad. Pierre Pachet), éd. Folio essais, 1993, partie V, 473d, p. 293


Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants,

lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu'ils ne reconnaissent plus, au-dessus d'eux l'autorité de personne,

alors c'est là en toute jeunesse et en toute beauté, le début de la tyrannie.

Apologie de Socrate

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue.
  • Apologie de Socrate - Criton - Phédon, Platon (trad. Émile Chambry), éd. Garnier-Flammarion, 1965, p. 51


Il n'y a pas de mal possible pour l'homme de bien, ni pendant sa vie, ni après sa mort.
  • Apologie de Socrate - Criton - Phédon, Platon (trad. Émile Chambry), éd. Garnier-Flammarion, 1965, p. 54


Mais voici l'heure de nous en aller, moi pour mourir, vous pour vivre. Qui de nous a le meilleur partage, nul ne le sait, excepté le dieu.
  • Apologie de Socrate - Criton - Phédon, Platon (trad. Émile Chambry), éd. Garnier-Flammarion, 1965, p. 55


Phédon

Socrate à Cébès : Il ne faut pas se tuer avant que Dieu nous en impose la nécessité, comme il le fait aujourd'hui pour moi.
  • Apologie de Socrate - Criton - Phédon, Platon (trad. Émile Chambry), éd. Garnier-Flammarion, 1965, p. 110