« Voltaire » : différence entre les versions
→Voir aussi : typo |
m robot Ajoute: ar:فولتير |
||
Ligne 449 : | Ligne 449 : | ||
[[af:Voltaire]] |
[[af:Voltaire]] |
||
[[ar:فولتير]] |
|||
[[bg:Волтер]] |
[[bg:Волтер]] |
||
[[bs:Voltaire]] |
[[bs:Voltaire]] |
Version du 17 septembre 2008 à 02:25
Voltaire (21 novembre 1694 — 30 mai 1778) est un écrivain et philosophe français.
Contes et romans
- « Zadig ou la Destinée, histoire orientale » (1747), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 64, chap. 10 (« Le ministre »), p. 27 (texte intégral sur Wikisource)
- Zadig ou la Destinée, histoire orientale (1752), Voltaire, éd. Flammarion, coll. « Librio », 2004, chap. « Le Brigand », p. 43 (texte intégral sur Wikisource)
- « L'Ingénu » (1767), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 65, chap. 13 (« La belle Saint-Yves va à Versailles »), p. 60 (texte intégral sur Wikisource)
- Micromégas (1752), Voltaire, éd. Hachette, coll. « Classiques Hachette », 1991 (ISBN 2-01-017875-0), chap. 7 (« Conversation avec les hommes »), p. 123 (texte intégral sur Wikisource)
- Zadig ou la Destinée, histoire orientale (1752), Voltaire, éd. Maxi poche, coll. « contes et nouvelles », 2005 (ISBN 2743409614), chap. « L'Hermite », p. 89 (texte intégral sur Wikisource)
Candide, ou l'Optimisme
- Voir le recueil de citations : Candide, ou l'Optimisme
- Candide, ou l'Optimisme (1759), Voltaire, éd. Hachette, coll. « Classiques Hachette », 1991 (ISBN 2-01-017875-0), chap. 19 (« Ce qui leur arriva à Surinam, et comment Candide fit connaissance avec Martin », p. 104 (texte intégral sur Wikisource)
- Candide, ou l'Optimisme, Voltaire, éd. de la Sirène, 1913, chap. 19 (« Ce qui leur arriva à Surinam et comment Candide fit connaissance avec Martin. »), p. 138 (texte intégral sur Wikisource)
- La citation complète est : « Vous savez que ces deux nations sont en guerre pour quelques arpents de neige vers le Canada, et qu'elles dépensent pour cette belle guerre beaucoup plus que tout le Canada ne vaut. » Parce qu'elle exprime la vision caricaturale qui avait cours en certains milieux de la France métropolitaine de l'époque, cette expression s'est intégrée à la culture populaire canadienne et elle est régulièrement citée par les Canadiens. (voir l'article sur Wikipédia)
- Candide, ou l'Optimisme, Voltaire, éd. de la Sirène, 1913, chap. 23 (« Ils vont sur les côtés d'Angleterre, ce qu'ils y voyent. », p. 181 (texte intégral sur Wikisource)
- Candide, ou l'Optimisme cité dans XVIIIe siècle (1970), André Lagarde et Laurent Michard, éd. Bordas, 1985 (ISBN 18346S[à vérifier : ISBN invalide]), chap. 30 (« Conclusion »), p. 168 (texte intégral sur Wikisource)
- Candide, ou l'Optimisme, Voltaire, éd. Pocket, 2004, chap. 30 (« Conclusion »), p. 154 (texte intégral sur Wikisource)
Poésie
Ont porté trop souvent le même caractère ;
Ils ont même courage, ils ont mêmes désirs.
Le crime a ses héros ; l'erreur a ses martyrs.
Du vrai zèle et du faux vains juges que nous sommes !
Souvent les scélérats ressemblent aux grands hommes.
- La Henriade (1723), Voltaire, éd. Lecointe, coll. « Nouvelle bibliothèque des classiques français », 1835, chant 5, p. 96, vers 169-202
Si l'homme a des tyrans, il les doît détrôner.
- « Discours en vers sur l'homme » (1734), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Thourneisen, 1791, t. 14, troisième discours (« De l'envie »), p. 23
- Épîtres (1769), Voltaire, éd. Garnier, 1877, épître 104, p. 403 (texte intégral sur Wikisource)
Un moucheron qui respire.
