« Le Désir et le Temps » : différence entre les versions

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Lykos a déplacé la page Le Désir et le temps vers Le Désir et le Temps : typo
mAucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Titre en italique}}
{{Titre en italique}}
'''''Le Désir et le temps''''' est une œuvre philosophique majeure de [[Nicolas Grimaldi]] parue en 1992.
'''''Le Désir et le Temps''''' est une œuvre philosophique de [[Nicolas Grimaldi]] parue en 1992.


== Citations ==
== Citations ==
Ligne 8 : Ligne 8 :
==== ''Le projet philosophique'' ====
==== ''Le projet philosophique'' ====
{{citation|Toute philosophie a pour origine quelque déception. Si nous philosophons, c’est parce qu’il y a en nous quelque chose d’inapaisé dont nous sentons que toute notre existence restera hypothéquée tant que nous ne l’aurons pas élucidé.}}
{{citation|Toute philosophie a pour origine quelque déception. Si nous philosophons, c’est parce qu’il y a en nous quelque chose d’inapaisé dont nous sentons que toute notre existence restera hypothéquée tant que nous ne l’aurons pas élucidé.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 17 : Ligne 17 :


{{citation|…nous sommes la promesse qui n’est jamais tenue…}}
{{citation|…nous sommes la promesse qui n’est jamais tenue…}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 27 : Ligne 27 :
==== ''La démarche philosophique'' ====
==== ''La démarche philosophique'' ====
{{citation|Toute la philosophie est […] une entreprise pour sauver notre vie.}}
{{citation|Toute la philosophie est […] une entreprise pour sauver notre vie.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 36 : Ligne 36 :


{{citation|En tant que ce monde ne cesse de devenir autre chose que ce qu’il est, il ne cesse de se démentir et de se réfuter.}}
{{citation|En tant que ce monde ne cesse de devenir autre chose que ce qu’il est, il ne cesse de se démentir et de se réfuter.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 46 : Ligne 46 :
==== ''La question philosophique'' ====
==== ''La question philosophique'' ====
{{citation|[L’âme] est en moi cette partie de moi qui de moi se sépare et s’afflige.}}
{{citation|[L’âme] est en moi cette partie de moi qui de moi se sépare et s’afflige.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 57 : Ligne 57 :


{{citation|C'est l'essence de la nature de se séparer de soi, comme l'essence du désir est de refuser le réel.}}
{{citation|C'est l'essence de la nature de se séparer de soi, comme l'essence du désir est de refuser le réel.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 67 : Ligne 67 :


{{citation|Par l'éveil du besoin cesse la torpeur de l'immanence.}}
{{citation|Par l'éveil du besoin cesse la torpeur de l'immanence.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 76 : Ligne 76 :


{{citation|C'est le ''désir'' qui sépare l'animal de la placidité du réel, et ne lui fait vivre le réel que comme prophétique d'une ''autre'' réalité, ''ailleurs'', ''ultérieure'' vers laquelle tend et se déroule tout le comportement.}}
{{citation|C'est le ''désir'' qui sépare l'animal de la placidité du réel, et ne lui fait vivre le réel que comme prophétique d'une ''autre'' réalité, ''ailleurs'', ''ultérieure'' vers laquelle tend et se déroule tout le comportement.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 86 : Ligne 86 :


{{citation|Le psychisme dont la transcendance naît dans la douleur du désir et la séparation du désiré vit la satisfaction du désir et le bonheur de la plénitude comme une petite mort. [...] Plus l'esprit est inquiet de désir, moins il peut s'engourdir dans le bonheur de ses petites morts.}}
{{citation|Le psychisme dont la transcendance naît dans la douleur du désir et la séparation du désiré vit la satisfaction du désir et le bonheur de la plénitude comme une petite mort. [...] Plus l'esprit est inquiet de désir, moins il peut s'engourdir dans le bonheur de ses petites morts.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 97 : Ligne 97 :


{{citation|La placidité du présent dissimule en elle l’inquiétude de l’avenir.}}
{{citation|La placidité du présent dissimule en elle l’inquiétude de l’avenir.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin|année=2006|année d'origine=1992|ISBN=2-7116-1104-3
|éditeur=Vrin|année=2006|année d'origine=1992|ISBN=2-7116-1104-3
Ligne 103 : Ligne 103 :


