« Marquis de Sade » : différence entre les versions
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{{Citation|citation=Même si [[Jacques Lacan|Lacan]] n'a pas consacré de séminaire ou de texte à la « structure perverse », son oeuvre a représenté une des sources de cette formule. Par « structure perverse », il faut concevoir un type de discours totalement distinct de celui de la névrose (hystérie ou obsessionnelle) et celui de la psychose (délirante principalement). Cette structure est intelligible à partir de l'Oedipe, pivot de la conception lacanienne du Sujet. La structure perverse est caractérisée par l'affirmation et la démonstration (''cf''. notamment les textes de Sade) par le sujet, que seule la loi impérative de son désir propre importe et qu'elle prime sur la loi du désir de l'autre.}} |
{{Citation|citation=Même si [[Jacques Lacan|Lacan]] n'a pas consacré de séminaire ou de texte à la « structure perverse », son oeuvre a représenté une des sources de cette formule. Par « structure perverse », il faut concevoir un type de discours totalement distinct de celui de la névrose (hystérie ou obsessionnelle) et celui de la psychose (délirante principalement). Cette structure est intelligible à partir de l'Oedipe, pivot de la conception lacanienne du Sujet. La structure perverse est caractérisée par l'affirmation et la démonstration (''cf''. notamment les textes de Sade) par le sujet, que seule la loi impérative de son désir propre importe et qu'elle prime sur la loi du désir de l'autre.}} |
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{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=Gérard Pirlot/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=49|partie=II. Caractéristiques des perversions|chapitre=2. Critères psychopathologiques|section=2.2 Les conceptions post-freudiennes b) Structure perverse ?|ISBN=2-200-34042-7}} |
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== Articles connexes == |
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Version du 28 mars 2016 à 16:09
Donatien Alphonse François de Sade (2 juin 1740 à Paris – 2 décembre 1814 à Charenton-Saint-Maurice) est un écrivain français, philosophe,, libertin, hédoniste et athée, plus connu sous le nom de marquis de Sade.
Citations propres à l'auteur
Les Infortunes de la vertu, 1787
- Premier paragraphe du récit.
- Les Infortunes de la vertu, Donatien Alphonse François de Sade, éd. Garnier-Flammarion, 1969, p. 49 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les Infortunes de la vertu, Donatien Alphonse François de Sade, éd. Garnier-Flammarion, 1969, p. 57-58 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les Infortunes de la vertu, Donatien Alphonse François de Sade, éd. Garnier-Flammarion, 1969, p. 61 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les Infortunes de la vertu, Donatien Alphonse François de Sade, éd. Garnier-Flammarion, 1969, p. 69 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les Infortunes de la vertu, Donatien Alphonse François de Sade, éd. Garnier-Flammarion, 1969, p. 75 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Citation choisie pour le 1 juillet 2009.
- Les Infortunes de la vertu, Donatien Alphonse François de Sade, éd. Garnier-Flammarion, 1969, p. 75 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les Infortunes de la vertu, Donatien Alphonse François de Sade, éd. Garnier-Flammarion, 1969, p. 83-84 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Dernier paragraphe du livre.
- Les Infortunes de la vertu, Donatien Alphonse François de Sade, éd. Garnier-Flammarion, 1969, p. 186 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
Idée sur le mode de la sanction des lois, 1792
- « Idée sur le mode de la sanction des lois » (1792), dans Écrits politiques, Donatien Alphonse François de Sade, éd. Jean-Jacques Pauvert, 1957, p. 20
La philosophie dans le boudoir, 1795
- « La philosophie dans le boudoir » (1795), dans Oeuvres De Sade, Donatien Alphonse François de Sade, éd. Jeune Parque, 1947, p. 171-172
Dorci, ou La bizarrerie du sort
- Dorci, ou La bizarrerie du sort, Donatien Alphonse François de Sade, éd. Charavay frères, 1881, p. 3 (texte intégral sur Wikisource)
Les 120 journées de Sodome
