« Daniel Pennac » : différence entre les versions
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Benjamin Malaussène est bouc émissaire. Pas officiellement, bien sûr... sur le papier, il est vérificateur technique: il vérifie que le matériel fourni par le magasin pour lequel il travaille est fiable. Mais dans les faits, il ne vérifie rien, et se contente, lorsqu'un client se présente au bureau des réclamations, de tout prendre sur le dos: son supérieur le fait appeler par le haut-parleur du magasin. Il entre dans son bureau, et se fait rudoyer par son chef, qui le traite d'incapable, lui demande s'il est conscient des conséquences de son incompétence, et finit par le renvoyer dans une marée de réflexions injurieuses. Et là, miracle: le client prend pitié, retire sa plainte, et se contente de faire remplacer son produit. |
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. Il est le frère aîné d'une grande tribu: sa mère est éternellement enceinte et en vadrouille. Il a une première sœur qui hésite à faire sauter ses jumeaux (Louna), une deuxième qui prédit l'avenir (Thérèse), une troisième qui photographie l'horreur quotidienne (Clara), et deux frères, un qui fait exploser son collège (Jérémy), et le petit dernier, avec ses lunettes roses, qui rêve et dessine des ogres Noël. |
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Mais la vie « tranquille » qu'il mène à Belleville, dans l'ancienne quincaillerie qui lui sert de maison, va être bouleversée par des bombes qui vont exploser dans son magasin, juste sous son nez. Et son état secret de bouc émissaire va faire de lui le meilleur suspect pour les enquêteurs de la police judiciaire, ainsi que le souffre douleur de ses collègues. |
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Avec son amie Tante Julia (le nom qu’il donne à toutes ces conquêtes amoureuses) et Clara, ils vont écrire un article sur le métier de Bouc-émissaire pour le journal dans lequel Julia travaille: L’Actuel. |
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Chaque soir, lorsqu’il est avec sa famille, il raconte une histoire remettant en scéne, de manière uniquement ironique, les explosions de bombe mêllé au comportement des personnes qui l’entourent (sa famille, ses collègues, les inspecteurs). Sa famille va écrire et envoyer à des éditeurs cette histoire, ce qui va renforcer la méfiance des inspecteurs. Il finit par comprendre qui fait exploser les bombes et va tout faire pour prouver son innocence dans cette enquête. |
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Version du 2 mars 2008 à 12:25
Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est un écrivain français né à Casablanca, au Maroc en 1944.
Au bonheur des ogres, 1985
- Au bonheur des ogres, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1985 (ISBN 2-07-040369-6), p. 16 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Au bonheur des ogres, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1985 (ISBN 2-07-040369-6), p. 36 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Au bonheur des ogres, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1985 (ISBN 2-07-040369-6), p. 151 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Au bonheur des ogres, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1985 (ISBN 2-07-040369-6), p. 157 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Au bonheur des ogres, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1985 (ISBN 2-07-040369-6), p. 169 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
La Fée carabine, 1987
- La Fée carabine, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1997 (ISBN 2-07-040370-X), p. 46 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- La Fée carabine, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1997 (ISBN 2-07-040370-X), p. 80 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- La Fée carabine, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1997 (ISBN 2-07-040370-X), p. 159 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- La Fée carabine, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1997 (ISBN 2-07-040370-X), p. 224 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- La Fée carabine, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1997 (ISBN 2-07-040370-X), p. 283 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Résumé: Benjamin Malaussène est bouc émissaire. Pas officiellement, bien sûr... sur le papier, il est vérificateur technique: il vérifie que le matériel fourni par le magasin pour lequel il travaille est fiable. Mais dans les faits, il ne vérifie rien, et se contente, lorsqu'un client se présente au bureau des réclamations, de tout prendre sur le dos: son supérieur le fait appeler par le haut-parleur du magasin. Il entre dans son bureau, et se fait rudoyer par son chef, qui le traite d'incapable, lui demande s'il est conscient des conséquences de son incompétence, et finit par le renvoyer dans une marée de réflexions injurieuses. Et là, miracle: le client prend pitié, retire sa plainte, et se contente de faire remplacer son produit.