{{citation|Le temps est […] toujours décevant puisqu’il est l’ajournement de l’avenir ; et toujours enivrant puisqu’il est la promesse de l’avenir. Cette ambiguïté est celle du désir : à la fois espérance et insatisfaction, joie de conquérir et tristesse de posséder, promesse et désenchantement, …}}
{{citation|Le temps est […] toujours décevant puisqu’il est l’ajournement de l’avenir ; et toujours enivrant puisqu’il est la promesse de l’avenir. Cette ambiguïté est celle du désir : à la fois espérance et insatisfaction, joie de conquérir et tristesse de posséder, promesse et désenchantement, …}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin|année=2006|année d'origine=1992|ISBN=2-7116-1104-3
|éditeur=Vrin|année=2006|année d'origine=1992|ISBN=2-7116-1104-3
Ligne 111 : Ligne 111 :


{{citation|L’eau qui nous désaltère dans une solitude ardente est reçue comme autre chose et quelque chose de plus que ce simple apaisement au fond de notre gorge. Elle est apaisante, mais reçue comme pacifiante. Elle met fin à cette rupture qu’en nous la soif mettait avec le monde. Elle met fin à la cruauté de la solitude et au mal du bannissement.}}
{{citation|L’eau qui nous désaltère dans une solitude ardente est reçue comme autre chose et quelque chose de plus que ce simple apaisement au fond de notre gorge. Elle est apaisante, mais reçue comme pacifiante. Elle met fin à cette rupture qu’en nous la soif mettait avec le monde. Elle met fin à la cruauté de la solitude et au mal du bannissement.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 121 : Ligne 121 :


{{citation|Être sensible aux choses c’est les entendre plutôt que les voir et les rêver plutôt que les sentir.}}
{{citation|Être sensible aux choses c’est les entendre plutôt que les voir et les rêver plutôt que les sentir.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 130 : Ligne 130 :


{{citation|Les choses inanimées n’ont pas d’âme : c’est nous qui leur prêtons la nôtre.}}
{{citation|Les choses inanimées n’ont pas d’âme : c’est nous qui leur prêtons la nôtre.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 139 : Ligne 139 :


{{citation|Dans l’événement, il n’est plus temps de parler pour conjurer ni pour prévenir, et le temps n’est pas encore venu de parler pour expliquer, pour justifier, pour condamner ni pour expier. C’est pourquoi les grands bonheurs et les grands malheurs sont silencieux.}}
{{citation|Dans l’événement, il n’est plus temps de parler pour conjurer ni pour prévenir, et le temps n’est pas encore venu de parler pour expliquer, pour justifier, pour condamner ni pour expier. C’est pourquoi les grands bonheurs et les grands malheurs sont silencieux.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 148 : Ligne 148 :


{{citation|Pour la conscience comblée par le bonheur, le passé n’a jamais existé, la vie vient de commencer, et l’avenir est tout advenu. Le temps du bonheur est celui du présent indéfini.}}
{{citation|Pour la conscience comblée par le bonheur, le passé n’a jamais existé, la vie vient de commencer, et l’avenir est tout advenu. Le temps du bonheur est celui du présent indéfini.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 159 : Ligne 159 :


{{citation|On n’échappe pas au temps par l’aventure.}}
{{citation|On n’échappe pas au temps par l’aventure.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 169 : Ligne 169 :


{{citation|Ne parvenant jamais à être le pouvoir de posséder, de jouir ni de demeurer dans le bonheur de l’identité calme, mais n’étant au contraire que le pouvoir de désirer toujours, de s’inquiéter toujours, de s’insurger toujours et de toujours entreprendre, la liberté n’est jamais que le pouvoir de pouvoir.}}
{{citation|Ne parvenant jamais à être le pouvoir de posséder, de jouir ni de demeurer dans le bonheur de l’identité calme, mais n’étant au contraire que le pouvoir de désirer toujours, de s’inquiéter toujours, de s’insurger toujours et de toujours entreprendre, la liberté n’est jamais que le pouvoir de pouvoir.}}
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le temps
{{Réf Livre|titre=Le Désir et le Temps
|auteur=Nicolas Grimaldi
|auteur=Nicolas Grimaldi
|éditeur=Vrin
|éditeur=Vrin
Ligne 178 : Ligne 178 :
{{Choisie citation du jour|année=2008|mois=février|jour=21}}
{{Choisie citation du jour|année=2008|mois=février|jour=21}}