- Les 120 journées de Sodome, Donatien Alphonse François de Sade, éd. 10-18, 2014 (ISBN 978-2-264-02699-6), p. 21 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les 120 journées de Sodome, Donatien Alphonse François de Sade, éd. 10-18, 2014 (ISBN 978-2-264-02699-6), p. 22 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les 120 journées de Sodome, Donatien Alphonse François de Sade, éd. 10-18, 2014 (ISBN 978-2-264-02699-6), p. 24 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les 120 journées de Sodome, Donatien Alphonse François de Sade, éd. 10-18, 2014 (ISBN 978-2-264-02699-6), p. 55 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les 120 journées de Sodome, Donatien Alphonse François de Sade, éd. 10-18, 2014 (ISBN 978-2-264-02699-6), p. 177 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les 120 journées de Sodome, Donatien Alphonse François de Sade, éd. 10-18, 2014 (ISBN 978-2-264-02699-6), p. 277 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les 120 journées de Sodome, Donatien Alphonse François de Sade, éd. 10-18, 2014 (ISBN 978-2-264-02699-6), p. 297 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les 120 journées de Sodome, Donatien Alphonse François de Sade, éd. 10-18, 2014 (ISBN 978-2-264-02699-6), p. 306 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les 120 journées de Sodome, Donatien Alphonse François de Sade, éd. 10-18, 2014 (ISBN 978-2-264-02699-6), p. 327 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Les 120 journées de Sodome, Donatien Alphonse François de Sade, éd. 10-18, 2014 (ISBN 978-2-264-02699-6), p. 329 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
D'autres auteurs le concernant
- Les Anormaux, Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Etudes », 1999 (ISBN 2-02-030798-7), Cours du 29 janvier 1975, p. 93
- Les Anormaux, Michel Foucault, éd. Gallimard Le Seuil, coll. « Hautes Etudes », 1999 (ISBN 2-02-030798-7), Cours du 29 janvier 1975, p. 93
Nul doute que le projet exhaustif de répertorier toutes les perversions sexuelles en cent vingt journées, au bout desquelles « il y a eu trente immolés et seize qui s'en retournent à Paris », exige de sérieuses précautions. Mais autant les plus sévères mesures d'isolement paraissent inévitables dans pareil cas, autant l'inquiétante application de Sade à clore hermétiquement le château de Silling, à le couper définitivement du monde sans aucune possibilité de retour, annonce une démarche apparemment aussi étrangère à la logique libertine qu'à toutes les attitudes des innombrables personnages qui vont et viennent alors autour du même château imaginaire [...].
En fait, c'est la réalité — et non le monde — que les plus libertins des libertins mettent tant de soin à quitter. Ici, il n'y a de clôture que déréalisante. Et comme l'architecture sadienne obéit toute entière à ce mécanisme d'un enfermement sans terme, le processus de déréalisation ne connaît pas de limite. A tel point que ce n'est plus seulement le réel mais le mode de penser le réel — dont la pensée libertine constitue d'ailleurs la plus audacieuse figure — que Sade incite à abandonner sans retour [...].
Là commence la violence poétique en même temps qu'une critique sans merci de la pensée libertine.
- Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982 (ISBN 2-07-032341-2), partie I, Un rêve de pierre, p. 63
- Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982 (ISBN 2-07-032341-2), partie I, Un rêve de pierre, p. 66
- Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982 (ISBN 2-07-032341-2), partie I, Un rêve de pierre, p. 75
- Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982 (ISBN 2-07-032341-2), partie I, Un rêve de pierre, p. 79
[...] la répétitivité obsédante de l'univers de Sade n'est que cette interrogation en ricochet, qui, faisant tournoyer les certitudes, laisse voir l'insondable vérité de l'illusion. L'obstruction de Sade à l'assurance des Lumières va alors jusqu'au refus de s'assurer les puissances du nombre : il les laisse libres, sans aucune utilité, sans aucun point d'application, libres de dévoyer le réel et c'est à partir de cet imaginaire numérique qu'il trouve l'audace de bâtir sur le terrain de la production le château de l'illusion.
Château fermé pour empêcher l'absorption des apparences dans une réalité fonctionnelle, château de proie pour ramener toute réalité dans la jungle de apparences et l'arracher à la loi de la valeur. La déréalisation va de pair avec la dévalorisation. Ce que Sade préserve là, c'est moins l'unique contre le nombre que la liberté imprescriptible du regard. Machine inactuelle, machine à fabriquer l'inactualité, ce jeu optique retire les êtres et les choses de la circulation des biens pour les confronter au néant au bord duquel tourne la ronde de leurs apparences.
- Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982 (ISBN 2-07-032341-2), partie I, Un rêve de pierre, p. 79
- Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982 (ISBN 2-07-032341-2), partie I, Un rêve de pierre, p. 80
- Les Perversions sexuelles et narcissiques, Gérard Pirlot/Jean-Louis Pedinielli, éd. Armand Colin, coll. « 128 Psychologie », 2005 (ISBN 2-200-34042-7), partie II. Caractéristiques des perversions, chap. 2. Critères psychopathologiques, 2.2 Les conceptions post-freudiennes b) Structure perverse ?, p. 49
Articles connexes
(Hyponymiques)