« Kitia Touré » : différence entre les versions
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|titre=L’arbre et le fruit |
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|auteur=Kitia Touré |
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|éditeur=Saint-paul |
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Version du 12 octobre 2020 à 10:19
Kitia Touré est un écrivain, réalisateur, scénariste et enseignant ivoirien né en à Ayamé (Côte d'Ivoire) et mort en .
L'arbre et le fruit, 1979
Le chasseur reconnait toujours la taille du gibier qu’il suit à la grandeur de l’empreinte que l’animal laisse dans la boue.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 7
Il ne faut jamais cacher l'aiguille qui doit servir à recoudre le pantalon, sinon c'est vous qui resterez le cul à l'air.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 8
Seules, deux rivières de même couleur peuvent se compénétrer sans accuser des disparités.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 9
Pour avoir les deux mains propres, il faut que celles-ci se lavent réciproquement.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 10
Mets le canari sur le genou et Dieu te donnera la force nécessaire pour l’élever jusque sur la tête.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 14
On veut toujours toucher la lune alors qu’on a les pieds sur la terre.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 15
Le poussin n’avale que le grain de la taille de son gosier.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 15
La chèvre s’assure toujours de l’état de santé de la femme avant de s’aventurer à lui manger son igname.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 17
Quand on savoure une mangue, on ne déterre pas les jeunes manguiers.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 17
Pour faire entendre de la musique, les grands arbres de la forêt ont besoin de se frotter harmonieusement l’un contre l’autre.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 23
Sache seulement que lorsque lorsqu'on s’asseoit sur la dent d’un caïman, on se garde bien de lui dire que sa bouche sent mauvais.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 24
Père, l’arbre a beau être un arbre fruitier, quand le moment de l’abattre est arrivé, il faut l’abattre.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 24
On ne grimpe jamais sur un arbre pour observer la danse par laquelle on honore son père. On s’assied près de lui pour jouir pleinement de sa présence.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 24
Quand on mange un avocat, on n’est pas obligé d’emporter l’avocatier ou d’en faire sa propriété.
- L’arbre et le fruit, Kitia Touré, éd. Saint-paul, coll. « Les classiques africains », 1979 (ISBN 2-850-49-157-8), p. 25