« Daniel Pennac » : différence entre les versions
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{{Citation|Ce que je vois dans les yeux de la cliente, maintenant, ne me surprend pas. ''Je l'y vois, elle.'' Il a suffi que je me mette à pleurer pour qu'elle prenne ma place. Compassion. [...] Machine arrière toute. Elle retire sa plainte.}} |
{{Citation|Ce que je vois dans les yeux de la cliente, maintenant, ne me surprend pas. ''Je l'y vois, elle.'' Il a suffi que je me mette à pleurer pour qu'elle prenne ma place. Compassion. [...] Machine arrière toute. Elle retire sa plainte.}} |
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Version du 18 mai 2007 à 12:47
Daniel Pennac, de son vrai nom Daniel Pennacchioni, est un écrivain français né à Casablanca, au Maroc en 1944.
Au bonheur des ogres (1985)
Il existe une fiche de références pour cette œuvre :
[[Référence:Au bonheur des ogres|Au bonheur des ogres]].
[[Référence:Au bonheur des ogres|Au bonheur des ogres]].
Ce que je vois dans les yeux de la cliente, maintenant, ne me surprend pas. Je l'y vois, elle. Il a suffi que je me mette à pleurer pour qu'elle prenne ma place. Compassion. [...] Machine arrière toute. Elle retire sa plainte.
- Au bonheur des ogres, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1985 (ISBN 2-07-040369-6), p. 16 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
La Fée carabine (1987)
On croit qu'on emmène son chien pisser midi et soir. Grave erreur : ce sont les chiens qui nous invitent à la méditation.
- La Fée carabine, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1997 (ISBN 2-07-040370-X), p. 46 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
C'est comme ça, la vie : si vous rencontrez un être humain dans la foule, suivez-le,... suivez-le.
- La Fée carabine, Daniel Pennac, éd. Gallimard, 1997 (ISBN 2-07-040370-X), p. 224 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
La Petite Marchande de prose (1989)
Partie I : Le tablier du bouc
La patience du consolateur tient à ce qu'il a ses propres embêtements.
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 1, p. 19 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Julius le Chien restait assis devant la fenêtre à regarder passer la Seine avec une obstination de peintre japonais. Les meubles avaient valsé autour de lui, son effigie de cristal s'était payé Talleyrand, mais Julius le Chien s'en tapait ; gueule tordue et langue pendante, il regardait passer la Seine, ses péniches, ses cageots, ses godasses, ses amours...
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 1, p. 23 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Vous avez un vice rare : vous compatissez.
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 2, p. 29 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Partie II : Clara se marie
– Toi, je t'aimerai toujours, dis-je
Elle se retourne contre le mur, et elle dit seulement:
– Contente-toi de m'aimer tous les jours.
Elle se retourne contre le mur, et elle dit seulement:
– Contente-toi de m'aimer tous les jours.
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 4, p. 48 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
– Vous voulez dire que vos prisonniers sont en train de construire leurs propres cellules ? s'est exclamée Julie.
– N'est-ce pas ce que nous faisons tous ?
– N'est-ce pas ce que nous faisons tous ?
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 4, p. 52 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Le pire, dans le pire, c'est l'attente du pire
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 6, p. 62 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Partie III : Pour consoler Clara
Être père, c'est devenir manchot.
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 11, p. 109 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
En matière de gloire, la matraque c'est la prime de l'amour.
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 18, p. 166 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Partie V : Le prix du fil
Le fait est que, réduits à rien, les morts nous semblent capables de tout.
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 28, p. 244 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Partie VI : La mort est un processus rectiligne
C'est que, vois-tu, cette fois, je suis bel et bien occupé à mourrir. Je sais, dit comme ça, à la première personne du singulier, c'est à n'y pas croire, et pourtant, à y bien réfléchir, c'est toujours à la première personne du singulier qu'on meurt pour de bon. Et c'est assez inacceptable, il faut bien le reconnaître.
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 37, p. 303 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Et qu'est-ce qu'un procès gagné, si ce n'est une vérité travestie ? Et un procès perdu, sinon le triomphe du mensonge ?
- La Petite Marchande de prose, éd. Gallimard (ISBN 2-07-040368-8), chap. 38, p. 312 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
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