« Faiblesse » : différence entre les versions
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==== [[Mary Esther Harding]] ==== |
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{{citation|citation=[Les hommes] cherchent [...] à prévenir le pouvoir redouté de la femme en la poussant à adopter envers eux une attitude maternelle [...]. Il ne se sentira pourtant pas tout à fait délivré de son appréhension car en considérant la femme comme une mère, il se transforme lui-même en enfant et risque ainsi de pâtir de son propre enfantillage. Dans ce cas, il peut être victime de sa propre faiblesse qui, une fois de plus, rend la femme maîtresse de la situation.}} |
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{{Réf Livre|titre=Les Mystères de la femme|auteur=[[Mary Esther Harding]]|traducteur=Eveline Mahyère|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1953|page=63|chapitre=II. La lune, dispensatrice de fertilité|ISBN=2-228-89431-1}} |
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==== [[Charles Robert Maturin]] ==== |
==== [[Charles Robert Maturin]] ==== |
Dernière version du 13 mars 2016 à 22:31
Anaïs Nin[modifier]
Elle est devenue pour moi quelqu'un qu'il faut plaindre et protéger. Elle se trouve entraînée dans des situations fausses et tragiques dont elle n'est pas capable de s'extirper. J'ai enfin saisi sa faiblesse. Sa vie est faite de fantasmes. Je veux la ramener à la réalité. Je veux lui faire violence.
- Henry et June — Les cahiers secrets (1986), Anaïs Nin (trad. Béatrice Commengé), éd. Stock, 2007 (ISBN 978-2-234-05990-0), Janvier (1932), p. 33
Marie d'Agoult, Nélida, 1866[modifier]
Nul homme ne saurait concevoir dans toute son étendue ni la vraie justice ni la vraie bonté s'il n'a senti au moins une fois en sa vie les contrastes de sa nature et la fragilité de son être.
- Nélida (1866), Marie d'Agoult, éd. Calmann-Lévy, 2010 (ISBN 978-2-7021-4127-4), partie Quatrième partie, chap. XXII, p. 244
André Breton[modifier]
Servantes de la faiblesse, servantes du bonheur, les femmes abusent de la lumière dans un éclat de rire.
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 1, p. 32
Romain Gary[modifier]
Nous crevons de faiblesse, et cela permet tous les espoirs. La faiblesse a toujours vécu d'imagination. La force n'a jamais rien inventé, parce qu'elle croit se suffire. C'est toujours la faiblesse qui a du génie.
- Clair de femme, Romain Gary, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1977 (ISBN 2-07-037367-3), p. 125
Charles Robert Maturin[modifier]
Malheureux ! Ce sont vos vices, vos passions et vos faiblesses qui font de vous mes victimes. Jetez sur vous le blâme et non sur moi.
- Melmoth — L'homme errant (1820), Charles Robert Maturin (trad. Jacqueline Marc-Chadourne), éd. Phébus, coll. « Libretto », 1996 (ISBN 978-2-85-940553-3), Histoire des amants, p. 591