« Henry Miller » : différence entre les versions

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Contenu supprimé Contenu ajouté
ajout portrait
Hohenlinden (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 21 : Ligne 21 :
|}}
|}}


== citations rapportées ==
{{citation|
Je retrouvais le sentiment que m'avait toujours inspiré New-York : que c'était l'endroit le plus horrible de la terre du bon Dieu. Aussi souvent que je m'échappe, je suis repris comme un esclave fugitif et chaque fois je déteste cette ville davantage, chaque fois, j'ai pour elle un mépris plus grand.
}}
{{Réf Article
|titre=Henri Miller juge son pays natal
|auteur=Jean Mabire
|publication=La Nouvelle Revue d'Histoire
|date=septembre-octobre 2002
|page=45
|numéro=2
}}

{{citation|
Nous avons l'habitude de nous considérer comme un peuple émancipé, nous nous prétendons démocrates, amis de la liberté, libres de haines et de tout préjugé. Les États-Unis, disons-nous, sont le creuset, le théâtre d'une vaste expérience humaine. Ce sont là de belles paroles, pleines de sentiments nobles et idéalistes. Mais, en fait, nous sommes une foule de gens vulgaires et arrivistes dont les passions ne demandent qu'à être éveillées par les démagogues, les journalistes, les faux prophètes et autres agitateurs. C'est un blasphème d'appeler cela une société d'hommes libres.
}}
{{Réf Article
|titre=Henri Miller juge son pays natal
|auteur=Jean Mabire
|publication=La Nouvelle Revue d'Histoire
|date=septembre-octobre 2002
|page=45
|numéro=2
}}

{{citation|
En mille ans de guerres à peu près constantes, l'Europe n'a pas perdu ce que nous avons perdu en cent ans de paix et de progrès.
}}
{{Réf Article
|titre=Henri Miller juge son pays natal
|auteur=Jean Mabire
|publication=La Nouvelle Revue d'Histoire
|date=septembre-octobre 2002
|page=45
|numéro=2
}}

{{citation|
Quand tout sera terminé [après la guerre], nous aurons contribué à anéantir ou à abêtir une bonne partie de la race humaine : pas des sauvages cette fois, mais des « barbares » civilisés. Des hommes comme nous, en somme, à cela près qu'ils ont des points de vue différents sur l'univers, des principes idéologiques différents.
}}
{{Réf Article
|titre=Henri Miller juge son pays natal
|auteur=Jean Mabire
|publication=La Nouvelle Revue d'Histoire
|date=septembre-octobre 2002
|page=45
|numéro=2
}}

{{citation|
Un peuple en rapide décadence, dont un tiers est déjà réduit à la pauvreté, dont les plus intelligents et les plus opulents pratiquent le suicide racial, et dont les opprimés s'approchent chaque jour de la rébellion, de la criminalité, de la dégénérescence, de la dégradation. Et une poignée de politiciens ambitieux et sans scrupule qui essaient de persuader la foule que ce pays est le dernier refuge de la civilisation.
|précisions=L'auteur évoque ici le peuple américain.
}}
{{Réf Article
|titre=Henri Miller juge son pays natal
|auteur=Jean Mabire
|publication=La Nouvelle Revue d'Histoire
|date=septembre-octobre 2002
|page=45
|numéro=2
}}


{{autres projets|commons=Henry Miller|w=Henry Miller}}
{{autres projets|commons=Henry Miller|w=Henry Miller}}

Version du 2 mai 2016 à 06:55

Henry Miller (1940).

Henry Miller est un romancier américain né le 26 décembre 1891 à New York, décédé le 7 juin 1980 à Pacific Palisades (Californie). Son œuvre est marquée par des romans largement autobiographiques dans une Amérique puritaine dont H. Miller a voulu stigmatiser l'hypocrisie morale.

Citations

Nul n'est besoin de faire de la terre un paradis : elle en est un. A nous de nous adapter pour l'habiter.
  • (en) We don't have to make [the Earth] a Paradise-it is one. We have only to make ourselves fit to inhabit it.
  • (en) The air-conditioned nightmare, Henry Miller, éd. New Directions publishing, 1970, preface, p. 23


citations rapportées

Je retrouvais le sentiment que m'avait toujours inspiré New-York : que c'était l'endroit le plus horrible de la terre du bon Dieu. Aussi souvent que je m'échappe, je suis repris comme un esclave fugitif et chaque fois je déteste cette ville davantage, chaque fois, j'ai pour elle un mépris plus grand.

  • « Henri Miller juge son pays natal », Jean Mabire, La Nouvelle Revue d'Histoire, nº 2, septembre-octobre 2002, p. 45


Nous avons l'habitude de nous considérer comme un peuple émancipé, nous nous prétendons démocrates, amis de la liberté, libres de haines et de tout préjugé. Les États-Unis, disons-nous, sont le creuset, le théâtre d'une vaste expérience humaine. Ce sont là de belles paroles, pleines de sentiments nobles et idéalistes. Mais, en fait, nous sommes une foule de gens vulgaires et arrivistes dont les passions ne demandent qu'à être éveillées par les démagogues, les journalistes, les faux prophètes et autres agitateurs. C'est un blasphème d'appeler cela une société d'hommes libres.

  • « Henri Miller juge son pays natal », Jean Mabire, La Nouvelle Revue d'Histoire, nº 2, septembre-octobre 2002, p. 45


En mille ans de guerres à peu près constantes, l'Europe n'a pas perdu ce que nous avons perdu en cent ans de paix et de progrès.

  • « Henri Miller juge son pays natal », Jean Mabire, La Nouvelle Revue d'Histoire, nº 2, septembre-octobre 2002, p. 45


Quand tout sera terminé [après la guerre], nous aurons contribué à anéantir ou à abêtir une bonne partie de la race humaine : pas des sauvages cette fois, mais des « barbares » civilisés. Des hommes comme nous, en somme, à cela près qu'ils ont des points de vue différents sur l'univers, des principes idéologiques différents.

  • « Henri Miller juge son pays natal », Jean Mabire, La Nouvelle Revue d'Histoire, nº 2, septembre-octobre 2002, p. 45


Un peuple en rapide décadence, dont un tiers est déjà réduit à la pauvreté, dont les plus intelligents et les plus opulents pratiquent le suicide racial, et dont les opprimés s'approchent chaque jour de la rébellion, de la criminalité, de la dégénérescence, de la dégradation. Et une poignée de politiciens ambitieux et sans scrupule qui essaient de persuader la foule que ce pays est le dernier refuge de la civilisation.

  • L'auteur évoque ici le peuple américain.
  • « Henri Miller juge son pays natal », Jean Mabire, La Nouvelle Revue d'Histoire, nº 2, septembre-octobre 2002, p. 45


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :