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{{citation|Un énorme figuier faisait retomber comme un tapis par-dessus la balustrade ses branches cachées par les feuilles plates et ses fruits poudrés de lilas. Vers la gauche, le parc se massait, avec ses magnolias déjà défleuris, ses eucalyptus frissonnants, ses palmiers trapus du Japon, ses magnifiques sagoutiers lunaires. Une défense d'aloès ourlait le jardin sombre et la plaine s'étendait au-delà jusqu'aux étoiles.}}
{{citation|Un énorme figuier faisait retomber comme un tapis par-dessus la balustrade ses branches cachées par les feuilles plates et ses fruits poudrés de lilas. Vers la gauche, le parc se massait, avec ses magnolias déjà défleuris, ses eucalyptus frissonnants, ses palmiers trapus du Japon, ses magnifiques sagoutiers lunaires. Une défense d'aloès ourlait le jardin sombre et la plaine s'étendait au-delà jusqu'aux étoiles.}}
{{réf Livre|titre=Les Aventures du Roi Pausole|auteur=[[Pierre Louÿs]]|éditeur=Flammarion|éditeur=GF|année=2008|année d'origine=1900|page=95|ISBN=978-2-0807-1214-1|partie=Livre premier|section=VI. Comment Diane à la Houppe et le roi Pausole virent entrer quelqu'un qu'ils n'attendaient pas}}
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==== [[Amin Maalouf]] ====
{{Citation|[...] Les racines s’enfouissent dans le sol, se contorsionnent dans la boue, s’épanouissent dans les ténèbres ; elles retiennent l’arbre captif dès la naissance, et le nourrissent au prix d’un chantage : « Tu te libères, tu meurs ! » <br> Les arbres doivent se résigner, ils ont besoin de leurs racines ; les [[humanité|hommes]] pas. [...]}}
{{Réf Livre|auteur=Amin Maalouf|titre=Origines|éditeur=Grasset|année=2004|page=9}}


[[Catégorie:Arbre]]
[[Catégorie:Arbre]]

Version du 15 novembre 2014 à 15:21

Colette

Un rayon, en touchant le noyer, l’éveille : il clapote, remué jusqu’aux basses branches par une mince rame de lune. Le vent superpose, à l’odeur du tabac blanc, l’odeur amère et froide des petites noix véreuses qui choient sur le gazon.
  • La Maison de Claudine (1922), Colette, éd. Imprimerie Moderne de Nantes, coll. « Super-Bibliothèque », 1976  (ISBN 2-261-00093-6), Papa et Mme Bruneau, p. 67


Pierre Louÿs

Un énorme figuier faisait retomber comme un tapis par-dessus la balustrade ses branches cachées par les feuilles plates et ses fruits poudrés de lilas. Vers la gauche, le parc se massait, avec ses magnolias déjà défleuris, ses eucalyptus frissonnants, ses palmiers trapus du Japon, ses magnifiques sagoutiers lunaires. Une défense d'aloès ourlait le jardin sombre et la plaine s'étendait au-delà jusqu'aux étoiles.
  • Les Aventures du Roi Pausole (1900), Pierre Louÿs, éd. GF, 2008  (ISBN 978-2-0807-1214-1), partie Livre premier, VI. Comment Diane à la Houppe et le roi Pausole virent entrer quelqu'un qu'ils n'attendaient pas, p. 95


Amin Maalouf

[...] Les racines s’enfouissent dans le sol, se contorsionnent dans la boue, s’épanouissent dans les ténèbres ; elles retiennent l’arbre captif dès la naissance, et le nourrissent au prix d’un chantage : « Tu te libères, tu meurs ! »
Les arbres doivent se résigner, ils ont besoin de leurs racines ; les hommes pas. [...]
  • Origines, Amin Maalouf, éd. Grasset, 2004, p. 9