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2) Les Kabyles sont vains, fiers et entêtés par absence de civilisations et par instinct de force physique. Ils se montrent à la fois ignorants et fanatiques, capricieux et méchants, fourbes et voleurs. Ils sont indépendants, insoumis par caractère, se disent avec orgueils Kabyles et expriment avec force qu' ils n' ont jamais été subjugués et ne peuvent l' être. Ils sont braves et entreprenants par habitude d' être toujours en guerre, remuants et belliqueux par activité, batailleurs par force musculaire ou par désœuvrement, gais par instinct, sans souci par incurie ou par ignorance, face aux étrangers, se livrent à leur penchant haineux innée, farouche et vindicatif, ils sont faux, soupçonneux, s' exaltent, s' apaisent tout à tour et se livrent au premier caprice de leur esprit vagabond, irrésolue. Ils sont en un mot insaisissable comme les Numides leur aïeux.

3) Quand ils savent qu' une caravane doit passer sur leur terre ou dans le voisinage, c' est pour eux une occasion recherchée, une fête, de se concerter pour fondre sur leur proie, tout enlever ou tout détruire, sans quartier, sans pitié. Le partage de dépouilles et toujours le motif de scènes violentes et souvent ensanglantées. Rien de plus atroce que le sort qu' ils faisaient subir aux bâtiment, n' importe le pavillon, en danger ou naufragés sur leurs côtes inhospitalières. D' abord ils les attiraient à terre par l' espoir trompeur de leur porter secours; en réalité pour se ruer sur eux, piller la cargaison, démolir le bâtiment et égorger l' équipage. Ici les chefs les plus influents et en apparence les plus sages, donnaient l' exemple de la plus noir férocité. Cet habitude du crime les rends cruels. Ils répandent le sang comme par besoin et l' on dirait avec une ineffable jouissance. Les femmes partagent ces sentiments et des prisonniers ont été mis en lambeaux par elles.
3) Quand ils savent qu' une caravane doit passer sur leur terre ou dans le voisinage, c' est pour eux une occasion recherchée, une fête, de se concerter pour fondre sur leur proie, tout enlever ou tout détruire, sans quartier, sans pitié. Le partage de dépouilles et toujours le motif de scènes violentes et souvent ensanglantées. Rien de plus atroce que le sort qu' ils faisaient subir aux bâtiment, n' importe le pavillon, en danger ou naufragés sur leurs côtes inhospitalières. D' abord ils les attiraient à terre par l' espoir trompeur de leur porter secours; en réalité pour se ruer sur eux, piller la cargaison, démolir le bâtiment et égorger l' équipage. Ici les chefs les plus influents et en apparence les plus sages, donnaient l' exemple de la plus noir férocité. Cet habitude du crime les rends cruels. Ils répandent le sang comme par besoin et l' on dirait avec une ineffable jouissance. Les femmes partagent ces sentiments et des prisonniers ont été mis en lambeaux par elles.



Version du 1 février 2019 à 05:31

3) Quand ils savent qu' une caravane doit passer sur leur terre ou dans le voisinage, c' est pour eux une occasion recherchée, une fête, de se concerter pour fondre sur leur proie, tout enlever ou tout détruire, sans quartier, sans pitié. Le partage de dépouilles et toujours le motif de scènes violentes et souvent ensanglantées. Rien de plus atroce que le sort qu' ils faisaient subir aux bâtiment, n' importe le pavillon, en danger ou naufragés sur leurs côtes inhospitalières. D' abord ils les attiraient à terre par l' espoir trompeur de leur porter secours; en réalité pour se ruer sur eux, piller la cargaison, démolir le bâtiment et égorger l' équipage. Ici les chefs les plus influents et en apparence les plus sages, donnaient l' exemple de la plus noir férocité. Cet habitude du crime les rends cruels. Ils répandent le sang comme par besoin et l' on dirait avec une ineffable jouissance. Les femmes partagent ces sentiments et des prisonniers ont été mis en lambeaux par elles.

4) A côté de ces sentiments cupides, souvent atroces, les Kabyles éprouvent comme un instinct de Nationalité naïve, franche, touchante, qui fait que leurs montagnes, leurs torrents, leurs habitations, la tribu dont ils se proclament, occupent leurs esprits avant tout.

5) Malgré la fierté farouche et la sauvage indépendance qu' ils affectent, certains Kabyles se présentent et demandent sans façon en entrer en ville et l' obtiennent pour y chercher du travail ou du pain et quelques fois des remèdes contre les maux qui les affligent. Guéris et rentrés au sein de leurs familles, on les vois reprendre leurs premières habitudes, c' est à dire tendre des embuscades aux éclaireurs, assaillir et achever les hommes isolés et surtout tomber sur nos troupeaux et les enlever. Ces actes, ils les commettent sans aucune haine bien définie, par amour instinctif de guerre. La guerre sainte contre le colons, l' étranger ou l' impie devient le véhicule le plus puissant de son courage et le paradis de Mahomet, suivant l' expression énergique du Kabyle, est le prix du sabre.[6]