« Mer » : différence entre les versions
→Gabriele D'Annunzio, Le Feu, 1900 : suppression d'une citation sans rapport direct avec le thème |
→André Breton, L'Amour fou, 1937 : suppression d'une citation sans rapport direct avec le thème |
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==== [[Julien Green]], ''Léviathan'', 1929 ==== |
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{{citation|citation=Rien n'est plus délicieux que ces premières journées d'automne où l'air agité de puissants remous semble une mer invisible dont les vagues se brisent dans les arbres, tandis que le soleil, dominant cette fureur et ce tumulte, accorde à la moindre fleur l'ombre qu'elle fera tourner à son pied jusqu'au soir. De ce calme et de cette frénésie résulte une impression où la force se mêle à une douceur que le langage humain ne peut rendre. C'est un repos sans langueur, une excitation que ne suit aucune lassitude ; le sang coule plus joyeux et plus libre, le coeur se passionne pour cette vie qui le fait battre. A ceux qui ne connaissent pas le bonheur, la nature dans ces moments généreux leur en apporte avec les odeurs des bois et les cris des oiseaux, avec les chants du feuillage et toutes ces choses où palpite l'enfance.}}{{Réf Livre|titre=Léviathan|auteur=[[Julien Green]]|éditeur=Fayard|collection=Le Livre de Poche|année=1993|année d'origine=1929|année d'origine=1897|page=156|chapitre=XIII|ISBN=978-2-253-09940-}} |
{{citation|citation=Rien n'est plus délicieux que ces premières journées d'automne où l'air agité de puissants remous semble une mer invisible dont les vagues se brisent dans les arbres, tandis que le soleil, dominant cette fureur et ce tumulte, accorde à la moindre fleur l'ombre qu'elle fera tourner à son pied jusqu'au soir. De ce calme et de cette frénésie résulte une impression où la force se mêle à une douceur que le langage humain ne peut rendre. C'est un repos sans langueur, une excitation que ne suit aucune lassitude ; le sang coule plus joyeux et plus libre, le coeur se passionne pour cette vie qui le fait battre. A ceux qui ne connaissent pas le bonheur, la nature dans ces moments généreux leur en apporte avec les odeurs des bois et les cris des oiseaux, avec les chants du feuillage et toutes ces choses où palpite l'enfance.}}{{Réf Livre|titre=Léviathan|auteur=[[Julien Green]]|éditeur=Fayard|collection=Le Livre de Poche|année=1993|année d'origine=1929|année d'origine=1897|page=156|chapitre=XIII|ISBN=978-2-253-09940-}} |
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==== [[André Breton]], ''[[w:L'Amour fou|L'Amour fou]]'', [[w:1937 en littérature|1937]] ==== |
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{{citation|Tandis que nous nous attardons une heure plus tard dans les petites rues du quartier des Halles, j'éprouve d'autant plus durement l'éclipse de ce sein, commandée par les difficultés de la circulation à deux parmi les camions dans cette rumeur qui s'enfle sans cesse, qui monte comme la mer vers l'appétit immense du prochain jour.}} |
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{{Réf Livre|page=68|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}} |
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==== [[Virginia Woolf]], ''Les Vagues'', 1952 ==== |
==== [[Virginia Woolf]], ''Les Vagues'', 1952 ==== |
Version du 4 avril 2016 à 23:15
Le terme Mer peut désigner une grande étendue d’eau salée ou l'ensemble des espaces d'eau salée en communication libre et naturelle sur toute l'étendue du globe.
Enseignement
Cours de littérature européenne
Vladimir Nabokov, Littératures, 1941-1958
Anton Tchekhov
- In « La dame au petit chien » (1899).
