« Victor Hugo » : différence entre les versions
retrait citation trop longue, à réduire et déplacer dans autre article |
sup.citations Bug-Jargal à déplacer |
||
Ligne 70 : | Ligne 70 : | ||
== Roman == |
== Roman == |
||
=== ''[[w:Bug-Jargal|Bug-Jargal]]'', [[w:1818|1818]] === |
|||
{{citation |
|||
|citation=C'était à l'occasion de ce désastreux décret du 15 mai 1791, par lequel l'Assemblée nationale de France admettait les hommes de couleur libres à l'égal partage des droits politiques avec les blancs. |
|||
|précisions = Bug-Jargal a été mis en scène en 1880. La pièce provoqua les pires déchaînements racistes dans la presse, qui fait état des applaudissements des communards au spectacle de la "chienlit nègre". |
|||
}} |
|||
{{réf Livre|titre=Bug-Jargal|auteur=Victor Hugo|éditeur=J. Hetzel|année=1826|page=32|s=Bug-Jargal}} |
|||
{{citation |
|||
|citation=Vous ignorez peut être qu'il existe parmi les noirs de diverses contrées de l'Afrique des nègres doués de je ne sais quel grossier talent de poésie et d'improvisation qui ressemble à la folie. Ces nègres, errant de royaume en royaume, sont, dans ces pays barbares, ce qu'étaient les rhapsodes antiques [...] On les appelle griots. Leurs femmes, les griotes, possédées comme eux d'un démon insensé, accompagnent les chansons barbares de leurs maris par des danses lubriques, et présentent une parodie grotesques des bayadères de l'Hindoustan et des almées égyptiennes. |
|||
}} |
|||
{{réf Livre|titre=Bug-Jargal|auteur=Victor Hugo|éditeur=J. Hetzel|année=1826|page=145|s=Bug-Jargal}} |
|||
=== ''[[w:Claude Gueux|Claude Gueux]]'', [[w:1834|1834]] === |
=== ''[[w:Claude Gueux|Claude Gueux]]'', [[w:1834|1834]] === |
||
{{citation |
{{citation |
Version du 1 janvier 2008 à 15:00
Victor Hugo né le 26 février 1802 à Besançon, mort le 22 mai 1885 à Paris, est le plus important des auteurs romantiques de langue française.
Poésie
Les Châtiments, 1853
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front,
Ceux qui d'un haut destin gravit l'âpre cime,
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime.
- « Les Châtiments », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, Victor Hugo, éd. J. Hetzel, A. Quantin, 1883, t. Poésie. IV, livre IV (« La religion est glorifiée »), poème IX (« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent »), p. 219 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- « Les Châtiments », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, Victor Hugo, éd. J. Hetzel, A. Quantin, 1883, t. Poésie. IV, livre IV (« La religion est glorifiée »), poème IX (« Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent »), p. 219 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Les Contemplations, 1856
- « Les Contemplations », dans Œuvres complètes de Victor Hugo (1856), Victor Hugo, éd. Hetzel/Quantin, 1883, t. Poésie VI, livre VI (« Au bord de l'infini »), poème XXVI (« Ce que dit la bouche d'ombre »), p. 350 (texte intégral sur Wikisource)
Les Chansons des rues et des bois, 1866
Rêver est permis aux vaincus; se souvenir est permis aux solitaires.
- « Les Chansons des rues et des bois », dans Œuvres complètes de Victor Hugo (1866), Victor Hugo, éd. Hetzel/Quantin, 1882, t. Poésie VIII, préface, p. 2 (texte intégral sur Wikisource)
L'Année terrible, 1872
Vous m'offrez la cité, je préfère les bois ;
Car je trouve, voyant les hommes que vous êtes,
Plus de cœur aux rochers, moins de bêtise aux bêtes.
- « L'Année terrible » (1872), dans Œuvres complètes de Victor Hugo, Victor Hugo, éd. J. Hetzel, A. Quantin, 1883, vol. Poésie. XII, Juillet 1871, p. 372 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Les Quatre Vents de l'esprit, 1881
doux et souple aujourd' hui, tremble. — Paix ! dit la guerre.
- « Les Quatre Vents de l'esprit », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, Victor Hugo, éd. J. Hetzel, A. Quantin, 1883, vol. Poésie. XV, livre I (« Le Livre satirique »), poème XXI, p. 90 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Divers
- Océan. Tas de pierres, Victor Hugo, éd. Albin Michel, 1942, p. 454
Roman
Claude Gueux, 1834
Comme huit heures sonnait en ce moment, le bruit du beffroi de l'horloge couvrit sa voix, et le confesseur lui répondit qu'il n'entendait pas.
Claude attendit l'intervalle de deux coups et répéta avec douceur : "Pour les pauvres".
Le huitième coup n'était pas encore sonné que cette noble et intelligente tête était tombée.
- Cette oeuvre s'inscrit dans le combat de Victor Hugo contre la peine de mort.