- « Le Précis de l’Ecclésiaste » (1759), dans Collection complète des œuvres de Monsieur de Voltaire, Voltaire, éd. Amsterdam, « aux dépens de la Compagnie », 1764, t. 18, 2e partie, p. 442
Essais
- « Dictionnaire philosophique » (1764), dans Œuvres complètes, Voltaire, éd. Elibron Classics, 2004, t. 26, article « Orthographe », p. 109
- « Dictionnaire philosophique » (1764), dans Œuvres complètes, Voltaire, éd. Elibron Classics, 2004, t. 26, article « De Prior, du poème singulier d'Hudibras et du doyen Swift », p. 260
- Dictionnaire philosophique, Voltaire, éd. Imprimerie nationale, coll. « La Salamandre », 1994, article « Fanatisme », p. 256
- Dictionnaire philosophique, Voltaire, éd. Imprimerie nationale, coll. « La Salamandre », 1994, article « Fanatisme », p. 254
- « Dictionnaire philosophique », dans Œuvres complètes de Voltaire, éd. Garnier frères, 1877, vol. 19, article « Homme », p. 375 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Traité sur la tolérance, Voltaire, éd. GF-Flammarion, 1989 (ISBN 2-08-070552-0), chap. XX, p. 129-130 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Le Siècle de Louis XIV, Voltaire, éd. Garnier Frères, 1930, t. 1, chap. VI, p. 90 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- « Préface de l’Essai sur l’Histoire universelle » (1754), dans Oeuvres complètes de Voltaire, Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 24, p. 49
- Dictionnaire philosophique (1764), Voltaire, éd. Menard et Desenne, 1827, t. 11, article « Patrie », p. 236-237
- Dictionnaire philosophique, Voltaire, éd. Lequien fils, 1829, t. 2, article « Augustin», p. 212
Théâtre
- « Zaïre » (1732), dans Théâtre de Voltaire, Voltaire, éd. Furne et compagnie, 1861, acte premier, scène 1, p. 143
(citation d'Ovide extraite de L'art d'aimer (3, 390): Ignoti nulla cupido)
- « L'Enfant prodigue », dans Œuvres complètes de Voltaire, éd. Garnier frères, 1877, vol. 3, préface de l'édition de 1738, p. 445 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Correspondances
- Épîtres (1769), Voltaire, éd. Garnier, 1877, épître 104, p. 403 (texte intégral sur Wikisource)
- « Lettre LXII à M. Charles Pinot Duclos » (11 août 1760), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 86, p. 123
- « Lettre XII à M. d'Alembert » (5 avril 1765), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 98, p. 23
- « Lettre XXXVIII à M. Thiriot » (30 juin 1760), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 86, p. 78
- réponse de Voltaire à l'auteur qui lui reprochait de considérer Mahomet comme un grand homme
- « Lettre civile et honnête a l’auteur malhonnête de la "Critique de l’histoire universelle de M. de voltaire" » (1760), dans Correspondances(1760-61), Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 24, p. 164
- « Lettre à Madame la comtesse de Lutzelbourg », dans Œuvres complètes de Voltaire, éd. Garnier frères, 1877, vol. 40, 19 mars 1760, lettre 4074, p. 332 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- « Lettre à Frédéric II, roi de Prusse » (5 janvier 1767), dans Correspondances(1767-68), Voltaire, éd. Moland, 1875, t. 45, vol. 13, p. 11
qui ont porté votre langue jusqu'à Moscou. C'est bien la peine d'avoir tant d'académies pour devenir barbares! Ma juste indignation, mes anges, est égale à la tendresse respectueuse que j'ai pour vous, et qui fait la consolation de mes vieux jours.
- « Lettre à M. Le Comte D'Argental. » (2 septembre 1767), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Lefèvre, 1833, t. 64, p. 351
que ses bras pour vivre. Je doute que cet ordre de citoyens ait jamais le temps ni la capacité de s'instruire; ils mourraient de faim avant de devenir philosophes. Il me paraît essentiel qu'il y ait des gueux ignorants. Si vous faisiez valoir comme moi une terre, et si vous aviez des charrues, vous seriez bien de mon avis. Ce n'est pas le manœuvre qu'il faut instruire, c'est le bon bourgeois, c'est l'habitant des villes; [...] Quand la populace se mêle de raisonner, tout est perdu.
- « Lettre à M. Damillaville » (1er avril 1766), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Lefèvre, 1828, t. 69, p. 131
- « Lettre à M. Tabareau » (A Ferney, 3 février 1769), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Delagrave, 1885, t. 69, p. 428
- « Lettre à d'Amilaville » (19 mars 1766), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1862, t. 31, p. 164
treize ans.
- « Lettre à d'Alembert » (7 aout 1766), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Delagrave, 1862, t. 30, p. 233
- « Lettre au Maréchal Duc de Richelieu » (11 juillet 1770), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1861, t. 33, p. 209
que ridicules.