{{DEFAULTSORT:Désir et le temps, Le}}
{{DEFAULTSORT:Desiretletemps, Le}}
[[Catégorie:Œuvre philosophique]]
[[Catégorie:Œuvre philosophique]]
[[Catégorie:Œuvre française]]
[[Catégorie:Œuvre française]]

Version du 7 janvier 2016 à 23:38

Le Désir et le Temps est une œuvre philosophique de Nicolas Grimaldi parue en 1992.

Citations

Partie I : À la recherche d'une ontologie

Le projet philosophique

Toute philosophie a pour origine quelque déception. Si nous philosophons, c’est parce qu’il y a en nous quelque chose d’inapaisé dont nous sentons que toute notre existence restera hypothéquée tant que nous ne l’aurons pas élucidé.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 7


…nous sommes la promesse qui n’est jamais tenue…
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 7


La démarche philosophique

Toute la philosophie est […] une entreprise pour sauver notre vie.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 21


En tant que ce monde ne cesse de devenir autre chose que ce qu’il est, il ne cesse de se démentir et de se réfuter.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 26


La question philosophique

[L’âme] est en moi cette partie de moi qui de moi se sépare et s’afflige.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 58


Partie II : L'esprit et la nature : ontologie du désir

C'est l'essence de la nature de se séparer de soi, comme l'essence du désir est de refuser le réel.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 155


Par l'éveil du besoin cesse la torpeur de l'immanence.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 187


C'est le désir qui sépare l'animal de la placidité du réel, et ne lui fait vivre le réel que comme prophétique d'une autre réalité, ailleurs, ultérieure vers laquelle tend et se déroule tout le comportement.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 191


Le psychisme dont la transcendance naît dans la douleur du désir et la séparation du désiré vit la satisfaction du désir et le bonheur de la plénitude comme une petite mort. [...] Plus l'esprit est inquiet de désir, moins il peut s'engourdir dans le bonheur de ses petites morts.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 203


Partie III : Ontologie du temps

La placidité du présent dissimule en elle l’inquiétude de l’avenir.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 237


Le temps est […] toujours décevant puisqu’il est l’ajournement de l’avenir ; et toujours enivrant puisqu’il est la promesse de l’avenir. Cette ambiguïté est celle du désir : à la fois espérance et insatisfaction, joie de conquérir et tristesse de posséder, promesse et désenchantement, …
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 250


Partie IV : Les ruses de la temporalité

L’eau qui nous désaltère dans une solitude ardente est reçue comme autre chose et quelque chose de plus que ce simple apaisement au fond de notre gorge. Elle est apaisante, mais reçue comme pacifiante. Elle met fin à cette rupture qu’en nous la soif mettait avec le monde. Elle met fin à la cruauté de la solitude et au mal du bannissement.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 349


Être sensible aux choses c’est les entendre plutôt que les voir et les rêver plutôt que les sentir.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 395


Les choses inanimées n’ont pas d’âme : c’est nous qui leur prêtons la nôtre.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 397


Dans l’événement, il n’est plus temps de parler pour conjurer ni pour prévenir, et le temps n’est pas encore venu de parler pour expliquer, pour justifier, pour condamner ni pour expier. C’est pourquoi les grands bonheurs et les grands malheurs sont silencieux.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 418


Pour la conscience comblée par le bonheur, le passé n’a jamais existé, la vie vient de commencer, et l’avenir est tout advenu. Le temps du bonheur est celui du présent indéfini.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 418


Partie V : Le temps et la sagesse

On n’échappe pas au temps par l’aventure.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 460


Ne parvenant jamais à être le pouvoir de posséder, de jouir ni de demeurer dans le bonheur de l’identité calme, mais n’étant au contraire que le pouvoir de désirer toujours, de s’inquiéter toujours, de s’insurger toujours et de toujours entreprendre, la liberté n’est jamais que le pouvoir de pouvoir.
  • Le Désir et le Temps (1992), Nicolas Grimaldi, éd. Vrin, 2006  (ISBN 2-7116-1104-3), p. 464