« Guillaume Apollinaire » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Category:Personnalité italienne retirée; Category:Artiste italien ajoutée avec HotCat |
m Category:Personnalité polonaise retirée; Category:Artiste polonais ajoutée avec HotCat |
||
Ligne 79 : | Ligne 79 : | ||
[[Catégorie:Poète français]] |
[[Catégorie:Poète français]] |
||
[[Catégorie:Artiste italien]] |
[[Catégorie:Artiste italien]] |
||
[[Catégorie: |
[[Catégorie:Artiste polonais]] |
||
[[Catégorie:Auteur de roman érotique]] |
[[Catégorie:Auteur de roman érotique]] |
||
[[Catégorie:Surréalisme]] |
[[Catégorie:Surréalisme]] |
Version du 27 février 2019 à 12:27
Guillaume Apollinaire, né Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki le 26 août 1880 à Rome et mort pour la France le 9 novembre 1918 à Paris, est un poète et écrivain français, né polonais, sujet de l'Empire russe.
Alcools, 1913
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peine
- « Alcools », Apollinaire (1913), Le Pont Mirabeau, dans Alcools, Apollinaire, éd. Gallimard, coll. « Poésie/Gallimard », 2001 (ISBN 2-07-030007-2), p. 15, vers 1-4 (texte intégral sur Wikisource)
Les Mamelles de Tirésias, 1917
Les étoiles mouraient dans ce beau ciel d’automne
Comme la mémoire s’éteint dans le cerveau
De ces pauvres vieillards qui tentent de se souvenir
Nous étions là mourant de la mort des étoiles
Et sur le front ténébreux aux livides lueurs
Nous ne savions plus que dire avec désespoir
ILS ONT MÊME ASSASSINÉ LES CONSTELLATIONS
- Les Mamelles de Tirésias, Guillaume Apollinaire, éd. Éditions Sic, 1918, Prologue, p. 33 (texte intégral sur Wikisource)
IL EST GRAND TEMPS DE RALLUMER LES ÉTOILES
- Les Mamelles de Tirésias, Guillaume Apollinaire, éd. Éditions Sic, 1918, Prologue, p. 33 (texte intégral sur Wikisource)
Citations sur Apollinaire
Tristan Tzara, Notes sur Guillaume Apollinaire, 1917
Pour ce poète la vie est un jeu tournant et sérieux de farces, de tristesse, de bonhomie, de naïveté, de modernisme tour à tour. Le doigt visse dans tous les chairs jusqu'à l'intérieur qui crie et vibre, où il devient fleur et rit. L'imprévu est l'étoile explosive de partout et la vitesse se marie au conteur tranquille curieux en affirmation naturelle et constante nouveauté. Ce choc enfanta le burlesque. Le passé mis dans une glace reflétante et jetée quelques siècles en avant. Avec la sûreté du cow-boy. La tournure élégante et grotesque. Impulsive capricieuse fine. Au galop au dessus de la vie ; l'homme est ridicule.
- « Notes sur Guillaume Apollinaire », Tristan Tzara, Dada, nº 2, décembre 1917, p. 17