- Claude Gueux, Victor Hugo, éd. Magnard (Classiques contemporains), 2000, p. 43 lignes 698-706 (texte intégral sur Wikisource)
Les Misérables, 1862
- Voir le recueil de citations : Les Misérables
Les Travailleurs de la mer, 1866
On était perdu. Redoutable blocus que celui-ci : la mer montante. La marée croît insensiblement d’abord, puis violemment. Arrivée aux rochers, la colère la prend, elle écume.
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Première partie : Sieur Clubin, chap. VIII (« La chaise Gild-Holm-'UrV »), livre premier (« De quoi se compose une réputation »), p. 69 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Première partie : Sieur Clubin, chap. I (« la perle au fond du précipice »), livre septième (« Imprudence de faire des questions à un livre »), p. 181 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
L’ouest était surprenant. Il en sortait une muraille. Une grande muraille de nuée, barrant de part en part l’étendue, montait lentement de l’horizon vers le zénith. Cette muraille, rectiligne, verticale, sans une crevasse dans sa hauteur, sans une déchirure à son arête, paraissait bâtie à l’équerre et tirée au cordeau. C’était du nuage ressemblant à du granit. [...]. Cette muraille de l’air montait tout d’une pièce en silence. Pas une ondulation, pas un plissement, pas une saillie qui se déformât ou se déplaçât. Cette immobilité en mouvement était lugubre. Le soleil, blême derrière on ne sait quelle transparence malsaine, éclairait ce linéament d’apocalypse. La nuée envahissait déjà près de la moitié de l’espace. On eût dit l’effrayant talus de l’abîme.
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Deuxième partie : Gilliatt le malin, chap. VI (« Le combat »), livre troisième (« La lutte »), p. 261 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Deuxième partie : Gilliatt le malin, chap. II (« Le monstre »), livre quatrième (« Les doubles fonds de l'obstacle »), p. 278 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Deuxième partie : Gilliatt le malin, chap. II (« Le monstre »), livre quatrième (« Les doubles fonds de l'obstacle »), p. 279 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Troisième partie : Déruchette, chap. II (« Encore la cloche du port »), livre premier (« Nuit et lune »), p. 343 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Gilliatt s’adossa au mur, comme quelqu’un qui chancelle, et très bas, mais très distinctement, il dit :
- Non.
Mess Lethierry eut un soubresaut.
- Comment, non !
Gilliatt répondit :
- Je ne l’aime pas. [...].
- Tu n’aimes pas Déruchette ! C’est donc pour moi que tu jouais du bag pipe ?
Gilliatt, toujours adossé au mur, pâlissait comme un homme qui tout à l’heure ne respirera plus. À mesure qu’il devenait pâle, mess Lethierry devenait rouge.
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Troisième partie : Déruchette, chap. I (« Joie entourée d'angoisses »), livre deuxième (« La reconnaissance en plein despotisme »), p. 317-318 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
En même temps que l’eau infinie autour du rocher gild-holm-’ur, l’immense tranquillité de l’ombre montait dans l’œil profond de Gilliatt.
Le cashmere , devenu imperceptible, était maintenant une tache mêlée à la brume. Il fallait pour le distinguer savoir où il était.
Peu à peu, cette tache, qui n’était plus une forme, pâlit.
Puis elle s’amoindrit.
Puis elle se dissipa.
- « Les Travailleurs de la mer », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie Troisième partie : Déruchette, chap. V (« La grande tombe »), livre troisième (« Départ du Cashmere »), p. 343 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Quatre-vingt-treize, 1874
- Approche, dit-il.
Le canonnier fit un pas.
Le vieillard se tourna vers le comte du Boisberthelot, détacha la croix de Saint-Louis du capitaine, et la noua à la vareuse du canonnier.
- Hurrah ! crièrent les matelots.
Les soldats de marine présentèrent les armes.
Et le vieux passager, montrant du doigt le canonnier ébloui, ajouta :
- Maintenant, qu’on fusille cet homme.
La stupeur succéda à l’acclamation. [...].
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie I (« En Mer »), chap. VI (« Les deux plateaux de la balance »), livre deuxième (« HalmaloLa Corvette Claymore »), p. 814 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Le capitaine marqua sur son carnet le chiffre 52. [...].
Et il écrivit au-dessous du chiffre 52 le chiffre 40 [...].
Le capitaine écrivit au-dessous des premiers chiffres, 160. [...].
Le capitaine avait l’œil fixé sur son carnet et additionnait entre ses dents.
- Cent vingt-huit, cinquante-deux, quarante, cent soixante.
En ce moment La Vieuville remontait sur le pont.
- Chevalier, lui cria le capitaine, nous sommes en présence de trois cent quatre-vingts pièces de canon.
- Soit, dit La Vieuville.
- Vous revenez de l’inspection, La Vieuville ; combien décidément avons-nous de pièces en état de faire feu ?
