« Charles-Augustin Sainte-Beuve » : différence entre les versions
- 2 categories; + 5 categories using HotCat |
|||
Ligne 25 : | Ligne 25 : | ||
==== Concernant Claire de Duras ==== |
==== Concernant Claire de Duras ==== |
||
{{citation|citation=Il y avait entre les cercles doctrinaires studieux, raisonneurs, bien nobles alors assurément, mais surtout fructueux, et les cercles purement aristocratiques et frivoles, il y avait un intervalle fort marqué, un divorce obstiné et complet ; d'un côté les lumières, les idées modernes, de l'autre le charme ancien, séparés par des prétentions et une morgue réciproque. En quelque endroit pourtant la conciliation devait naître et s'essayer. De même que du sein des rangs royalistes une voix éloquente s'élevait par accès, qui conviait à une chevaleresque alliance la légitimité et la liberté, et qui, dans l'ordre politique, invoquait un idéal de monarchie selon la Charte, de même, tout à côté, et avec plus de réussite, dans la haute compagnie, il se trouvait une femme rare, qui opérait naturellement autour d'elle un compromis merveilleux entre le goût, le ton d'autrefois et les puissances nouvelles. Le salon de Mme de Duras, sa personne, son ascendant, tout ce qui s'y rattache, exprime, on ne saurait mieux, l'époque de la Restauration par un aspect de grande existence encore et d'accès à demi aplani, par un composé d'aristocratie et d'affabilité, de sérieux sans pesanteur, d'esprit brillant et surtout non vulgaire, semi-libéral et progressif insensiblement, par toute cette face d'illusions et de transactions dont on avait ailleurs l'effort et la tentative, et dont on ne sentait là que la grâce. |
{{citation|citation=Il y avait entre les cercles doctrinaires studieux, raisonneurs, bien nobles alors assurément, mais surtout fructueux, et les cercles purement aristocratiques et frivoles, il y avait un intervalle fort marqué, un divorce obstiné et complet ; d'un côté les lumières, les idées modernes, de l'autre le charme ancien, séparés par des prétentions et une morgue réciproque. En quelque endroit pourtant la conciliation devait naître et s'essayer. De même que du sein des rangs royalistes une voix éloquente s'élevait par accès, qui conviait à une chevaleresque alliance la légitimité et la liberté, et qui, dans l'ordre politique, invoquait un idéal de monarchie selon la Charte, de même, tout à côté, et avec plus de réussite, dans la haute compagnie, il se trouvait une femme rare, qui opérait naturellement autour d'elle un compromis merveilleux entre le goût, le ton d'autrefois et les puissances nouvelles. Le salon de Mme de Duras, sa personne, son ascendant, tout ce qui s'y rattache, exprime, on ne saurait mieux, l'époque de la Restauration par un aspect de grande existence encore et d'accès à demi aplani, par un composé d'aristocratie et d'affabilité, de sérieux sans pesanteur, d'esprit brillant et surtout non vulgaire, semi-libéral et progressif insensiblement, par toute cette face d'illusions et de transactions dont on avait ailleurs l'effort et la tentative, et dont on ne sentait là que la grâce. Ç'à été une des productions naturelles de la Restauration, comme ces îles de fleurs formées un moment sur la surface d'un lac, aux endroits où aboutissent, sans trop se heurter, des courants contraires. On a comparé toute la construction un peu artificielle de l'édifice des quinze ans à une sorte de terrasse de Saint-Germain, au bas de laquelle passait sur la grande route le flot populaire, qui finit par la renverser : il y eut sur cette terrasse un coin, et ce ne fut pas le moins attrayant d'ombrage et de perspective, qui mérite de garder le nom de Mme de Duras : il a sa mention assurée dans l'histoire détaillée de ces temps. [Juin 1834]}} |
||
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=105|section=Madame de Duras|ISBN=2-07-039493-X}} |
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=105|section=Madame de Duras|ISBN=2-07-039493-X}} |
||
{{citation|citation=L'idée |
{{citation|citation=L'idée d’''Ourika'', d'''Édouard'', et probablement celle qui anime les autres écrits de Mme de Duras, c'est une idée d'inégalité, soit de nature, soit de position sociale, une idée d'empêchement, d'obstacle entre le désir de l'âme et l'objet mortel ; c'est quelque-chose qui manque et qui dévore, et qui crée une sorte d'envie sur la tendresse ; c'est la laideur et la couleur d'Ourika, la naissance d'Édouard ; mais, dans ces victimes dévorées et jalouses, toujours la générosité triomphe. L'auteur de ces touchants récits aime à exprimer l'impossible et briser les cœurs qu'il préfère, les êtres chéris qu'il a formés : le ciel seulement s'ouvre à la fin pour verser quelque rosée qui rafraîchit. [Juin 1834]}} |
