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Version du 17 septembre 2008 à 01:58

Jules Michelet (21 août 17989 février 1874) est un historien français.

Histoire de France, 1833-1867

[N]ul doute que notre patrie ne doive beaucoup à l'influence étrangère. Toutes les races du monde ont contribué pour doter cette Pandore. [...] Races sur races, peuples sur peuples.
  • Histoire de France, Jules Michelet, éd. Hachette, 1835, t. 1, p. 129-133


La France a fait la France, et l'élément fatal de race m'y semble secondaire. Elle est fille de sa liberté. Dans le progrès humain, la part essentielle est à la force vive, qu'on appelle homme. L'homme est son propre Prométhée.
  • « Histoire de France », dans Œuvres complètes, Jules Michelet, éd. Flammarion, 1893-1894, t. 1, préface de 1869, p. VIII


C'est que l'histoire, dans le progrès du temps, fait l'historien bien plus qu'elle n'est faite par lui. Mon livre m'a créé. C'est moi qui fus son œuvre. Ce fils a fait son père.
  • « Histoire de France », dans Œuvres complètes, Jules Michelet, éd. Flammarion, 1893-1894, t. 1, préface de 1869, p. X


L'histoire de France commence avec la langue française. La langue est le signe principal d'une nationalité.
  • Histoire de France, Jules Michelet, éd. Chamerot, 1861, t. 2, livre III (« Tableau de la France »), p. 1


L'Angleterre est un empire, l'Allemagne un pays, une race ; la France est une personne.
  • Histoire de France, Jules Michelet, éd. Chamerot, 1861, t. 2, livre III (« Tableau de la France »), « Centralisation », p. 103


Chaque homme est une humanité, une histoire universelle.
  • Histoire de France, Jules Michelet, éd. Chamerot, 1861, vol. 4, livre VIII, chap. 1er (« Le duc d'Orléans, le duc de Bourgogne »), « 1407 (23 nov.) Jean-sans-Peur le fait assassiner », p. 103


Où paraissent les chrétiens, paraît le désert; où sont les Arabes, l'eau et la vie jaillissent de toutes parts, les ruisseaux courent, la terre verdit, devient un jardin de fleurs. Et le champ de l'intelligence aussi fleurit. Barbares, que serions-nous sans eux?.
  • Histoire de France au XVIe siècle, Jules Michelet, éd. Chamerot, 1857, t. 7, Renaissance, p. 161


Les Arabes ont fait au monde le plus riche présent dont aucun génie de peuple ait doué le genre humain. Si les Grecs lui ont donné le mécanisme logique, les Arabes lui ont donné la logique du nombre, l'arithmétique et l'algèbre, l'indispensable instrument des sciences.
  • Histoire de France au XVIe siècle, Jules Michelet, éd. Chamerot, 1857, t. 7, Renaissance, p. 162


Histoire du XIXe siècle, 1874

Un spirituel Anglais, M. Disraeli, voudrait faire croire Bonaparte Juif d'origine. Et comme la Corse fut autrefois peuplée par les Sémites d'Afrique, Arabes, Carthaginois ou Maures, Maranes, disent les Espagnols, il semble appartenir à ceux-ci plus qu'aux Italiens. L'amour de thésauriser, tant de millions entassés aux caves des Tuileries, cela sent aussi le Marane. De Pradt dit à merveille : "L'Empereur est tout ruse, ruse doublée de force. Mais il attache plus de prix à sa ruse. Pour lui, triompher n'est rien; c'est attraper qui est tout : "Je suis fin" m'a-t-il cent fois."
  • Histoire du XIXe siècle (1874), Jules Michelet, éd. Adamant Media Corporation, 2002, t. 3-Jusqu'à Waterloo, p. 421


Introduction à l'histoire universelle, 1831

Avec le monde a commencé une guerre qui doit finir avec le monde, et pas avant : celle de l'homme contre la nature, de l'esprit contre la matière, de la liberté contre la fatalité. L'histoire n'est pas autre chose que le récit de cette interminable lutte.
  • Introduction à l'histoire universelle, Jules Michelet, éd. Hachette, 1843, p. 9


Son génie propre [à la France] est précisément dans ce que les étrangers, les provinciaux même, appellent insignifiance et indifférence, et qu'on doit plutôt nommer une aptitude, une capacité, une réceptivité universelle. [...] C'est là la supériorité de la France centrale sur les provinces, de la France entière sur l'Europe. Cette fusion intime des races constitue l'identité de notre nation, sa personnalité.
  • Introduction à l'histoire universelle, Jules Michelet, éd. Wahlen, 1834, t. 1, p. 75-76


Des Jésuites, 1843

La liberté c'est l'homme. — Même pour se soumettre, il faut être libre ; pour se donner, il faut être à soi.
  • Des Jésuites, Jules Michelet, Edgar Guinet, éd. Hachette, 1845, IVe leçon (« Liberté, fécondité »), p. 81


Le Peuple, 1845

Par devant l'Europe, la France, sachez-le, n'aura jamais qu'un seul nom, inexpiable, qui est son vrai nom éternel : La Révolution.
  • Le Peuple, Jules Michelet, éd. Paulin, 1846, « À M. Edgar Quinet », p. XLIII


Quelle est la première partie de là politique ? L'éducation. La seconde ? L'éducation. Et la troisième ? L'éducation.
  • Le Peuple, Jules Michelet, éd. Paulin, 1846, chap. IX (« Dieu en la patrie. La jeune patrie de l'avenir. »), « La politique identique à l'éducation », p. 310


Histoire de la Révolution française, 1847-1853

L'époque humaine et bienveillante de notre Révolution a pour acteur le peuple même, le peuple entier, tout le monde. Et l'époque des violences, l'époque des actes sanguinaires où plus tard le danger la pousse, n'a pour acteurs qu'un nombre d'hommes minime, infiniment petit.
  • Histoire de la Révolution française, Jules Michelet, éd. Chamerot, 1850, t. 1er, p. XVI


Ceux qui vivent, vivent d'une idée ; les autres, ce sont les morts.
  • Histoire de la Révolution française, Jules Michelet, éd. Chamerot, 1850, t. 5, livre IX, chap. V (« Le procès du roi. Essai de la gauche pour terroriser la droite. Saint-Just »), p. 94


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