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''' Travaux du poète ''' |
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{{Citation|citation=[...] après m'être jugé et m'être condamné à l'attente perpétuelle et à la perpétuelle solitude, j'ai écouté contre les pierres de mon cachot de syllogismes l'attaque humide, tendre et insistante du printemps.}} |
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{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=57|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=''Travaux du poète'' — XI|ISBN=2-07-031789-7}} |
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''' Le figuier ''' |
''' Le figuier ''' |
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{{Citation|citation=Les jours de calme, le figuier était une caravelle de jade pétrifiée, qui se balançait imperceptiblement, attachée à un mur noir qu'éclaboussait de vert la marée du printemps. Mais lorsque soufflait le vent de mars, elle se frayait, ses vertes voiles gonflées, un passage à travers la lumière et les nuages. Je grimpais à la cime, et ma tête émergeait d'entre les grandes feuilles, picorée par les oiseaux, couronnée de prophéties.}} |
{{Citation|citation=Les jours de calme, le figuier était une caravelle de jade pétrifiée, qui se balançait imperceptiblement, attachée à un mur noir qu'éclaboussait de vert la marée du printemps. Mais lorsque soufflait le vent de mars, elle se frayait, ses vertes voiles gonflées, un passage à travers la lumière et les nuages. Je grimpais à la cime, et ma tête émergeait d'entre les grandes feuilles, picorée par les oiseaux, couronnée de prophéties.}} |
Version du 9 mars 2016 à 00:54
Le printemps (du latin primus, premier, et tempus, temps, cette saison marquant traditionnellement le renouveau dans la nature) est l'une des quatre saisons des zones tempérées, suivant l'hiver et précédant l'été. Cette demi-saison correspond aux mois de mars, avril, mai et juin dans l'hémisphère nord.
Littérature
Poésie
Jules Laforgue, Les Complaintes, 1885
Permettez, ô sirène,
Voici que votre haleine
Embaume la verveine ;
C'est l'printemps qui s'amène !
- Ce système, en effet, ramène le printemps,
Avec son impudent cortège d'excitants.
- « Complainte des printemps », dans Les Complaintes et les premiers poèmes (1885), Jules Laforgue, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1979, p. 72
André Breton, Clair de Terre, 1931
L'Union Libre
Ma femme aux fesses de grès et d'amiante
Ma femme aux fesses de dos de cygne
Ma femme aux fesses de printemps
Au sexe de glaïeul.
- Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action (1991), Jean-Luc Rispail, éd. Gallimard, coll. « Découverte Gallimard Littérature », 2000 (ISBN 2-07-053140-6), chap. Témoignages et documents, André Breton, « L'Union Libre », 1931, in Clair de Terre, p. 148
Prose poétique
Anne Calife, Paul et le Chat, 2004
Pour le mois de mars, la météo annonçait un « beau fixe, un Printemps splendide » mais « du vent à Bagdad, un vent transportant le sable du désert ». Il commença à faire très chaud. Même divisés, les continents se rapprochaient peu à peu du soleil. En silence.
Quelque chose allait nous tomber dessus. Quelque part entre les branches noires de l’hiver, la mort nous fixait.
Le Printemps allait pouvoir commencer.- Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004 (ISBN 978-2-7152-2482-6[à vérifier : ISBN invalide]), p. 9
- Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004 (ISBN 978-2-7152-2482-6[à vérifier : ISBN invalide]), p. 12
André Breton/Philippe Soupault, Les Champs Magnétiques, 1919
- Cette citation provient d'une revue dirigée par André Breton.
- « Les Champs Magnétiques partie I La Glace sans tain », André Breton/Philippe Soupault, Littérature, nº 8, Octobre 1919, p. 10
André Breton, Poisson soluble, 1924
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 18, p. 77
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 18, p. 77
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 26, p. 103
Octavio Paz, Liberté sur parole, 1958
Le figuier
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Aigle ou Soleil ? — Le figuier, p. 94
Roman
Colette, La Maison de Claudine, 1922
- Les seigneurs rayés sont des chats
- La Maison de Claudine (1922), Colette, éd. Imprimerie Moderne de Nantes, coll. « Super-Bibliothèque », 1976 (ISBN 2-261-00093-6), Les Deux Chattes, p. 215
Anne Calife sous le nom de Anne Colmerauer, La déferlante, 2003
- La déferlante, Anne Calife, éd. Balland,2003, réedition Menthol House, 2003 (ISBN 2-7158-1436-4), p. 45
Anne Calife, Paul et le Chat, 2004
Pour le mois de mars, la météo annonçait un « beau fixe, un Printemps splendide » mais « du vent à Bagdad, un vent transportant le sable du désert ». Il commença à faire très chaud. Même divisés, les continents se rapprochaient peu à peu du soleil. En silence.
Quelque chose allait nous tomber dessus. Quelque part entre les branches noires de l’hiver, la mort nous fixait.
Le Printemps allait pouvoir commencer.- Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004 (ISBN 978-2-7152-2482-6[à vérifier : ISBN invalide]), p. 9
- Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004 (ISBN 978-2-7152-2482-6[à vérifier : ISBN invalide]), p. 12
- Paul et le Chat, Anne Calife, éd. Mercure de France, réedition Menthol House, 2004 (ISBN 978-2-7152-2482-6[à vérifier : ISBN invalide]), p. 19