« Paysan » : différence entre les versions
Aucun résumé des modifications |
Liens |
||
Ligne 56 : | Ligne 56 : | ||
{{Réf Livre |
{{Réf Livre |
||
|titre=Graines de possibles, regards croisés sur l'écologie |
|titre=Graines de possibles, regards croisés sur l'écologie |
||
|auteur=Pierre Rabhi et Nicolas Hulot |
|auteur=Pierre Rabhi et [[Nicolas Hulot]] |
||
|éditeur=Calmann-Lévy |
|éditeur=Calmann-Lévy |
||
|année=2005 |
|année=2005 |
||
Ligne 91 : | Ligne 91 : | ||
{{Réf Livre|titre=Esthétique de la disparition |
{{Réf Livre|titre=Esthétique de la disparition |
||
|auteur=Paul Virilio |
|auteur=[[Paul Virilio]] |
||
|éditeur=Balland |
|éditeur=Balland |
||
|année=1980 |
|année=1980 |
Version du 8 décembre 2019 à 10:20
Personne qui vit à la campagne de ses activités agricoles (Larousse)
Pour les textes contemporains voir plutôt Agriculteurs
Citations
Périco Légasse
Lorsqu'un paysan français en arrive à un tel point de désespoir qu'il finit par se pendre dans sa grange, alors qu'il devrait être l'homme le plus heureux du monde, on est en droit de considérer que ceux qui dirigent l'agriculture française depuis 40 ans sont de grands incompétents, des gros nuls, voire des salauds, éventuellement des criminels inconscients.
- À table citoyen, Périco Légasse, éd. Les éditions du CERF, coll. « Le poing sur la table », 2016 (ISBN 978-2-204-11081-5), p. 75
Fabrice Nicolino
Je suis nostalgique d'un temps où les gens avaient une place, et où les hommes et les femmes étaient puissamment liés. Je suis nostalgique de ce temps où la civilisation paysanne n'était pas le rebut qu'elle est aujourd'hui, une monstruosité qui gave les gens de pesticides. Ce qui l'a fait disparaître est quelque chose d'absolument moche et dégradant. Une bizarrerie de technique et de technologie qui a rendu la vie concrète des gens impossible.
- « Fabrice Nicolino contre les terroristes industriels », Propos recueillis par Paul Piccarreta, Revue Limite, nº 2, janvier 2016, p. 9
J'entends dans le mot paysan quelque chose de magnifique, j'entends qu'un homme s'est attaché à une terre et qu'il la respecte. À l'inverse, vous avez l'industrie de l'agriculture qui a prospéré sur le mensonge qu'elle pourrait nourrir tout le monde.
- « Fabrice Nicolino contre les terroristes industriels », Propos recueillis par Paul Piccarreta, Revue Limite, nº 2, janvier 2016, p. 9
Akira Kurosawa
- Réplique prononcée à 3 heures et 12 minutes environ du début du film. Il s'agit de la dernière réplique du film.
- Takashi Shimura, Les Sept Samouraïs (1954), écrit par Akira Kurosawa
Pierre Rabhi
- Graines de possibles, regards croisés sur l'écologie, Pierre Rabhi et Nicolas Hulot, éd. Calmann-Lévy, 2005, p. 220
Élisée Reclus
À mon frère le paysan
- À mon frère le paysan (1899), Élisée Reclus, éd. Les Temps Nouveaux, 1899, p. 6 (texte intégral sur Wikisource)
Jean-Christophe Rufin
L'officier était un homme de la ville. Il était né à Paris et y avait toujours vécu. Il avait souvent remarqué, avec ses hommes, à quel point citadins et paysans voyaient l'arrière différemment. Pour l'homme des villes, l'arrière, c'était le plaisir, le confort, la lâcheté, en somme. Pour celui des campagnes, l'arrière, c'était la terre, le travail, un autre combat.
Paul Virillo
- Esthétique de la disparition, Paul Virilio, éd. Balland, coll. « Le commerce des idées », 1980, p. 108