||
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=112|section=Madame de Duras|ISBN=2-07-039493-X}} |
{{Réf Livre|titre=Portraits de Femmes|auteur=Sainte-Beuve|éditeur=Gallimard|collection=Folio Classique|année=1998|page=112|section=Madame de Duras|ISBN=2-07-039493-X}} |
||
Dernière version du 17 mars 2021 à 21:57
Charles-Augustin Sainte-Beuve est un critique littéraire et écrivain français, né le 23 décembre 1804 à Boulogne-sur-Mer et mort le 13 octobre 1869 à Paris.
Citations[modifier]
Portraits de Femmes, 1844[modifier]
Avertissement[modifier]
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Avertissement, p. 37
Concernant le livre de M. Delécluse[modifier]
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Du Roman intime ou mademoiselle de Liron, p. 60
Concernant Adélaïde de Souza[modifier]
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Souza, p. 82
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Souza, p. 85
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Souza, p. 87
Concernant Claire de Duras[modifier]
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Duras, p. 105
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Duras, p. 112
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Duras, p. 116
Concernant Germaine de Staël[modifier]
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 125
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 129
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 131
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 132
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 143
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 143
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 193
- À propos de Coppet.
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 203
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 205
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Staël, p. 206
Concernant Horace[modifier]
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), Madame de Charrière, p. 490
Mes Poisons, 1926[modifier]
En guise de préface[modifier]
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. I. En guise de préface, p. 9
Concernant lui-même[modifier]
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. II. Sur lui-même, p. 21
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. II. Sur lui-même, p. 25
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. II. Sur lui-même, p. 25
Jugements divers[modifier]
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. III. Jugements divers, p. 30
Anecdotes sur Chateaubriand et ses deux Floridiennes, sur Byron et ses deux Albanais.
Oserai-je jamais moi-même imprimer cela ? Quand on arrive à une certaine note de vérité, on offense les gens jusqu'à les faire crier : ils vous lapideraient, s'ils pouvaient.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. III. Jugements divers, p. 30
Mars 1848.
Lamartine règne et plane, Hugo patauge.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. III. Jugements divers, p. 32
La prose de Musset est charmante, au rebours de celle de Victor Hugo qui ne peut se relire.
— Essayez, si vous pouvez, de relire Notre-Dame de Paris.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. III. Jugements divers, p. 32
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. III. Jugements divers, p. 40
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. III. Jugements divers, p. 41
Concernant Victor Hugo[modifier]
Dans ce recueil des Ombres et Rayons, il y a des choses aussi belles que jamais, mais aussi il y en a de plus détestables et d'insupportables vraiment. Conçoit-on par exemple que, parlant de l'amour, et après une longue et assez poétique énumération,
«Aimer, c'est comprendre les cieux,
C'est mettre (qu'on dorme ou qu'on veille)
Une lumière dans ses yeux,
Une musique en son oreille,»
il ajoute comme chose toute simple :
«C'est se chauffer à ce qui bout !»
N'est-ce pas exactement comme si, au plus beau milieu du plus beau salon, on apportait tout d'un coup une marmite ? Il y a désormais force de ces incongruités-là chez Hugo ; ce ne sont plus des taches, ce sont des immondices.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 48
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 50
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 51
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 55
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 58
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 60
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Hugo, p. 63
Concernant Victor Cousin[modifier]
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. IV. Sur Victor Cousin, p. 66
Concernant l'amour et les femmes[modifier]
1864.