- « Lettre au Maréchal Duc de Richelieu » (13 février 1771), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1861, t. 33, p. 349
- « Lettre à d'Alembert » (8 avril 1771), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1861, t. 33, p. 385
- « Lettre à Frédéric II de Prusse » (janvier 1737), dans Oeuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Baudouin frères, 1828, t. 73, p. 40
- « Lettre à Frédéric II de Prusse » (29 aout 1742), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Hachette, 1861, t. 26, p. 74
faut mentir comme un diable, non pas timidement, non pas pour un temps mais hardiment et toujours.
- « Lettre à Thiriot » (21 octobre 1736), dans Œuvres de Voltaire, Voltaire, éd. Firmin Didot, 1830, t. 52, p. 326
Sottisier
- Le Sottisier, Voltaire, éd. Garnier, 1883, p. 150
- Le Sottisier, Voltaire, éd. Garnier, 1883, p. 164
- Le Sottisier, Voltaire, éd. Garnier, 1883, p. 241
- Le Sottisier, Voltaire, éd. Garnier, 1883, p. 279
Citations apocryphes
- « Vie de Voltaire », Condorcet (1789), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 100, p. 181
Note : Condorcet attribue cette citation à Voltaire, précisant qu'elle est issue de Questions sur les miracles ; cependant, elle ne se retrouve pas dans cette œuvre. On y trouve en revanche une citation très proche :
- « Questions sur les miracles » (1765), dans Œuvres complètes de M. de Voltaire, Voltaire, éd. Sanson et compagnie, 1792, t. 67, lettre 11, p. 403
Citations sur Voltaire
a perdu ma patrie; je le haïrais davantage si je le méprisais moins. Je ne vois dans ses grands talents qu'un opprobre de plus qui le déshonore par l'indigne usage qu'il en fait. Ses talents ne lui servent, ainsi que ses richesses, qu'à nourrir la dépravation de son coeur [...] Ce fanfaron d'impiété, ce beau génie et cette ame basse, cet homme si grand par ses talents , et si vil par leur usage, nous laissera de longs et cruels souvenirs de son séjour parmi nous. La ruine des moeurs, la perte de la liberté, qui en est la suite inévitable, seront chez nos neveux les monuments de sa gloire et de sa reconnaissance. S'il reste dans leur cour quelque amour pour la patrie, ils détesteront sa mémoire, et il en sera plus souvent maudit qu'admiré.
- Oeuvres complètes de J. J. Rousseau, J. J. Rousseau, éd. Dalibon, 1825, t. 23, p. 116,170
flagorneries, écrivain scandaleux qui pervertit la jeunesse par les leçons d'une fausse philosophie, et dont le coeur fut le trône de l'envie, de l'avarice, de la malignité, de la vengeance, de la perfidie et de toutes les passions qui dégradent la nature humaine !
- Jean-Paul Marat, 6 avril 1791, dans Ami du Peuple, paru Histoire des causes de la Révolution française, Plon, 1856, t.2, p.4, Bernard Adolphe Granier de Cassagnac.
n'aima pas assez le peuple. [...] sa pitié n'eut jamais rien d'actif et qui vînt d'un sentiment démocratique; c'était une pitié de grand seigneur mêlé de hauteur et de mépris. [...] En revanche, on sait jusqu'où il fit descendre, à l'égard des grands, l'humilité de ses hommages ; dans quelles puériles jouissances la faveur des cours retint sa vanité captive, et combien il aimait à se parer du titre de gentilhomme de la chambre. [...] Calculées ou sincères , de semblables adulations étaient sans dignité; et Voltaire ne se serait jamais abaissé jusque-là, s'il avait eu ce généreux orgueil qui se puise dans le sentiment de l'égalité. Mais né d'ailleurs avec une nature souple, il se trouva, dès son entrée dans la vie active, égaré parmi les Vendôme, les Richelieu, les Conti, les La Fare, les Chaulieu; et dans ce cercle, où l'art du courtisan s'apprenait à l'école du bon goût, il perdit tout ce qui constitue les fiers caractères et les âmes viriles. [...] Voltaire n'était pas fait, on le voit, pour chercher dans une révolution politique et sociale le salut du peuple. Changer hardiment, profondément, les conditions matérielles de l'État et de la société, il n'y songeait même pas.
- Histoire de la révolution française, Louis Blanc, éd. Langlois et Leelereq, 1847, t. 1, p. 355-359
les choses, ni la vérité, ni la grandeur des passions.
- Napoléon Bonaparte, février 1816, dans Mémorial de Sainte-Hélène, paru Mémorial de Sainte-Hélène, Dépot du Mémorial, 1824, t.2, p.343, Las Cases.
Voir aussi
Autres projets: