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== Citations sur Houria Bouteldja ==
== Citations sur Houria Bouteldja ==
{{citation|En France, le nouvel antiracisme a un visage. Il est incarné par Houria Bouteldja, porte-parole des Indigènes de la République dont le livre manifeste a pour titre qui m'est personnellement odieux : ''Les Blancs, les Juifs et nous''. Elle est fière pour sa part d'évoquer Jean Genet se réjouissant de la débâcle française en 1940 face aux allemands : « Ce que j'aime chez Genet, c'est qu'il s'en fout d'Hitler. » Ou de louer Mahmoud Ahmadinejad, l'ancien président iranien, pour sa propension au « bon mot ». Ou encore de « condamner les théories blasphématoires, Allah échappe à la raison blanche et de sa foi l'indigène tire sa puissance ». }}
{{citation|En France, le nouvel antiracisme a un visage. Il est incarné par Houria Bouteldja, porte-parole des Indigènes de la République dont le livre manifeste a pour titre qui m'est personnellement odieux : ''Les Blancs, les Juifs et nous''. Elle est fière pour sa part d'évoquer Jean Genet se réjouissant de la débâcle française en 1940 face aux Allemands : « Ce que j'aime chez Genet, c'est qu'il s'en fout d'Hitler. » Ou de louer Mahmoud Ahmadinejad, l'ancien président iranien, pour sa propension au « bon mot ». Ou encore de « condamner les théories blasphématoires, Allah échappe à la raison blanche et de sa foi l'indigène tire sa puissance ». }}
{{Réf Livre|titre=Lettre d'exil. La barbarie et nous|auteur=[[Jeannette Bougrab]]|éditeur=Les éditions du Cerf|traducteur=|chapitre=|année=2017|ISBN=|page=171}}
{{Réf Livre|titre=Lettre d'exil. La barbarie et nous|auteur=[[Jeannette Bougrab]]|éditeur=Les éditions du Cerf|traducteur=|chapitre=|année=2017|ISBN=|page=171}}



Version du 13 novembre 2019 à 01:04

Houria Bouteldja

Houria Bouteldja est une militante politique franco-algérienne née à Constantine le 5 janvier 1973. Elle est porte-parole du Parti des Indigènes de la République (PIR). Se présentant comme une militante antiraciste engagée contre l'islamophobie et le néocolonialisme, elle fait l'objet de nombreuses controverses l'accusant d'être antisioniste, homophobe, sexiste, communautariste et raciste.

Citations

Aussi douloureux que cela puisse être ressenti par les écorchés du drapeau et les thuriféraires d’une France éternelle et gauloise, nous transformons la France. En d’autres termes, elle aussi, s’intègre à nous. Certes en y mettant le temps, mais nul besoin d’une conspiration fomentée par les masses arabo-négro-berbères, ni d’un quelconque complot ourdi par des cellules dormantes de barbus-le-couteau-entre-les-dents. La France ne sera plus jamais comme dans les films de Fernandel. Notre simple existence, doublée d’un poids démographique relatif (1 pour 6) africanise, arabise, berbérise, créolise, islamise, noirise, la fille aînée de l’Église, jadis blanche et immaculée, aussi sûrement que le sac et le ressac des flots polissent et repolissent les blocs de granit aux prétentions d’éternité.


Je ne peux pas le nier. Je ne peux pas fuir. Je ne peux pas creuser un trou pour m’y terrer le temps que ca passe. Mohamed Merah c’est moi. Le pire c’est que c’est vrai. Comme moi, il est d’origine algérienne, comme moi il a grandi dans un quartier, comme moi il est musulman. Mohamed Merah c’est moi. Quel âge avait-il le 11 septembre ? 12 ans. Un enfant en construction. Depuis, comme moi, il a subi l’incroyable campagne mediatico-politique islamophobe qui a suivi les attentats contre les deux tours. Parce que Mohamed Merah, 12 ans, c’était déjà Ben Laden. Et vice et versa. Sûrement, à l’école, on lui a imposé une minute de silence pour les victimes du 11 septembre.

  • « Mohamed Merah et moi », Houria Bouteldja, Parti des Indigènes de la République, 6 avril 2012 (lire en ligne)


Citations sur Houria Bouteldja

En France, le nouvel antiracisme a un visage. Il est incarné par Houria Bouteldja, porte-parole des Indigènes de la République dont le livre manifeste a pour titre qui m'est personnellement odieux : Les Blancs, les Juifs et nous. Elle est fière pour sa part d'évoquer Jean Genet se réjouissant de la débâcle française en 1940 face aux Allemands : « Ce que j'aime chez Genet, c'est qu'il s'en fout d'Hitler. » Ou de louer Mahmoud Ahmadinejad, l'ancien président iranien, pour sa propension au « bon mot ». Ou encore de « condamner les théories blasphématoires, Allah échappe à la raison blanche et de sa foi l'indigène tire sa puissance ».
  • Lettre d'exil. La barbarie et nous, Jeannette Bougrab, éd. Les éditions du Cerf, 2017, p. 171


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