« Tzvetan Todorov » : différence entre les versions
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Version du 21 septembre 2008 à 12:44
Tzvetan Todorov, né le 1er mars 1939 à Sofia en Bulgarie, est un essayiste et historien français d'origine bulgare.
La peur des barbares, 2008
[C]e n'est pas parce que leurs ançêtres ont contribué à l'épanouïssement culturel européen (ou à celui de leurs pays d'origine) que nous devons respecter aujourd'hui les enfants des immigrés maliens ou marocains, roumains ou turcs; c'est parce qu'ils sont des êtres humains au même titre que les autres. Les respect pour la dignité humaine ne se mérite pas, il est une donnée préalable.
- La peur des barbares, Tzvetan Todorov, éd. robert Laffont, 2008, p. 112
Seuls les Etats totalitaires rendent obligatoire l'amour de la patrie.
- La peur des barbares, Tzvetan Todorov, éd. robert Laffont, 2008, p. 121
L'Europe a toujours énormément emprunté (et prêté) à ses voisins. Pour ce qui concerne l'apport des populations habitant les rives du sud de la Méditerranée, on peut à peine parler d'extériorité. Les terres d'Afrique du Nord font partie de l'Empire romain, et les Berbères qui les habitent fournissent à ce dernier des empereurs comme, plus tard, des Pères de l'Eglise. Dans l'Espagne occupée par les Maures s'épanouit une civilisation musulmane tolérante, par l'intermédiaire de laquelle passe aux autres Européens une bonne partie de l'héritage grec classique.
- La peur des barbares, Tzvetan Todorov, éd. robert Laffont, 2008, p. 257
Nous et les autres, 1989
Il est très rare que l'ethnie à laquelle appartient l'auteur racialiste ne se trouve pas au sommet de sa hiérachie.
- Nous et les autres, Tzvetan Todorov, éd. Seuil, 1989, p. 137
Le règne de l'égalité chez soi n'empêche pas d'être esclavagiste ou colonialiste à l'extérieur : telle est la logique du patriotisme.
- Nous et les autres, Tzvetan Todorov, éd. Seuil, 1989, p. 249
Quel est le défaut inhérent au patriotisme ? C'est que, en préférant une partie de l'humanité au reste, le citoyen transgresse le principe fondamental de la morale, celui de l'universalité : sans le dire ouvertement, il admet que les hommes ne sont pas égaux. [...] la vraie morale, la vraie justice, la vraie vertu présupposent l'universalité, et donc l'égalité des droits.
- Nous et les autres, Tzvetan Todorov, éd. Seuil, 1989, p. 251
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