« Chien » : différence entre les versions

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Alexandre Dumas, Le Capitaine Pamphile, 1839 : suppression d'une citation HS
→‎André Breton, Poisson soluble, 1924 : suppression d'un extrait banal
Ligne 16 : Ligne 16 :
== Littérature ==
== Littérature ==
=== Prose poétique ===
=== Prose poétique ===
==== [[André Breton]], ''Poisson soluble'', 1924 ====
{{Citation|citation=Le chasseur était un homme d'une vingtaine d'années. Ses chiens rampaient tristement à ses côtés.}}
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=110|partie=29|ISBN=2-07-032917-8}}

==== [[Louis Aragon]], ''Le Paysan de Paris'', 1926 ====
==== [[Louis Aragon]], ''Le Paysan de Paris'', 1926 ====
{{citation|citation=La nuit de nos villes ne ressemble plus à cette clameur des chiens des ténèbres latines, ni à la chauve-souris du Moyen Age, ni à cette image des douleurs qui est la nuit de la Renaissance. C'est un monstre immense de tôle, percé mille fois de couteaux.}}
{{citation|citation=La nuit de nos villes ne ressemble plus à cette clameur des chiens des ténèbres latines, ni à la chauve-souris du Moyen Age, ni à cette image des douleurs qui est la nuit de la Renaissance. C'est un monstre immense de tôle, percé mille fois de couteaux.}}

Version du 10 mars 2016 à 00:57

Plusieurs races de chiens

Le Chien (Canis lupus familiaris) est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup et du renard.

Cinéma

Jean Aurenche/Bertrand Tavernier, Coup de torchon, 1981

Cordier : Tu sais pourquoi les chiens s'reniflent les fesses ? Et bien figure-toi qu'à l'époque où la Terre était gouvernée par les chiens, ils avaient décidé de tenir une espèce de congrès pour faire voter des lois nouvelles. alors le chien qui présidait l'assemblée leur dit : « écoutez, vu qu'on va rester plusieurs jours enfermés ici, je propose, par mesure d'hygiène, qu'on laisse nos trous d'balle au vestiaire. » Tous les chiens approuvent, et hop ! les v'la qui s'dé-trou-d'ballisent. Mais à peine la séance était commencée, shuit ! hop, y'a une tempête qui se lève une véritable tornade et shuit ! tous les trous d'balle se sont mélangés. Et y'a pas un chien qu'est foutu d'reconnaître le sien. Voila, depuis c'temps là, ils s'reniflent toujours les fesses. Puis y'a des chances que ça dure jusqu'à la fin du monde.
  • Philippe Noiret, Coup de torchon (1981), écrit par Jean Aurenche et Bertrand Tavernier


Agnès Jaoui/Jean-Pierre Bacri, Un air de famille, 1996

Yolande : A quoi ça sert de garder un chien paralysé ?

Denis : C'est décoratif. C'est comme un tapis, mais vivant.

Yolande : Ah oui, c'est vrai.
  • Catherine Frot, Jean-Pierre Darroussin, Un air de famille (1996), écrit par Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri


Littérature

Prose poétique

Louis Aragon, Le Paysan de Paris, 1926

La nuit de nos villes ne ressemble plus à cette clameur des chiens des ténèbres latines, ni à la chauve-souris du Moyen Age, ni à cette image des douleurs qui est la nuit de la Renaissance. C'est un monstre immense de tôle, percé mille fois de couteaux.
  • Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000  (ISBN 2-07-053140-6), chap. Témoignages et documents, Louis Aragon, Le Paysan de Paris, 1926, p. 162


Roman

Lewis Caroll, Alice au pays des merveilles, 1865

   « Et comment savez-vous que vous êtes fou ?
   — Pour commencer, est-ce que tu m'accordes qu'un chien n'est pas fou ?
   — Sans doute.
   — Eh bien, vois-tu, un chien gronde lorsqu'il est en colère, et remue la queue lorsqu'il est content. Or, moi, je gronde quand je suis content, et je remue la queue quand je suis en colère. Donc, je suis fou.
   — Moi j'appelle ça ronronner, pas gronder.
   — Appelle ça comme tu voudras [...]. »


Virginia Woolf, Les Vagues, 1952

Écoute, Rhoda (car nous sommes des conspirateurs, les mains posées sur l'urne froide), la voix banale, vive, exaltante de l'action, la voix des chiens flairant la trace.


Daniel Pennac, La Fée carabine, 1997

On croit qu'on emmène son chien pisser midi et soir. Grave erreur : ce sont les chiens qui nous invitent à la méditation.


Philosophie

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres, IIIè s.

Alexandre le rencontrant un jour lui dit : « Je suis le grand roi Alexandre ». Diogène alors se présenta : « Et moi, je suis Diogène, le chien ». On lui demanda pourquoi il était appelé le chien : « Parce que je caresse ceux qui me donnent, j'aboie contre ceux qui ne me donnent pas, et je mords ceux qui sont méchants ».


Vous pouvez également consulter les articles suivants sur les autres projets Wikimédia :