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'''[[w:Le Mystère de la chambre jaune (roman)|Le Mystère de la chambre jaune]]''' est un roman de [[Gaston Leroux]] publié dans le supplément littéraire de ''l'Illustration'' de septembre à novembre [[w:1907|1907]], en volume en [[w:1908|1908]].
[[Image:Gaston Leroux.jpg|right|thumb|Gaston Leroux]]
Le grand succès de ce livre tient, au-delà de son intrigue, aux quelques éléments surréalistes et poétiques, qui feront notamment l'admiration de [[Jean Cocteau]] qui signera la préface du roman.
'''[[w:Gaston Leroux|Gaston Louis Alfred Leroux]]''' ([[w:6 mai|6 mai]] [[w:1868|1868]] à [[w:Paris|Paris]] - [[w:15 avril|15 avril]] [[w:1927|1927]] à [[w:Nice|Nice]]) est un romancier français. Il est surtout connu pour ses romans policiers, qui ont une certaine dose de fantastique.


==''Le mystère de la chambre jaune'', [[w:1907|1907]]==
* Voir l'article complet : [[Le mystère de la chambre jaune]]


Il n'y a pas d'amour. Il n'y a que des preuves d'amour.
[[Catégorie:écrivain|Leroux, Gaston]]

[[Catégorie:Personnalité française|Leroux, Gaston]]
{{Réf Livre|section=Préface, citation de [[Pierre Reverdy]]|titre=[[w:Le Mystère de la chambre jaune (roman)|Le Mystère de la chambre jaune]]|auteur=[[Gaston Leroux]]|éditeur=Le Livre de Poche|année=[[w:1995|1995]]|page=5 lignes 1-2|ISBN=2-253-00549-5}}

Il n'existe pas d'arts mineurs. Seules existent les noces étranges du conscient et de l'inconscience, la foudre exquise produite par le contact de la sagesse et de ce schyzophrène que chacun porte en soi et dont il a généralement honte.<br/>La poésie, c'est le monstre, né de ces noces mystérieuses, de ce mariage brutal entre la surprise et les habitudes. Et peu importe la taille et la force musculaire du monstre.<br/>L'esentiel est qu'il naisse. Je n'en demande pas davantage.

{{Réf Livre|section=Préface de [[Jean Cocteau]]|titre=[[w:Le Mystère de la chambre jaune (roman)|Le Mystère de la chambre jaune]]|auteur=[[Gaston Leroux]]|éditeur=Le Livre de Poche|année=[[w:1995|1995]]|page=5 lignes 5-12|ISBN=2-253-00549-5}}

Tout ce que vous offrent les sens ne saurait être une preuve..., moi aussi je me suis penché sur "les traces sensibles" mais pour leur demander uniquement d'entrer dans le cercle qu'avait dessiné ma raison. Ah ! bien des fois, le cercle fut si étroit, si étroit... Mais si étroit était-il, il était immense "puisqu'il ne contenait que la vérité" !... Oui, oui, je le jure, les traces sensibles n'ont jamais été que mes servantes... Elles n'ont point été mes maîtresses... Elles n'ont point fait de moi cette chose monstrueuse, plus terrible qu'un homme sans yeux, un homme qui voit mal ! Et voilà pourquoi je triompherai de ton erreur et de ta cogitation animale, ô Frédéric Larsan !

{{Réf Livre|titre=[[w:Le Mystère de la chambre jaune (roman)|Le Mystère de la chambre jaune]]|auteur=[[Gaston Leroux]]|éditeur=Le Livre de Poche|année=[[w:1995|1995]]|page=268-269|chapitre=XVIII|ISBN=2-253-00549-5}}

[[Catégorie:Roman|Mystère de la chambre jaune, le]]

Version du 14 décembre 2006 à 11:25

Le Mystère de la chambre jaune est un roman de Gaston Leroux publié dans le supplément littéraire de l'Illustration de septembre à novembre 1907, en volume en 1908. Le grand succès de ce livre tient, au-delà de son intrigue, aux quelques éléments surréalistes et poétiques, qui feront notamment l'admiration de Jean Cocteau qui signera la préface du roman.


Il n'y a pas d'amour. Il n'y a que des preuves d'amour.


Il n'existe pas d'arts mineurs. Seules existent les noces étranges du conscient et de l'inconscience, la foudre exquise produite par le contact de la sagesse et de ce schyzophrène que chacun porte en soi et dont il a généralement honte.
La poésie, c'est le monstre, né de ces noces mystérieuses, de ce mariage brutal entre la surprise et les habitudes. Et peu importe la taille et la force musculaire du monstre.
L'esentiel est qu'il naisse. Je n'en demande pas davantage.


Tout ce que vous offrent les sens ne saurait être une preuve..., moi aussi je me suis penché sur "les traces sensibles" mais pour leur demander uniquement d'entrer dans le cercle qu'avait dessiné ma raison. Ah ! bien des fois, le cercle fut si étroit, si étroit... Mais si étroit était-il, il était immense "puisqu'il ne contenait que la vérité" !... Oui, oui, je le jure, les traces sensibles n'ont jamais été que mes servantes... Elles n'ont point été mes maîtresses... Elles n'ont point fait de moi cette chose monstrueuse, plus terrible qu'un homme sans yeux, un homme qui voit mal ! Et voilà pourquoi je triompherai de ton erreur et de ta cogitation animale, ô Frédéric Larsan !