Le plaisir crée une franc-maçonnerie charmante. Ceux qui y sont profès se reconnaissent d'un clin d'œil, s'entendent sans avoir besoin de paroles, et il se passe là de ces choses imprévues, sans prélude et sans suites, de ces hasards de rencontre et de mystère qui échappent au récit, mais qui remplissent l'imagination et qui sont un des enchantements de la vie. Ceux qui y ont goûté n'en veulent plus d'autres.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. VIII. Sur l'amour et les femmes, p. 78
Si j'avais un jeune ami à instruire de mon expérience, je lui dirais : — Aimez une coquette, une dévote, une sotte, une grisette, une duchesse. Vous pourrez réussir, et la dompter, la réduire. Mais si vous cherchez quelque bonheur dans l'amour, n'aimez jamais une muse. Là où vous croirez trouver son cœur, vous ne rencontrerez que son talent.
N'aimez pas Corinne — et surtout si Corinne n'est point encore montée au Capitole ; car le Capitole alors est au dedans, et à tout propos, sur tout sujet (et même les plus doux sujets), elle y monte.
Tout amant préfère le sentier, mais Corinne aime la voie romaine.
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. VIII. Sur l'amour et les femmes, p. 80
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. VIII. Sur l'amour et les femmes, p. 82
Concernant George Sand[modifier]
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. XV. Sur George Sand, p. 112
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. XV. Sur George Sand, p. 112
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. XV. Sur George Sand, p. 114
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. XV. Sur George Sand, p. 114
Concernant Balzac[modifier]
- Mes Poisons, Sainte-Beuve, éd. La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2862-3), chap. XVI. Sur Balzac, p. 117
Propos rapportés de Sainte-Beuve et commentaires à ce même sujet[modifier]
Citations concernant Juliette Récamier[modifier]
C'est acquérir des forces que de simplifier sa vie. Mme Récamier fut plus puissante dans sa cellule de l'Abbaye-aux-Bois qu'elle ne l'avait été dans son bel hôtel. «C'est là, dit Sainte-Beuve, que son doux génie, dégagé des complications trop vives, se fit de plus en plus sentir avec bienveillance... L'esprit de parti était alors dans sa violence. Elle désarmait les colères ; elle adoucissait les aspérités ; elle vous ôtait la rudesse et vous inoculait l'indulgence.» Une femme, si elle est belle, un peu coquette et sait écouter, peut beaucoup sur les passions des hommes. Elle obtient tout parce qu'elle n'exige rien. «Être protégé par Mme Récamier fut, pendant plus de trente ans, la plus infaillible des recommandations.» Elle régna sur l'Académie, sur les Facultés, sur les ministères, «et il n'y avait pas jusqu'aux bâtards de son apothicaire et de son portier que cette femme essentiellement bonne et obligeante ne trouvât moyen de convenablement caser dans les bureaux des ministres».
A l'Abbaye-aux-Bois, les amours de Chateaubriand et de Mme Récamier prirent un caractère cérémonieux et public qui rappelle les journées du grand roi.
- Sainte-Beuve cité par le biographe André Maurois en 1938
- René ou la vie de Chateaubriand, André Maurois, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1956 (ISBN 2-246-18904-7), chap. VII « Le partisan », V Un instant de bonheur', p. 276
L'œuvre de Sainte-Beuve appréhendée à son tour par la critique[modifier]
Préface de Portraits de Femmes, 1998[modifier]
- Citation extraite d'une préface rédigée par Gérald Antoine en 1998
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), chap. Préface conçue par Gérald Antoine, Un peintre qui « se mire » en ses modèles, p. 13
- Citation extraite d'une préface rédigée par Gérald Antoine en 1998
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), chap. Préface conçue par Gérald Antoine, Femmes et œuvres : lesquelles choisir ?, p. 15
- Citation extraite d'une préface rédigée par Gérald Antoine en 1998
- Portraits de Femmes, Sainte-Beuve, éd. Gallimard, coll. « Folio Classique », 1998 (ISBN 2-07-039493-X), chap. Préface conçue par Gérald Antoine, Du peintre à son public, p. 32