- Neuf.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie I (« En Mer »), chap. VIII (« 9 = 380 »), livre deuxième (« La Corvette Claymore »), p. 818-819 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie I (« En Mer »), chap. II (« La parole, c’est le Verbe »), livre troisième (« Halmalo »), p. 827 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie II (« À Paris »), chap. I (« La Convention »), livre troisième (« La Convention »), p. 891 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
La Convention a toujours ployé au vent ; mais ce vent sortait de la bouche du peuple et était le souffle de Dieu.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie II (« À Paris »), chap. I (« La Convention »), livre troisième (« La Convention »), p. 907 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Il se retourna, et éclaira de sa lanterne une autre affiche placée en regard de la première sur l'autre battant de la porte. Le voyageur lut :
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. I (« Plus quam civilia bella »), livre deuxième (« Les Trois Enfant »), p. 929 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. XI (« Affreux comme l'antique »), livre deuxième (« Les Trois Enfant »), p. 966 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. I (« La mort passe »), livre quatrième (« La Mère »), p. 966 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. VI (« Situation »), livre quatrième (« La Mère »), p. 996 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citoyen commandant, nous, les hommes du bataillon du Bonnet-Rouge, nous avons une grâce à vous demander.
- Laquelle ?
- De nous faire tuer.
- Ah ! dit Gauvain.
- Voulez-vous avoir cette bonté ?
- Mais... c'est selon, dit Gauvain.
- Voici, commandant. Depuis l'affaire de Dol, vous nous ménagez. Nous sommes encore douze.
- Eh bien ?
- Ça nous humilie.
- Vous êtes la réserve.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. VIII (« Préliminaires »), livre quatrième (« La Mère »), p. 999 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. IX (« Les désespérés »), livre quatrième (« La Mère »), p. 1011 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Tous sont sauvés !
Tous étaient sauvés, en effet, excepté le vieillard. [...]
- Je t'arrête, dit Cimourdain.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. III (« Où l'on voit se réveiller les enfants qu'on a vus se rendormir »), livre cinquième (« In daemone Deus »), p. 1030 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Un cœur effrayant venait d'être vaincu. Etant donné l'homme avec tout ce qui est mauvais en lui, la violence, l'erreur, l'aveuglement, l'opiniâtreté malsaine, l'orgueil, l'égoïsme, Gauvain venait de voir un miracle. La victoire de l'humanité sur l'homme. L'humanité avait vaincu l'inhumain.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. II (« Gauvain pensif »), livre sixième (« C'est après la Victoire qu'a lieu le combat »), p. 1033-1034 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. II (« Gauvain pensif »), livre sixième (« C'est après la Victoire qu'a lieu le combat »), p. 1035 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Vous votez pour que l'accusé soit absous ?
- Je vote, dit Radoub, pour qu'on le fasse général.
- Je vous demande si vous votez pour qu'il soit acquitté.
- Je vote pour qu'on le fasse le premier de la république.
- Sergent Radoub, votez-vous pour que le commandant Gauvain soit acquitté, oui ou non ?
- Je vote pour qu'on me coupe la tête à sa place.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. III (« Les votes »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1053 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. IV (« Après Cimourdain juge, Cimourdain maître »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1054 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. IV (« Après Cimourdain juge, Cimourdain maître »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1054 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. V (« Le cachot »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1057 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Et la femme ? qu'en faites-vous ?
Cimourdain répondit :
- Ce qu'elle est. La servante de l'homme.
- Oui. A une condition.
- Laquelle ?
- C'est que l'homme sera le serviteur de la femme.
- Y penses-tu ? s'écria Cimourdain, l'homme serviteur ! jamais. L'homme est maître. Je n'admets qu'une royauté, celle du foyer. L'homme chez lui est roi.
- Oui. A une condition.
- Laquelle ?
- C'est que la femme y sera reine.
- C'est-à-dire que tu veux pour l'homme et pour la femme...
- L'égalité.
- L'égalité ! y songes-tu ? les deux êtres sont divers.
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. V (« Le cachot »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1057-1058 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. VI (« Cependant le soleil se lève »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1061 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. VI (« Cependant le soleil se lève »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1061 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. VI (« Cependant le soleil se lève »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1064 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- « Quatre-vingt-treize », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), partie III (« En Vendée »), chap. VI (« Cependant le soleil se lève »), livre septième (« Féodalité et Révolution »), p. 1065 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Discours
- « Ateliers nationaux » (20 juin 1848), dans Œuvres complètes de Victor Hugo, Victor Hugo, éd. J. Hetzel, A. Quantin, 1883, vol. Actes et paroles. I, partie Assemblée constituante, p. 214 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Autre genre
L’Archipel de la Manche, 1883
- « L’Archipel de la Manche », dans Œuvres complètes de Victor Hugo, vol. roman III, Victor Hugo, éd. Robert Laffont, 2002 (ISBN 2-221-09672-X), chap. I (« Les anciens cataclysmes »), p. 3 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Autres projets: