« Mouvement des Gilets jaunes » : différence entre les versions

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La crise des Gilets Jaunes, c'est une crise qui est au confluent de quatre tensions. La première est la crise de la production de la richesse en France : parce qu'à force de taxer tout ce qui vient de France et de détaxer tout ce qui vient d'ailleurs, on admet un déséquilibre de production. La seconde est celle du partage social : [[Emmanuel Macron|Macron]], c'est le shérif de Nottingham de Robin des bois. Il prend au pauvres pour donner aux riches. Troisièmement, c'est la crise de la démocratie par le dévoiement de la V{{e}} République. Et quatrièmement, c'est la crise de l'Europe supranationale.
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=== Charles Millon ===
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==Citations de députés==
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=== Valéria Faure-Muntian ===
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Version du 27 février 2020 à 17:10

Mouvement des Gilets jaunes

Le mouvement des Gilets jaunes est un mouvement social spontané apparu en France en octobre 2018. Initialement peu structuré, il trouve son origine dans la diffusion sur les réseaux sociaux d’appels à manifester.

Citations

Charles Millon

Ce sont tous des enracinés, ils aiment leur pays, ils y travaillent, ils sont nombreux à avoir du mal à boucler leurs fins de mois, ils pratiquent la solidarité de proximité. Certes, ils ne sont pas des habitués des avions, ils ignorent la "jet-society". Ce ne sont pas des pauvres au sens habituel du terme, car chez eux on retrouve le médecin de campagne, l'artisan, l'ouvrier, l'infirmier, le maire rural. Ces Gilets jaunes, vous les rencontrez dans vos provinces mais aussi dans les périphéries des grandes villes d'où ils sont rejetés à cause du coûts des loyers.

  • « Il ne supportent plus cette élite qui les traite de bouseux et de ploucs », Charles Millon, L'Incorrect, nº Hors Série, la France Bleue Blanc Jaune, décembre 2018, p. 24


Robert Ménard

Les Gilets jaunes sont la France de la mondialisation malheureuse, dépouillée au profit des métropoles et des capitales régionales.

  • « Les gilets jaunes sont la France de la mondialisation malheureuse », Robert Ménard, L'Incorrect, nº Hors Série, la France Bleue Blanc Jaune, décembre 2018, p. 32


Au fond, les Gilets jaunes réclament le droit d'exister, de vivre ; ils ont besoin de retrouver une certaine forme de fierté dont on les a dépouillés. Ils détestent, à juste raison, l'arrogance d'une grande partie du pouvoir politique et médiatique qui les regarde avec une vrai condescendance. C'est une question de dignité : les Gilets jaunes demandent à pouvoir vivre de leur travail, à être reconnus et respectés. C'est enfin une question d'identité : ils ont l'impression que leur pays ne ressemble plus à ce qu'il était et ils ne l'acceptent pas.

  • « Les gilets jaunes sont la France de la mondialisation malheureuse », Robert Ménard, L'Incorrect, nº Hors Série, la France Bleue Blanc Jaune, décembre 2018, p. 32


Étienne Chouard

Les Gilets Jaunes nous montrent un chemin, un chemin dont nous avons tous besoin ; ils sont des pionniers, pour la France et pour l’Humanité : reléguant temporairement au second plan leurs (parfois profondes, et inévitables) différences au niveau législatif, ils permettent l’apparition rapide d’une unité populaire — inédite et puissamment évolutionnaire — au niveau constituant.
  • « Rappel important, idée centrale à faire connaître à tous, NOTRE CAUSE COMMUNE : « nous voulons instituer nous-mêmes notre propre puissance » », Étienne Chouard, Blog du Plan C - Pour une Constitution Citoyenne, écrite par et pour les citoyens, 18 décembre 2018 (lire en ligne)


Stéphane Delorme

Le récit raconté par les médias était répugnant. La TV s’est encore une fois ridiculisée face à Internet.
  • « Édito n°751 – Une France qui se tient sage », Stéphane Delorme, rédacteur en chef des Cahiers du Cinéma, Cahiers du cinéma, Janvier 2019 (lire en ligne)


Nathalie Arthaud

Si les gilets jaunes prennent conscience de leur force, ils ont les moyens de changer la société.
  • « Nathalie Arthaud : « Ce qui s'exprime aujourd'hui est bien plus puissant que ce qui s'exprime dans des urnes » », Pablo Pillaud-Vivien, Regards, 10 décembre 2018 (lire en ligne)


Nous sommes convaincus que l'issue de la crise viendra du combat contre la bourgeoisie qui combat tous les pouvoirs.
  • « Nathalie Arthaud : « Ce qui s'exprime aujourd'hui est bien plus puissant que ce qui s'exprime dans des urnes » », Pablo Pillaud-Vivien, Regards, 10 décembre 2018 (lire en ligne)


David Dufresne

Sur les 300 signalements recensés [sur son compte Twitter], je compte au moins 100 blessés graves, dont une quinzaine de personnes éborgnées et plusieurs mains arrachées, mais aussi des insultes et menaces lancées par des policiers ou encore des destructions de téléphones portables. Les émeutes de 2005 se sont déroulées tous les jours, toutes les nuits, trois semaines durant, et elles ont engendré moins de débordements que lors des manifestations hebdomadaires des « gilets jaunes ».

  • « Violences policières : « On est dans le mensonge d’Etat » », David Dufresne, Le Monde, 16 janvier 2019 (lire en ligne)


Aujourd’hui, ce n’est plus du silence, c’est du déni. M. Castaner lui-même [le ministre de l’intérieur], lundi soir, nous explique qu’il ne connaît « aucun policier qui ait attaqué un “gilet jaune” » : on est dans le mensonge d’État.

  • « Violences policières : « On est dans le mensonge d’Etat » », David Dufresne, Le Monde, 16 janvier 2019 (lire en ligne)


C’est une doctrine qui va vers l’affrontement, et donc extrêmement dangereuse. Elle laissera des traces dans toute une génération. Tous ceux qui manifestent aujourd’hui se souviendront de cette répression policière, qui est terrifiante.

  • « Violences policières : « On est dans le mensonge d’Etat » », David Dufresne, Le Monde, 16 janvier 2019 (lire en ligne)


Christophe Castaner

Moi, je ne connais aucun policier, aucun gendarme qui ait attaqué des Gilets jaunes. Par contre, je connais des policiers et des gendarmes qui utilisent des moyens de défense de la République, de l'ordre public.

  • « Christophe Castaner : « Aucun policier n'a attaqué des Gilets jaunes » », LePoint.fr, le Point, 15 janvier 2019 (lire en ligne)


Pierre Vial

L'oligarchie financière qui a installé Macron là où il est a toujours été persuadée qu'elle pouvait tout se permettre et faire accepter n'importe quoi à ces imbéciles de Français. La réponse cinglante des Gilets Jaunes illustre la fameuse phrase de Rivarol: "Quand un peuple cesse d'estimer il cesse d'obéir".
  • À propos du mouvement des Gilets Jaunes.


Émile Jalley

Il semble que le mouvement des Gilets jaunes nous mette en présence d’un type de « contradiction » inscrite dans le réel lui-même (in natura, in re) et pas seulement dans l’esprit (in anima, in mente). La France est un pays d’une économie potentielle riche, dont les impôts sont les plus élevés au monde (48 %), mais où, partout où l’on peut, on ferme les services publics : postes, gares, services hospitaliers, écoles – encore n’est-ce jamais assez selon dans le bavardage médiatique des « experts en communication » – mais où surtout 60 (65 %) des gens laissent entendre qu’ils ne parviennent plus à remplir le frigo à partir du 20 du mois. Les « gens » (gentes) commencent à se demander dans leur bon sens manipulé par les sirènes publiques où passe tout de même tout cet argent. On apprend de-ci de-là qu’il existe des centaines, peut-être des milliers de sinécures qui gravitent dans les milieux du pouvoir avec des salaires de quelque 15 000 euros.
  • L'économie au XXI siècle, Émile Jalley, éd. L'Harmattan, 2019, vol. 1 - Analyse, p. 28


Pascal Décaillet

Pour nos beaux esprits, un manifestant a meilleur temps de battre le pavé dans un ancien Mandat britannique en Chine, que revêtu d’un gilet jaune contre la police macronienne. Parce que Macron, c’est le Bien. Il est convenable, pro-européen, libéral jusqu’à la moelle, ami des banquiers, adversaire de la Bête immonde : le gendre idéal. Oser le défier, sur un rond-point de France, c’est se comporter en gueux, casser l’harmonie de l’image, tout foutre en l’air. Alors voilà, autant le manifestant de Hong Kong est à louer, autant son jaune confrère français est à rejeter. La grille de lecture est sauvée. Le manichéisme, aussi.
  • À propos du mouvement des gilets jaunes.


Citations de députés

Nicolas Dupont-Aignan

La crise des Gilets Jaunes, c'est une crise qui est au confluent de quatre tensions. La première est la crise de la production de la richesse en France : parce qu'à force de taxer tout ce qui vient de France et de détaxer tout ce qui vient d'ailleurs, on admet un déséquilibre de production. La seconde est celle du partage social : Macron, c'est le shérif de Nottingham de Robin des bois. Il prend au pauvres pour donner aux riches. Troisièmement, c'est la crise de la démocratie par le dévoiement de la Ve République. Et quatrièmement, c'est la crise de l'Europe supranationale.

  • « Les gilets jaunes, c'est un peuple en résistance », Nicolas Dupont-Aignan, L'Incorrect, nº Hors Série, la France Bleue Blanc Jaune, décembre 2018, p. 17

Valéria Faure-Muntian

On n'est pas sur la même longueur d'onde, ils ont des sentiments, nous des arguments, ça ne colle pas.
  • « "Je suis totalement désemparée" : les députés LREM déboussolés face au mouvement des "gilets jaunes" », Valéria Faure-Muntian, députée de la Loire, France Info, 22 novembre 2018 (lire en ligne)


Anne-Laure Cattelot

On ne va pas non plus offrir des voitures, il faut responsabiliser les gens.
  • « "Je suis totalement désemparée" : les députés LREM déboussolés face au mouvement des "gilets jaunes" », Anne-Laure Cattelot, députée du Nord, France Info, 22 novembre 2018 (lire en ligne)


Florian Bachelier

Sous beaucoup de « gilets jaunes », les chemises brunes sont de plus en plus visibles.
  • « Florian Bachelier (LaREM) : des «chemises brunes» se cachent «sous beaucoup de gilets jaunes» », Florian Bachelier, premier questeur de l’Assemblée nationale, député d’Ille-et-Vilaine, Figaro, 22 novembre 2018 (lire en ligne)


François Ruffin

Quand un mouvement tient entre Noël et le jour de l'An, qu'il tient en janvier, c'est qu'il y a des chances pour qu'au printemps il se passe des choses dans ce pays.


Si on ne fait pas ce boulot, la trace de ce mouvement exceptionnel dans notre histoire va être faite par BFM TV, des éditorialistes, des intellectuels à chemise blanche, qui vont résumer ça à un mouvement violent, d'alcooliques, voire de fascistes et d'antisémites.
  • François Ruffin évoquant son documentaire sur les Gilets jaunes J'veux du soleil.


Céline Amaudruz

En ce moment-même se déroule en France le onzième samedi de protestation organisé par les gilets jaunes, un mouvement spontané lancé par des femmes et des hommes qui ne supportaient plus les attaques contre leur pouvoir d'achat. Nos voisins subissent depuis quelques temps diverses hausses, notamment celle de l'essence, ajoutée à certains prélèvements qui leur valent de payer plus tout en gagnant moins. La violence a malheureusement accompagné les manifestations, entrainant blessures graves voir décès de plusieurs personnes et tout porte à croire que ce n'est pas fini. En parallèle au coût humain, le coût économique est d'ores et déjà estimé à plusieurs milliards d'euro. Ces événements mettent clairement en évidence l'importance de la classe moyenne pour un pays. C'est en quelque sorte la colonne vertébrale d'une nation, constituée pour l'essentiel de gens qui subissent toutes les charges sans bénéficier d'aucune facilité.
  • « Nous devons décharger la classe moyenne - c'est elle la colonne vertébrale de notre nation », Céline Amaudruz, L'Idée, nº 1/2019, janvier 2019, p. 5


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