« Fabrice Colin » : différence entre les versions
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{{citation|citation=J'ai l'impression, et ça se confirme, que dans la littérature de l'imaginaire pour adultes, il y a un palier — c'est-à-dire un niveau de vente — quasiment maximal quand on est français, qui est atteint par des gens comme [[Pierre Bordage]] ou [[Ayerdhal]] qui vont vendre {{Unité|40000|exemplaires}} mais pas beaucoup plus. Pour l'instant, ce n'est jamais arrivé. Ceux qui sont arrivés à vendre plus que ça sont des gens qui ne se sont pas réclamés de la science-fiction justement, même s'ils en écrivent. Par exemple des gens comme [[Bernard Werber]] ou [[Maurice G. Dantec|Dantec]], ils sont allés vers la littérature générale ou le polar. Peut-être que si nous écrivions chez des éditeurs comme Albin Michel en adulte ou XO, nous arriverions à toucher plus de monde. En jeunesse, il y a des auteurs français qui ont vraiment un énorme succès, des gens comme [[Pierre Bottero]] ou [[Erik L'Homme]] n'ont rien à envier a leurs homologues anglo-saxons, sauf bien sûr ''Harry Potter'' qui est hors concours. Le public « jeunesse » ne redoute pas les étiquettes.}} |
{{citation|citation=J'ai l'impression, et ça se confirme, que dans la littérature de l'imaginaire pour adultes, il y a un palier — c'est-à-dire un niveau de vente — quasiment maximal quand on est français, qui est atteint par des gens comme [[Pierre Bordage]] ou [[Ayerdhal]] qui vont vendre {{Unité|40000|exemplaires}} mais pas beaucoup plus. Pour l'instant, ce n'est jamais arrivé. Ceux qui sont arrivés à vendre plus que ça sont des gens qui ne se sont pas réclamés de la science-fiction justement, même s'ils en écrivent. Par exemple des gens comme [[Bernard Werber]] ou [[Maurice G. Dantec|Dantec]], ils sont allés vers la littérature générale ou le polar. Peut-être que si nous écrivions chez des éditeurs comme Albin Michel en adulte ou XO, nous arriverions à toucher plus de monde. En jeunesse, il y a des auteurs français qui ont vraiment un énorme succès, des gens comme [[Pierre Bottero]] ou [[Erik L'Homme]] n'ont rien à envier a leurs homologues anglo-saxons, sauf bien sûr ''[[Harry Potter]]'' qui est hors concours. Le public « jeunesse » ne redoute pas les étiquettes.}} |
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|titre=Interview : Fabrice Colin |
|titre=Interview : Fabrice Colin |
Version du 14 octobre 2019 à 22:14
Fabrice Colin, né le 6 juillet 1972 à Paris, est un écrivain français qui s'est d'abord fait connaître par ses textes relevant des littératures de l'imaginaire, fantasy et science-fiction, avant d'élargir son champ d'action et de se tourner vers le polar et la littérature générale. Il est l'auteur de nombreux livres pour adultes ou pour la jeunesse.
Avec Mathieu Gaborit, Confessions d'un automate mangeur d'opium (1999)
- Confessions d'un automate mangeur d'opium, Fabrice Colin et Mathieu Gaborit, éd. Mnémos, coll. « Icares », 1999, chap. Prologue, p. 7
Interviews
- À propos de ses débuts dans l'écriture.
- « Interview : Fabrice Colin », Fabrice Colin (propos recueillis par Les Histoires sans Fin), Actualitté, 17 mars 2010 (republication d'une interview du 7 novembre 2007) (lire en ligne)
- « Interview : Fabrice Colin », Fabrice Colin (propos recueillis par Les Histoires sans Fin), Actualitté, 17 mars 2010 (republication d'une interview du 7 novembre 2007) (lire en ligne)
Tu arrives à sortir entre 3 et 4 romans par an, depuis 10 ans. Comment fais-tu pour garder le rythme ?
F.C. : Il y a des romans qui sont beaucoup plus faciles à écrire que d'autres. Moi je suis assez organisé. Je pense que le truc c'est la régularité. Je suis un écrivain assez sporadique, j'ai des périodes un peu compulsives pendant un ou deux mois, où je vais sortir beaucoup de pages en très peu de temps. Et je peux avoir aussi de grandes périodes de latence ou je vais emmagasiner des infos ou tout simplement de l'inspiration. Je peux corriger quelque chose tout en cherchant des idées pour une autre. J'ai un besoin d'explorer plusieurs facettes, plusieurs ambiances, plusieurs univers, plusieurs personnages, plusieurs types d'écritures aussi. Ça peut aussi poser des problèmes, l'écriture jeunesse n'est pas la même que celle pour les adultes, mais c'est très stimulant.
- « Interview : Fabrice Colin », Fabrice Colin (propos recueillis par Les Histoires sans Fin), Actualitté, 17 mars 2010 (republication d'une interview du 7 novembre 2007) (lire en ligne)