« Carl von Clausewitz » : différence entre les versions

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== Citation rapportée ==
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{{citation|citation=La meilleure défense, c'est l'attaque.}}
{{citation|citation=La meilleure défense, c'est l'attaque.}} (Semble-t-il non pertinent, Clausewitz ayant toujours démontré la supériorité de la position défensive sur l'offensive.)
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Version du 5 novembre 2014 à 19:42

Carl von Clausewitz, né le 1er juin 1780 et décédé le 16 novembre 1831, est un officier et théoricien militaire prussien.

De la guerre, 1832

La guerre n’est rien d’autre qu’un duel à une plus vaste échelle.
  • De la guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Denise Naville), éd. Minuit, coll. « Arguments », 1955, p. 51


La guerre est un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté.
  • De la guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Denise Naville), éd. Minuit, coll. « Arguments », 1955, p. 51


Certaines âmes philanthropiques pourraient construire en rêve quelque miraculeuse façon de désarmer ou de terrasser l’adversaire, sans causer trop de souffrance, et croire que l’art de la guerre évolue dans cette direction. Aussi désirable qu’elle soit, cette vue de l’esprit doit être réfutée. Car dans un état aussi dangereux que la guerre, les pires erreurs sont celles que nourrissent les bons sentiments.
  • De la Guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Laurent Murawiec), éd. Librairie Académique Perrin, 1999  (ISBN 2-262-01468-X), p. 32


…la haine peut tout à fait jeter l’un contre l’autre les peuples les plus policés.
  • De la Guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Laurent Murawiec), éd. Librairie Académique Perrin, 1999  (ISBN 2-262-01468-X), p. 33


L’invention de la poudre, le perfectionnement incessant des armes à feu montrent à l’envi que les progrès de la civilisation n’entravent ni n’abolissent en rien la tendance inhérente à la guerre, qui est d’anéantir l’adversaire.
  • De la Guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Laurent Murawiec), éd. Librairie Académique Perrin, 1999  (ISBN 2-262-01468-X), p. 33


La guerre est une violence en action, et son usage n’est limité par rien ; chacun des adversaires impose à l’autre sa loi, d’où découle une interaction qui ne peut manquer, conformément à l’essence du sujet, de mener aux extrêmes.
  • De la Guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Laurent Murawiec), éd. Librairie Académique Perrin, 1999  (ISBN 2-262-01468-X), p. 33


Finalement, l’issue ultime d’une guerre tout entière ne peut jamais être conçue comme un absolu ; souvent l’État vaincu y voit plutôt un mal temporaire, auquel les circonstances politiques de l’avenir pourront remédier.
  • De la Guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Laurent Murawiec), éd. Librairie Académique Perrin, 1999  (ISBN 2-262-01468-X), p. 37


La guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens.
  • De la Guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Laurent Murawiec), éd. Librairie Académique Perrin, 1999  (ISBN 2-262-01468-X), p. 46


... car le dessein politique est le but, la guerre est le moyen, et un moyen sans but ne se conçoit pas.
  • De la Guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Jean-Baptiste Neuens), éd. Astrée, 2014  (ISBN 979-10-91815-04-8), p. 33


Négliger ce qui est possible pour courir après l'impossible, c'est agir en insensé.
  • De la Guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Jean-Baptiste Neuens), éd. Astrée, 2014  (ISBN 979-10-91815-04-8), p. 806 (dernière phrase du De la guerre)


Aucun Etat ne doit croire son sort, c'est-à-dire toute son existence, attachée à l'issue d'une seule bataille, fût-elle des plus décisives. Dans le cas d'une défaite, la reproduction de nouvelles forces, ou l'affaiblissement naturel qu'éprouve l'attaque à la longue, peut amener un revirement dans les événements, ou bien il peut arriver des secours extérieurs. Il n'est jamais trop tard pour périr; et de même que celui qui se noie saisit instinctivement jusqu'à un fétu de paille, de même il est dans l'ordre naturel du monde moral qu'une nation épuise jusqu'au dernier moyen de salut, lorsqu'elle se voit lancée au bord de l'abîme.
  • De la Guerre (1832), Carl von Clausewitz (trad. Jean-Baptiste Neuens), éd. Astrée, 2014  (ISBN 979-10-91815-04-8), p. 594


Citation rapportée

La meilleure défense, c'est l'attaque.

(Semble-t-il non pertinent, Clausewitz ayant toujours démontré la supériorité de la position défensive sur l'offensive.)

  • Manager en toutes lettres, guide d'action et de culture (1995), François Aélion, éd. Les éditions d'organisation, 1999  (ISBN 2-7081-1803X), p. 149


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