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[[File:Allied prisoners of war after the liberation of Changi Prison, Singapore - c. 1945.jpg|thumb]]
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== [[Annie Le Brun]], ''Les châteaux de la subversion'', 1982 ==
== [[Annie Le Brun]] ==
{{citation|citation=[...] le fait que le roman noir devienne le lieu imaginaire où la prison est niée par l'idée d'un plaisir obscur et souverain, garanti par l'enfermement, prend une valeur révolutionnaire qui déjoue cependant une fois encore tout ancrage historique. Comme si là contre tout espoir, la sensibilité plurielle offrait à chacun de déterminer inconsciemment son espace, au plus loin de la cité et de son ordre, là où l'écume naît indifféremment de la décomposition ou de l'effervescence de la vie.}}
{{citation|citation=[...] le fait que le roman noir devienne le lieu imaginaire où la prison est niée par l'idée d'un plaisir obscur et souverain, garanti par l'enfermement, prend une valeur révolutionnaire qui déjoue cependant une fois encore tout ancrage historique. Comme si là contre tout espoir, la sensibilité plurielle offrait à chacun de déterminer inconsciemment son espace, au plus loin de la cité et de son ordre, là où l'écume naît indifféremment de la décomposition ou de l'effervescence de la vie.}}
{{Réf Livre|titre=Les châteaux de la subversion|auteur=[[Annie Le Brun]]|éditeur=Garnier Frères|collection=Folio Essais|année=1982|année d'origine=|page=222|partie=III|section=Sans lieu ni date|ISBN=2-07-032341-2}}
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==[[Alexandre Najjar]]==
{{citation|citation=[S]i en prison on est libre et à l’école on ne l’est pas, c’est donc que l’école est pire que la prison !
}}
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== Gérard Pirlot/[[Jean-Louis Pedinielli]]==
== Gérard Pirlot/[[Jean-Louis Pedinielli]]==
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{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=Gérard Pirlot/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=14|partie=I. Histoire des perversions|chapitre=1. Avant la psychiatrie|section=|ISBN=2-200-34042-7}}
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==Stendhal==
== [[Stendhal]] ==
{{citation|Le pire des malheurs en prison […] c'est de ne pouvoir fermer sa porte.}}
{{citation|Le pire des malheurs en prison […] c'est de ne pouvoir fermer sa porte.}}
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|chapitre=XLIV}}
|chapitre=XLIV}}


== [[Henry David Thoreau]] ==
==[[Alexandre Najjar]], ''Le roman de Beyrouth'', 2005==

{{citation|citation=[S]i en prison on est libre et à l’école on ne l’est pas, c’est donc que l’école est pire que la prison !
{{Citation|Sous un gouvernement qui emprisonne injustement, c'est en prison que l'homme juste est à sa place.}}
}}
{{Réf Livre
{{Réf Livre
|titre = [[La désobéissance civile]]
|titre=Le roman de Beyrouth
|auteur = [[Henry David Thoreau]]
|auteur=Alexandre Najjar
|éditeur=Pocket
|éditeur = Gallmeister
|année=2005
|année = 2017
|page=281
|page = 20
|ISBN = 978-2-35178-607-9
|traducteur = Jacques Mailhos
|année d'origine = 1849
|collection = Totem
}}
}}



Version du 17 octobre 2019 à 19:37

Annie Le Brun

[...] le fait que le roman noir devienne le lieu imaginaire où la prison est niée par l'idée d'un plaisir obscur et souverain, garanti par l'enfermement, prend une valeur révolutionnaire qui déjoue cependant une fois encore tout ancrage historique. Comme si là contre tout espoir, la sensibilité plurielle offrait à chacun de déterminer inconsciemment son espace, au plus loin de la cité et de son ordre, là où l'écume naît indifféremment de la décomposition ou de l'effervescence de la vie.
  • Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982  (ISBN 2-07-032341-2), partie III, Sans lieu ni date, p. 222


Alexandre Najjar

[S]i en prison on est libre et à l’école on ne l’est pas, c’est donc que l’école est pire que la prison !
  • Le roman de Beyrouth, Alexandre Najjar, éd. Pocket, 2005, p. 281


Gérard Pirlot/Jean-Louis Pedinielli

A côté de l'avènement des Lumières et de la Raison, le XVIIe siècle français est marqué par une tentative d'exclusion de ce qui ne correspond pas à la raison et la morale sociale. Cette politique du Grand Renfermement vise tous les indésirables : mendiants, vagabonds, voleurs, fous, simples d'esprits, débauchés et filles de joie sont réunis dans des lieux de détention (Hôpitaux Généraux) où la question du médical et du soin est secondaire. Petit à petit la médecine s'introduit dans ces prisons où le péché, la folie, la misère et la dangerosité des pauvres sont imaginairement et matériellement associés. Il y a bien une différence entre ces catégories (folie et débauche ne sont pas synonymes), mais elles sont associées dans des représentations négatives.
  • Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005  (ISBN 2-200-34042-7), partie I. Histoire des perversions, chap. 1. Avant la psychiatrie, p. 14


Stendhal

Le pire des malheurs en prison […] c'est de ne pouvoir fermer sa porte.
  • Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927, t. 2, chap. XLIV, p. 471


Henry David Thoreau

Sous un gouvernement qui emprisonne injustement, c'est en prison que l'homme juste est à sa place.