« Printemps » : différence entre les versions
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→André Breton, Poisson soluble, 1924 : suppression d'une citation HS |
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==== [[André Breton]], ''Poisson soluble'', 1924 ==== |
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{{Citation|citation=Le paysage de Paris rossignol du monde variait de minute en minute et parmi les cires de ses coiffeurs élançait ses jolis arbres printaniers, pareils à l'inclinaison de l'âme sur l'horizon.}} |
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{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=77|partie=18|ISBN=2-07-032917-8}} |
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{{Citation|citation=Le réverbère : « Sonia et Michelle feront bien de se méfier du rameau de fièvre qui garde les portes de Paris ; l'évidence est qu'on ne fendra plus le bois de l'amour avant cette nuit. Si bien... si bien que je ne les vois pas blanches par ce printemps nocturne, pour peu que leur cheval prenne peur. Mieux vaudrait pour elles éviter la curiosité des lèvres, si elles succombent à la tentation des ponts jetés sur les regards. (Je vais les tracer.) ».}} |
{{Citation|citation=Le réverbère : « Sonia et Michelle feront bien de se méfier du rameau de fièvre qui garde les portes de Paris ; l'évidence est qu'on ne fendra plus le bois de l'amour avant cette nuit. Si bien... si bien que je ne les vois pas blanches par ce printemps nocturne, pour peu que leur cheval prenne peur. Mieux vaudrait pour elles éviter la curiosité des lèvres, si elles succombent à la tentation des ponts jetés sur les regards. (Je vais les tracer.) ».}} |
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{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=77|partie=18|ISBN=2-07-032917-8}} |
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=77|partie=18|ISBN=2-07-032917-8}} |
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{{Citation|citation=Plus tard, quand la bouteille de rosée sautera, et que vous entrerez silencieusement dans les feuilles, et que l'absolu printemps qui se prépare ouvrira son écluse, vous songerez à l'amant de la Porte Albinos qui reposera sur les claies du plaisir, ne demandant qu'à reprendre à Dieu ce que Dieu lui a pris.}} |
{{Citation|citation=Plus tard, quand la bouteille de rosée sautera, et que vous entrerez silencieusement dans les feuilles, et que l'absolu printemps qui se prépare ouvrira son écluse, vous songerez à l'amant de la Porte Albinos qui reposera sur les claies du plaisir, ne demandant qu'à reprendre à Dieu ce que Dieu lui a pris.}} |
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{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=103|partie=26|ISBN=2-07-032917-8}} |
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=103|partie=26|ISBN=2-07-032917-8}} |
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==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ==== |
==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ==== |
Version du 16 mars 2016 à 00:56
Le printemps (du latin primus, premier, et tempus, temps, cette saison marquant traditionnellement le renouveau dans la nature) est l'une des quatre saisons des zones tempérées, suivant l'hiver et précédant l'été. Cette demi-saison correspond aux mois de mars, avril, mai et juin dans l'hémisphère nord.
Littérature
Poésie
Jules Laforgue, Les Complaintes, 1885
Permettez, ô sirène,
Voici que votre haleine
Embaume la verveine ;
C'est l'printemps qui s'amène !
- Ce système, en effet, ramène le printemps,
Avec son impudent cortège d'excitants.
- « Complainte des printemps », dans Les Complaintes et les premiers poèmes (1885), Jules Laforgue, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1979, p. 72
André Breton, Clair de Terre, 1931
L'Union Libre
Ma femme aux fesses de grès et d'amiante
Ma femme aux fesses de dos de cygne
Ma femme aux fesses de printemps
Au sexe de glaïeul.
- Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000 (ISBN 2-07-053140-6), chap. Témoignages et documents, André Breton, « L'Union Libre », 1931, in Clair de Terre, p. 148
Prose poétique
Anne Calife, Paul et le Chat, 2004
Pour le mois de mars, la météo annonçait un « beau fixe, un Printemps splendide » mais « du vent à Bagdad, un vent transportant le sable du désert ». Il commença à faire très chaud. Même divisés, les continents se rapprochaient peu à peu du soleil. En silence.
Quelque chose allait nous tomber dessus. Quelque part entre les branches noires de l’hiver, la mort nous fixait.
Le Printemps allait pouvoir commencer.- Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004 (ISBN 978-2-7152-2482-6[à vérifier : ISBN invalide]), p. 9
- Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004 (ISBN 978-2-7152-2482-6[à vérifier : ISBN invalide]), p. 12
André Breton/Philippe Soupault, Les Champs Magnétiques, 1919
- Cette citation provient d'une revue dirigée par André Breton.
- « Les Champs Magnétiques partie I La Glace sans tain », André Breton/Philippe Soupault, Littérature, nº 8, Octobre 1919, p. 10
André Breton, Poisson soluble, 1924
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 18, p. 77
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 26, p. 103
Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958
Le figuier
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Le figuier, p. 94
Roman
Colette, La Maison de Claudine, 1922
- Les seigneurs rayés sont des chats
- La Maison de Claudine (1922), Colette, éd. Imprimerie Moderne de Nantes, coll. « Super-Bibliothèque », 1976 (ISBN 2-261-00093-6), Les Deux Chattes, p. 215
Anne Calife sous le nom de Anne Colmerauer, La déferlante, 2003
- La déferlante, Anne Calife, éd. Balland,2003, réedition Menthol House, 2003 (ISBN 2-7158-1436-4), p. 45
Anne Calife, Paul et le Chat, 2004
Pour le mois de mars, la météo annonçait un « beau fixe, un Printemps splendide » mais « du vent à Bagdad, un vent transportant le sable du désert ». Il commença à faire très chaud. Même divisés, les continents se rapprochaient peu à peu du soleil. En silence.
Quelque chose allait nous tomber dessus. Quelque part entre les branches noires de l’hiver, la mort nous fixait.
Le Printemps allait pouvoir commencer.- Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004 (ISBN 978-2-7152-2482-6[à vérifier : ISBN invalide]), p. 9
- Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004 (ISBN 978-2-7152-2482-6[à vérifier : ISBN invalide]), p. 12
- Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004 (ISBN 978-2-7152-2482-6[à vérifier : ISBN invalide]), p. 19