- Littératures (1980), Vladimir Nabokov (trad. Marie-Odile Fortier-Masek), éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 2010, partie Littératures II, Anton Tchekhov (1860-1904), p. 830
Littérature
Critique
Écrits intimes
Paul Klee, Journal, 1957
- Journal (1957), Paul Klee, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1959 (ISBN 978-2-246-27913-6), Journal I, p. 52
- Journal (1957), Paul Klee, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1959 (ISBN 978-2-246-27913-6), Journal I, p. 67
- Journal (1957), Paul Klee, éd. Grasset, coll. « Les Cahiers Rouges », 1959 (ISBN 978-2-246-27913-6), Journal II, p. 117
Nouvelle
Renée Vivien, La Dame à la Louve, 1904
Les Soeurs du silence
- La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, Les Soeurs du silence, p. 54
La Chasteté paradoxale
- La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, La Chasteté paradoxale, p. 103
Poésie
Henri de Régnier, Les jeux rustiques et divins, 1897
Le Voyageur
Vers la douce maison dont j’ai fermé la porte,
Un soir, sur l’âtre en cendre et sur la lampe morte,
Je reviendrai, car l’aube est triste sur la mer,
Y rallumer la lampe éteinte et l’âtre clair.
- « Le Voyageur », dans Les jeux rustiques et divins, Henri de Régnier, éd. Mercure de France, 1897, p. 103
Paul Eluard, Baigneuse du clair au sombre, 1919
- Cette citation de Paul Eluard provient d'une revue dirigée par André Breton. Elle figurera plus tard dans son recueil Capitale de la douleur (1926).
- « Baigneuse du clair au sombre », Paul Eluard, Littérature, nº 8, Octobre 1919, p. 19
- Citation choisie pour le 17 décembre 2011.
Valery Larbaud, Carpe diem
Cueille ce triste jour d'hiver sur la mer grise,
D'un gris doux, la terre est bleue et le ciel bas
Semble tout à la fois désespéré et tendre
- « Carpe diem », Valery Larbaud, dans Anthologie de la poésie française du XXè siècle, Michel Décaudin (Ed.), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1983, p. 208
Eugène Guillevic, Carnac, 1961
Voir la page dédiée à ce poème : Carnac.
Eugène Guillevic, Sphère, 1963
Pays
Seul trou dans le tissu
De silence et d'eau lente
Où rien n'osait bouger,
Au bord d'un bras de mer,
La mouette aux yeux frêles
Déchiquetait sa proie
- « Pays », dans Sphère, Eugène Guillevic, éd. Gallimard, 1963, p. 29
Jean Tortel, Instants qualifiés, 1973
Sanguine issue
D'un très beau jardin
Mourant au Nord
De colline en colline
Espère la mer,
Fibre violette
Au cœur de l'orange.
- « Instants qualifiés », Jean Tortel, dans Anthologie de la poésie française du XXè siècle, Michel Décaudin (Ed.), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1983, p. 466
Prose poétique
André Breton/Philippe Soupault, Les Champs Magnétiques, 1919
- « Les Champs Magnétiques partie III Eclipses », André Breton/Philippe Soupault, Littérature, nº 10, Décembre 1919, p. 16
Francis Picabia, Histoire de voir, 1922
- « Histoire de voir », Francis Picabia, Littérature Nouvelle Série, nº 6, Novembre 1922, p. 17
André Breton, Poisson soluble, 1924
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 1, p. 27
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 1, p. 31
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 23, p. 92
Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1927
- Il est ici question du Club des Buveurs de Sperme.
