« John Keats » : différence entre les versions

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=== ''Ode à un rossignol'' ===
{{citation|<poem>Mon cœur souffre, une torpeur accablante s’empare
De mes sens comme si j’avais bu de la ciguë,
Ou vidé une coupe de puissant narcotique
À l’instant même et m’étais plongé dans le Léthé :
Ce n’est pas par envie de ton heureux destin,
Mais parce que je suis enivré de ton bonheur,
Toi, qui, Dryade ailée des arbres.
Dans quelque mélodieux entrelacs
De hêtres verts et d’ombrages infinis
Chantes à plein gosier le calme de l’été.</poem>
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=== ''Ode sur une urne grecque'' ===
{{citation|<poem>Les mélodies entendues sont douces, mais celles qu’on n’entend pas
Sont plus douces encore ; donc, suaves pipeaux, continuez de jouer :
Non pour l’oreille sensuelle, mais des ballades plus chéries.
Des ballades pour l’esprit, sans sonorités ! </poem>
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=== '''Endymion'' (1818) ===
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Son charme s’accroît ; jamais elle ne
Rentrera dans le néant ; toujours au contraire elle nous assurera
Une retraite paisible, un sommeil
Plein de doux rêves, la santé, une respiration égale. </poem>
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Its loveliness increases; it will never
Pass into nothingness; but still will keep
A bower quiet for us, and a sleep
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Version du 15 février 2021 à 14:40

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Portrait de John Keats par William Hilton vers 1822.

John Keats /dʒɒn ˈkiːts/, né à Londres le 31 octobre 1795 et mort à Rome le 23 février 1821, est un poète britannique considéré comme un romantique de la deuxième génération, celle de Lord Byron et de Percy Bysshe Shelley. Il commence à être publié en 1817, soit quatre années avant sa mort de la phtisie, à vingt-cinq ans.

Citations

Après avoir ouvert pour la première fois l'Homère de Chapman (1816)

(...) Souvent j'avais ouï d'une vaste étendue
Qu'Homère au front sourcilleux possède pour domaine ;
Je n'en avais jamais toutefois respiré la sereine pureté
Avant d'entendre la voix haute et forte de Chapman.
Alors il me semble être un guetteur du ciel
Qui voit soudain dans sa vision glisser une planète nouvelle (...)

  • (en)

    (...) Oft of one wide expanse had I been told
    That deep-brow'd Homer ruled as his demesne;
    Yet did I never breathe its pure serene
    Till I heard Chapman speak out loud and bold:
    Then felt I like some watcher of the skies
    When a new planet swims into his ken (...)

  • Extrait du poème Après avoir ouvert pour la première fois l'Homère de Chapman, premier poème de Keats à avoir été publié. Chapman avait publié une traduction anglaise des épopées d'Homère.
  • (en) Selected Poems, Poèmes choisis, John Keats, Albert Laffay (traduction, préface et notes) (trad. Wikipédia), éd. Aubier-Flammarion, coll. « Bilingue Aubier », 1968, p. 141


Ode à un rossignol

Mon cœur souffre, une torpeur accablante s’empare
De mes sens comme si j’avais bu de la ciguë,
Ou vidé une coupe de puissant narcotique
À l’instant même et m’étais plongé dans le Léthé :
Ce n’est pas par envie de ton heureux destin,
Mais parce que je suis enivré de ton bonheur,
Toi, qui, Dryade ailée des arbres.
Dans quelque mélodieux entrelacs
De hêtres verts et d’ombrages infinis
Chantes à plein gosier le calme de l’été.

  • (en)
  • Première strophe du poème.
  • (en) Poèmes et Poésies, John Keats (trad. Paul Gallimard), éd. Mercure de France, 1910, I, p. 143, vers 1-10


Ode sur une urne grecque

Les mélodies entendues sont douces, mais celles qu’on n’entend pas
Sont plus douces encore ; donc, suaves pipeaux, continuez de jouer :
Non pour l’oreille sensuelle, mais des ballades plus chéries.
Des ballades pour l’esprit, sans sonorités !

  • (en)
  • (en) Poèmes et Poésies, John Keats (trad. Paul Gallimard), éd. Mercure de France, 1910, II, p. 149, vers 1-4


« Beauté, c’est Vérité, Vérité, c’est Beauté » —, voilà tout
Ce que vous savez sur terre, tout ce qu’il vous faut savoir.

  • (en)
  • Derniers vers du poème.
  • (en) Poèmes et Poésies, John Keats (trad. Paul Gallimard), éd. Mercure de France, 1910, V, p. 149, vers 49-50


'Endymion (1818)

Une chose de beauté est une joie éternelle ;
Son charme s’accroît ; jamais elle ne
Rentrera dans le néant ; toujours au contraire elle nous assurera
Une retraite paisible, un sommeil
Plein de doux rêves, la santé, une respiration égale.

  • (en)

    A thing of beauty is a joy forever:
    Its loveliness increases; it will never
    Pass into nothingness; but still will keep
    A bower quiet for us, and a sleep
    Full of sweet dreams, and health, and quiet breathing.

  • Premiers vers du poème.
  • (en) Poèmes et Poésies, John Keats (trad. Paul Gallimard), éd. Mercure de France, 1910, p. 203, vers 1-5


Correspondance

La vie d'un homme de quelque valeur est une allégorie continuelle, et très peu de regards savent en percer le mystère ; c'est une vie qui, comme les Écritures, figure autre chose.
  • Lettre à son frère George et à sa belle-sœur Georgiana en 1819.
  • (en) Selected Poems, Poèmes choisis, John Keats, Albert Laffay (traduction, préface et notes) (trad. Wikipédia), éd. Aubier-Flammarion, coll. « Bilingue Aubier », 1968, p. 18


Les difficultés affermissent l'énergie intérieure d'un homme -- elles font de nos aspirations principales un refuge autant qu'une passion.
  • (en) (...) difficulties nerve the Spirit of a Man–they make our Prime Objects a Refuge as well as a Passion.
  • Lettre de John Keats à Benjamin Robert Haydon.
  • (en) « John Keats Letters To Benjamin Robert Haydon, 10-11 May 1817 », John Keats, Marilee Hanson (trad. Wikipédia), English History, 28 février 2015 (lire en ligne)


Citations rapportées

Bien des fois, j'ai presque été amoureux de la mort reposante...
  • (en) For Many a Time I have Been half in Love with Easeful Death...
  • Auteur : John Keats.


Tout homme dont l'âme n'est pas une motte de terre a des visions et voudrait les décrire.


Liens externes

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