. Il est le frère aîné d'une grande tribu: sa mère est éternellement enceinte et en vadrouille. Il a une première sœur qui hésite à faire sauter ses jumeaux (Louna), une deuxième qui prédit l'avenir (Thérèse), une troisième qui photographie l'horreur quotidienne (Clara), et deux frères, un qui fait exploser son collège (Jérémy), et le petit dernier, avec ses lunettes roses, qui rêve et dessine des ogres Noël.
Mais la vie « tranquille » qu'il mène à Belleville, dans l'ancienne quincaillerie qui lui sert de maison, va être bouleversée par des bombes qui vont exploser dans son magasin, juste sous son nez. Et son état secret de bouc émissaire va faire de lui le meilleur suspect pour les enquêteurs de la police judiciaire, ainsi que le souffre douleur de ses collègues.
Avec son amie Tante Julia (le nom qu’il donne à toutes ces conquêtes amoureuses) et Clara, ils vont écrire un article sur le métier de Bouc-émissaire pour le journal dans lequel Julia travaille: L’Actuel.
Chaque soir, lorsqu’il est avec sa famille, il raconte une histoire remettant en scéne, de manière uniquement ironique, les explosions de bombe mêllé au comportement des personnes qui l’entourent (sa famille, ses collègues, les inspecteurs). Sa famille va écrire et envoyer à des éditeurs cette histoire, ce qui va renforcer la méfiance des inspecteurs. Il finit par comprendre qui fait exploser les bombes et va tout faire pour prouver son innocence dans cette enquête.
La Petite Marchande de prose, 1989
Partie I : Le tablier du bouc
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 1, p. 19 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 1, p. 23 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 2, p. 29 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Partie II : Clara se marie
Elle se retourne contre le mur, et elle dit seulement:
– Contente-toi de m'aimer tous les jours.
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 4, p. 48 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
– N'est-ce pas ce que nous faisons tous ?
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 4, p. 52 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 6, p. 62 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Partie III : Pour consoler Clara
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 11, p. 109 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 18, p. 166 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Partie V : Le prix du fil
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 28, p. 244 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Partie VI : La mort est un processus rectiligne
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 37, p. 303 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 38, p. 312 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Comme un roman, 1992
- Comme un roman, Daniel Pennac, éd. NRF Gallimard, 1992, p. 21
- Comme un roman, Daniel Pennac, éd. NRF Gallimard, 1992, p. 53
- Comme un roman, Daniel Pennac, éd. NRF Gallimard, 1992, p. 66
- Comme un roman, Daniel Pennac, éd. NRF Gallimard, 1992, p. 86
- Comme un roman, Daniel Pennac, éd. NRF Gallimard, 1992, p. 125
- Comme un roman, Daniel Pennac, éd. NRF Gallimard, 1992, p. 127
Les droits imprescriptibles du lecteur :
1. Le droit de ne pas lire.
2. Le droit de sauter des pages.
3. Le droit de ne pas finir un livre
4. Le droit de relire.
5. Le droit de lire n’importe quoi.
6. Le droit au bovarysme (maladie textuellement transmissible).
7. Le droit de lire n’importe où.
8. Le droit de grappiller.
9. Le droit de lire à haute voix.
10. Le droit de nous taire.
- Comme un roman, Daniel Pennac, éd. NRF Gallimard, 1992, p. 145
- Comme un roman, Daniel Pennac, éd. NRF Gallimard, 1992, p. 163
- Comme un roman, Daniel Pennac, éd. NRF Gallimard, 1992, p. 175
Chagrin d'école, 2007
- Chagrin d'école, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 2007, partie 1 (« La poubelle de Djibouti »), chap. 8, p. 32
- Chagrin d'école, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 2007, partie 1 (« La poubelle de Djibouti »), chap. 8, p. 37
- Chagrin d'école, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 2007, partie 2 (« Devenir »), chap. 10, p. 70
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