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Version du 13 septembre 2008 à 14:30

Molière

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, est un auteur et un acteur français de théâtre du XVIIe siècle, baptisé le 15 janvier 1622 (date de naissance indéterminée) et mort le 17 février 1673.

L'Étourdi ou les Contretemps, 1653

   Anselme :
Les dettes aujourd'hui, quelque soin qu'on emploie
sont comme les enfants, que l'on conçoit en joie,
Et dont avec peine on fait l'accouchement.
L'argent dans une bourse entre agréablement ;
Mais le terme venu que nous devons le rendre,
C'est lors que les douleurs commencent à nous prendre.


Le Dépit amoureux, 1656

Mascarille : On ne meurt qu'une fois, et c'est pour si longtemps !…


Les Précieuses ridicules, 1659

Le marquis de Mascarille à Magdelon et Cathos : Les gens de qualité savent tout sans avoir jamais rien appris.


L'École des maris, 1661

Il nous faut en riant instruire la jeunesse.


La Critique de l'école des femmes, 1663

Uranie à Dorante : La tragédie, sans doute, est quelque chose de beau quand elle est bien touchée ; mais la comédie a ses charmes, et je tiens que l'une n'est pas moins difficile à faire que l'autre.
  • « La Critique de l'École des femmes » (1663), dans Œuvres, Molière, éd. Hachette, 1876, t. 3, scène VI, p. 351 (texte intégral sur Wikisource)


Le Tartuffe, 1664

Tartuffe à Dorine : Couvrez ce sein que je ne saurais voir :
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
  • Le Tartuffe (12 mai 1664), Molière, éd. Hachette Éducation, coll. « Classiques Hachette », 2006  (ISBN 2-01-017222-1), acte III, scène 2, p. 81, vers 861-863


Tartuffe à Elmire : Ah ! pour être dévot, je n'en suis pas moins homme ;
  • Le Tartuffe (12 mai 1664), Molière, éd. Hachette Éducation, coll. « Classiques Hachette », 2006  (ISBN 2-01-017222-1), acte III, scène 3, p. 86, vers 966


Orgon à Mme Pernelle :

Je l’ai vu, dis-je, vu, de mes propres yeux vu,
Ce qu’on appelle vu. Faut-il vous le rebattre

Aux oreilles cent fois, et crier comme quatre ?
  • Le Tartuffe (12 mai 1664), Molière, éd. Hachette Éducation, coll. « Classiques Hachette », 2006  (ISBN 2-01-017222-1), acte V, scène 3, p. ??, vers 1676-1678


Le Misanthrope, 1666

Alceste à Philinte : Je veux qu'on soit sincère, et qu'en homme d'honneur
On ne lâche aucun mot qui ne parte du cœur.


Alceste : […] On ne voit pas les cœurs.


Amphitryon, 1668

   Sosie :
La faiblesse humaine est d'avoir
Des curiosités d'apprendre
Ce qu'on ne voudrait pas savoir.


L'Avare ou l'École du mensonge, 1668

Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger.


Les Femmes savantes, 1672

Martine : […] Qui veut noyer son chien l'accuse de la rage.


Philaminte : La grammaire qui sait régenter jusqu'aux rois,


Clitandre : [Qu']un sot savant est sot plus qu'un sot ignorant.


Le notaire : Deux époux !
C'est trop pour la coutume.


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