« Tyran » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
→Prose poétique : suppression d'une citation sans rapport direct avec le thème |
|||
Ligne 32 : | Ligne 32 : | ||
[[et:Türannia]] |
[[et:Türannia]] |
||
[[en:Tyranny]] |
[[en:Tyranny]] |
||
[[eo:Tiranio]] |
|||
[[ka:ტირანია]] |
[[ka:ტირანია]] |
||
[[pl:Tyrania]] |
[[pl:Tyrania]] |
||
[[ru:Тирания]] |
[[ru:Тирания]] |
||
[[sk:Tyran]] |
Version du 30 mai 2016 à 10:37
Tyran désigne dans l'Antiquité grecque un individu disposant d’un pouvoir absolu, après s'en être emparé de façon illégitime.
Littérature
Manifeste
Les surréalistes, La Révolution surréaliste n°1, 1924
Nous sommes tous à la merci du rêve et nous nous devons de subir son pouvoir à l'état de veille. C'est un tyran terrible habillé de miroirs et d'éclairs. Qu'est-ce que le papier et la plume, qu'est-ce que la poésie devant ce géant qui tient les muscles des nuages dans ses muscles ?
- Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000 (ISBN 2-07-053140-6), chap. Témoignages et documents, Préface à La Révolution surréaliste, n°1, 1924, p. 169
Théâtre
William Shakespeare, Henry V, 1598
Le roi Henry : Nous ne sommes pas un tyran, mais un roi chrétien ; et notre colère est assujettie à notre mansuétude, tout comme les misérables mis aux fers dans nos prisons.
- (en) King Henry : We are no tyrant, but a Christian king,
Unto whose grace our passion is subject
As is our wretches fettered in our prisons;
- Henry V, William Shakespeare (trad. Sylvène Monod), éd. Flammarion, 2000 (ISBN 2-08-071120-2), acte I, scène 2, p. 50-51
- Citation choisie pour le 5 septembre 2009.
Psychanalyse
Marthe Robert, La Révolution psychanalytique, 1964
Éros et la mort
Il est clair que le bon fonctionnement de l'appareil psychique dépend en grande partie de la force et de la santé du Moi, qui ne doit pas être servile et anxieux, mais souverain, capable d'assurer harmonieusement les rapports entre ses trois tyrans. C'est pourquoi la cure analytique a une ligne de conduite toute tracée, quelque cas qu'elle doive traiter ; il lui faut fortifier le Moi, afin de le mettre à même d'imposer son ordre aux deux puissances obscures et rebelles. Discipliner et contrôler le chaos du Ça ; réduire les exigences du Surmoi à une mesure raisonnable, c'est là tout le travail de l'analyse.
- La révolution psychanalytique — La vie et l'oeuvre de Freud (1964), Marthe Robert, éd. Payot, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 1989 (ISBN 2-228-88109-0), 25. Éros et la mort, p. 363