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== ''Les poètes n'écrivent pas de romans policiers'' ==

{{Citation|Le métier de banquier n'est pas le plus gratifiant qui soit, si on aime la vie. Pas seulement parce qu'on ne s'y occupe que d'argent, mais surtout à cause de la conception de l'homme sur laquelle est basée l'économie.
- C'est à dire?
- Que les hommes sont des êtres rationnels qui désirent optimiser leur profit personnel. Mais ce n'est pas vrai. Ils sont beaucoup plus complexes que cela. Ils nourrissent des rêves, éprouvent de la peur, croient à des mythes et sont de façon plus générale victimes de sentiments n'ayant rien à voir avec l'optimisation du profit. Certains vont jusqu'à se sacrifier pour sauver la vie des autres. D'autres au contraire la risque pour la leur ôter. Beaucoup assistent au spectacle depuis la ligne de touche et encouragent les joueurs de la voix. Certains sont irrationnels et contradictoires, d'autres restent fidèles à eux même du début à la fin.}}
{{Réf Livre
|titre=Les poètes n'écrivent pas de romans policiers
|auteur=Björn Larsson
|traducteur=Philippe Bouquet
|éditeur=Grasset & Fasquelle
|année=2012
|page= 184
|ISBN=2-246-78452-2
}}
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Dernière version du 12 octobre 2020 à 10:54

Björn Larsson en 2010 , lors de la 25e édition de la Comédie du Livre à Monpellier.

Björn Larsson, né en 1953 à Jönköping, est un écrivain et professeur Suédois.

La Sagesse de la mer[modifier]

Je pense à ce qu'a dit Ian Nicholson à propos du mal de mer et de ses deux stades: le premier, au cours duquel on pense qu'on va mourir, n'est rien à côté du second, au cours duquel on comprend qu'on ne va pas mourir.
  • La Sagesse de la mer, du cap de la Colère au bout du monde, Björn Larsson, éd. Grasset & Fasquelle (Le livre de poche), 2002  (ISBN 2-253-11493-6), p. 60


Quoi qu'il en soit, il semble certain que la vie à bord d'un voilier révèle vite les manques et les limites en matière d'amitié et d'amour. Faire de la voile ensemble vous soude l'un à l'autre ou vous sépare pour de bon. Il n'y a pas de moyen terme.
  • La Sagesse de la mer, du cap de la Colère au bout du monde, Björn Larsson, éd. Grasset & Fasquelle (Le livre de poche), 2002  (ISBN 2-253-11493-6), p. 97


Les humains, du moins ceux qui ne se soucient pas de régir la bonne et la mauvaise fortune des autres, ont en revanche cette qualité extrêmement précieuse et très énigmatique: repérer une vague différente des autres et et décider que tel ou tel phénomène constitue une exception à toutes les règles. C'est d'ailleurs ce qui a constitué le principal obstacle à l'implantation de l'intelligence artificielle dans les ordinateurs. Ceux-ci ne peuvent faire autrement que de suivre des règles, alors que l'être humain est capable de s'en écarter parfois, sans pour cela être fou.
  • La Sagesse de la mer, du cap de la Colère au bout du monde, Björn Larsson, éd. Grasset & Fasquelle (Le livre de poche), 2002  (ISBN 2-253-11493-6), p. 120


L'individualisme généralisé fait qu'il n'y a pas suffisamment de solidarité, d'amour et d'amitié pour éviter les effets pervers de la liberté.
  • La Sagesse de la mer, du cap de la Colère au bout du monde, Björn Larsson, éd. Grasset & Fasquelle (Le livre de poche), 2002  (ISBN 2-253-11493-6), p. 234


Le capitaine et les rêves[modifier]

Continuer à être pleinement satisfait de presque rien, c'était un art. Un art que Tim maîtrisait à la perfection, sans aucun doute, et probablement aux dépens de personne d'autre que de lui-même.
  • Le capitaine et les rêves, Björn Larsson, éd. Grasset & Fasquelle, 1999  (ISBN 2-246-56411-5), p. 195


L'imagination, Castro, la capacité à ce mettre dans la peau d'autrui, l'art de raconter des histoires et de les comprendre, c'est ça qui fait de nous des êtres humains. Sans ça, on n'est que des animaux comme les autres.
  • Le capitaine et les rêves, Björn Larsson, éd. Grasset & Fasquelle, 1999  (ISBN 2-246-56411-5), p. 236


Le paradis, c'est quand tout le monde se comprend. L'enfer, c'est quand plus personne ne sait ce que signifie les mots et les images des autres. Ou lorsque quelqu'un commence à mentir.
  • Le capitaine et les rêves, Björn Larsson, éd. Grasset & Fasquelle, 1999  (ISBN 2-246-56411-5), p. 274


Les poètes n'écrivent pas de romans policiers[modifier]

Le métier de banquier n'est pas le plus gratifiant qui soit, si on aime la vie. Pas seulement parce qu'on ne s'y occupe que d'argent, mais surtout à cause de la conception de l'homme sur laquelle est basée l'économie.

- C'est à dire?

- Que les hommes sont des êtres rationnels qui désirent optimiser leur profit personnel. Mais ce n'est pas vrai. Ils sont beaucoup plus complexes que cela. Ils nourrissent des rêves, éprouvent de la peur, croient à des mythes et sont de façon plus générale victimes de sentiments n'ayant rien à voir avec l'optimisation du profit. Certains vont jusqu'à se sacrifier pour sauver la vie des autres. D'autres au contraire la risque pour la leur ôter. Beaucoup assistent au spectacle depuis la ligne de touche et encouragent les joueurs de la voix. Certains sont irrationnels et contradictoires, d'autres restent fidèles à eux même du début à la fin.
  • Les poètes n'écrivent pas de romans policiers, Björn Larsson (trad. Philippe Bouquet), éd. Grasset & Fasquelle, 2012  (ISBN 2-246-78452-2), p. 184


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