« Curzio Malaparte » : différence entre les versions
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Version du 17 mai 2015 à 18:35
Curzio Malaparte, né sous le nom de Kurt-Erich Suckert le 9 juin 1898 à Prato en Toscane, mort le 19 juillet 1957 à Rome, est un écrivain, cinéaste, journaliste, correspondant de guerre et diplomate italien. Il est surtout connu en Europe pour deux ouvrages majeurs : Kaputt et La Peau
Citations sur l'auteur
Frédéric Beigbeder, Premier bilan après l'apocalypse, 2011
La Peau de Malaparte est un tableau gothique, du Goya, du Jérôme Bosch (il y a même les naines de Vélasquez !), du Brueghel, du Francis Bacon. Malaparte exprime le point de vue des vaincus qui font semblant d'être libérés. Le peuple napolitain dans la Peau, c'est le Normand de juin 44 ou le Lybien en 2011. Si je veux comprendre ce qui se passe aujourd'hui, je dois lire un roman de 1949 qu se déroule à Naples en automne 1943. La Peau est un roman autobiographique, rabelaisien, surréaliste, absurde, grandiloquent. C'est ainsi qu'il se rend supportable. Car ce qu'il raconte est insoutenable.
- Premier bilan après l'apocalypse, Frédéric Beigbeder, éd. Grasset, 2011, p. 367
J'ai lu La Peau à l'âge de 16 ans parce qu'un camarade de lyçée me l'avait conseillé. Je venais de découvrir le Voyage au bout de la nuit et il m'avait dit que c'était la même chose en mieux parce que Malaparte parlait de la seconde guerre mondiale, plus proche de nous. Cette lecture me transforma.
- Premier bilan après l'apocalypse, Frédéric Beigbeder, éd. Grasset, 2011, p. 369