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), VII. Révélation du monde, p. 69
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), XII. Possession du rêve, p. 115
René Char, Fureur et mystère, 1948
Le Requin et la mouette
- Fureur et mystère (1948), René Char, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1962 (ISBN 2-07-030065-X), partie LE POEME PULVERISE (1945-1947), Le Requin et la mouette, p. 190
Joyce Mansour, Les Gisants satisfaits, 1958
- Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000 (ISBN 2-07-053140-6), chap. Témoignages et documents, Joyce Mansour, Les Gisants satisfaits, 1958, p. 177
Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958
Grand monde
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Grand monde, p. 97
Joyce Mansour, Dolman le maléfique, 1961
Cent fois par jour il relança sa mouche en l'air, comme il savait faire, en quête d'une idée de distractions nouvelles mais sans résultat, jusqu'au jour où son oeil droit vit briller le reflet de la mer dans l'azur. Le réveil du désir fut immédiat. Il aspira à être vague, poisson, eau. Il voulut être dune, écume, algue. À dos d'homme par-dessus les montagnes et les plaines, les villageois le transportèrent jusqu'à la plage lointaine. Ils arrivèrent au but très amoindris après un mois de marche forcée. Sans perdre son temps en remerciements, Dolman immergea son cerveau hagard dans les flots. Selon son voeu il devint mer, algue, poisson ; il noya son spleen dans la gelée mouvementée et dès lors paressa sous la lune tel une baleine, lavé de toute nostalgie terrestre.
Cette époque heureuse ne dura guère.
- « Dolman le maléfique », Joyce Mansour, La Brèche, nº 1, Octobre 1961, p. 50
Roman
Hilaire Belloc, The cruise of the Nona, 1925
- Citation rapportée d'Hilaire Belloc, The cruise of the Nona
James Joyce, Ulysse, 1922
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 18
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 76
Poussant devant lui un amas flottant de détritus, un banc de poissons en éventail, de cocasses coquilles. Un cadavre blanc de sel, émergeant dans le ressac, ballotté vers la terre, mètre à mètre, un marsouin. Le voilà. Accrochez-le vite. Tout descendu qu'il soit sous le plancher des eaux. Il est à nous. Stoppe.
Sac de gaz cadavériques macérant dans une saumure infecte. Un frisson de fretin engraissé d'un spongieux morceau de choix fuit des interstices de sa braguette boutonnée. Dieu se fait homme se fait poisson se fait oie bernacle se fait édredon. Vivant, je respire des souffles morts, foule la poussière de mort, dévore un urineux rebut de chairs mortes. Hissé roide sur le plat-bord, il exhale aux cieux la puanteur de son tombeau vert, le trou lépreux de son nez ronflant au soleil.
Une marine métamorphose ceci, des yeux bruns bleuis de sel. Mort par la mer, la plus douce des morts qui s'offrent à l'homme. Antique Père Océan.
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 79
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 411
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 593
Colette, Le Blé en herbe, 1923
- Le Blé en herbe (1923), Colette, éd. Flammarion, 2004 (ISBN 2-08-06-8641-1[à vérifier : ISBN invalide]), p. 13
- Le Blé en herbe (1923), Colette, éd. Flammarion, 2004 (ISBN 2-08-06-8641-1[à vérifier : ISBN invalide]), p. 33
Julien Green, Léviathan, 1929
- Léviathan (1897), Julien Green, éd. Fayard, coll. « Le Livre de Poche », 1993 (ISBN 978-2-253-09940-[à vérifier : ISBN invalide]), chap. XIII, p. 156
Virginia Woolf, Les Vagues, 1952
- Les Vagues (1931), Virginia Woolf (trad. Michel Cusin), éd. Gallimard, 2012 (ISBN 978-2-07-044168-6), p. 100
- Les Vagues (1931), Virginia Woolf (trad. Michel Cusin), éd. Gallimard, 2012 (ISBN 978-2-07-044168-6), p. 77
Muriel Barbery, Une gourmandise, 2000
- Une gourmandise (2000), Muriel Barbery, éd. Folio, 2002, p. 89
Yasmina Khadra, L’Attentat, 2005
- L’Attentat, Yasmina Khadra, éd. Pocket, 2005, p. 81
Yasmina Khadra, L’Olympe des Infortunes, 2010
- L’Olympe des Infortunes, Yasmina Khadra, éd. Julliard, 2010, p. 216
Philosophie
Roger-Pol Droit, Dernières nouvelles des choses, 2003
- Dernières nouvelles des choses, Roger-Pol Droit, éd. Odile Jacob, 2003, p. 134
Propos de moralistes
Joseph Joubert, Pensées
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 1, p. 394 (texte intégral sur Wikisource)