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{{Citation|Le type même de l'ingénieur avec sa conception, ses ambitions et ses limitations caractéristiques était créé ici-même. Cet esprit de synthèse qui ne verrait aucun sens dans quelque chose qui n'aurait pas été délibérément construit, cet amour de l'organisation qui émerge des sources jumelles des pratiques militaires et des pratiques d'ingénierie, la prédilection esthétique pour tout ce qui avait été consciemment construit sur tout ce qui s'était « juste » contenté de « pousser », fut un nouvel élément fort qui s'ajouta à l'ardeur révolutionnaire des jeunes polytechniciens et qui au cours du temps commença même à la remplacer. Les caractéristiques étranges de ce nouveau type qui, comme il a été dit, « se piquai[t] de trouver des formules nouvelles, plus précises et plus satisfaisantes que toutes les autres », et qui « se risqua[i]t à créer une religion comme on apprend à l'École à faire un pont ou une chaussée » furent très tôt constaté et leur propension à devenir socialiste souvent soulignée.|langue=en|original=The very type of the engineer with his characteristic outlook, ambitions, and limitations was here created. That synthetic spirit which would not recognize sense in anything that had not been deliberately constructed, that love of organization that springs from the twin sources of military and engineering practices, the aesthetic predilection for everything that had been consciously constructed over anything that had "just grown," was a strong new element which was added to and in the course of time even began to replace the revolutionary ardor of the young polytechnicians. The peculiar characteristics of this new type who, as it has been said, "prided themselves on having more precise and more satisfactory solutions than anyone else for all political, religious and social questions," and who "ventured to create a religion as one learns at the Ecole to build a bridge or a road" was early noticed, and their propensity to become socialists has often been pointed out.|précisions=Traduit par Wikiquote.}} |
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Version du 28 septembre 2014 à 07:04
L'École polytechnique, fréquemment appelée Polytechnique et surnommée en France l’« X », est une école d’ingénieurs française fondée en 1794. Ayant le statut d’établissement public d'enseignement et de recherche placé sous la tutelle du ministère de la Défense, elle est membre fondateur depuis 2007 de ParisTech, l'un des pôles de recherche et d'enseignement supérieur français. Jouissant d'un grand prestige dans l'enseignement supérieur en France, l'École polytechnique est souvent associée à la sélectivité et à l'excellence académique. Ses élèves, anciens élèves et diplômés sont appelés « polytechniciens » ou « Polytechniciens » et surnommés « X ».
Littérature
— Je ne suis jamais allé à l’école, répliqua brusquement le commandant.
— Et de quelle école sors-tu donc, toi ?
— De l’École polytechnique.
— Ah ! ah ! oui, de cette caserne où l’on veut faire des militaires dans des dortoirs, répondit le commandant dont l’aversion était insurmontable pour les officiers sortis de cette savante pépinière.- Œuvres complètes de H. de Balzac (1829), Honoré de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, t. XIII, partie Les Chouans ou la Bretagne en 1799, chap. II, p. 79 (texte intégral sur Wikisource)
- Le Bal de Sceaux (1830), Honoré de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, t. 1, chap. Le Bal de Sceaux, p. 119 (texte intégral sur Wikisource)
- La Grenadière (1833), Honoré de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, t. vol. II: Scènes de la vie privée, chap. La Grenadière, p. 358 (texte intégral sur Wikisource)
- Œuvres complètes de H. de Balzac, XIV (1834), Honoré de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, chap. La Recherche de l’Absolu, p. 308-476 (texte intégral sur Wikisource)
- Le Cabinet des Antiques (1839), Honoré de Balzac, éd. édition Houssiaux, 1874, p. 154 (texte intégral sur Wikisource)
- Mémoires d'outre-tombe (1841), François-René de Chateaubriand, éd. Académia, 1997, chap. 11, p. 252
- Chapitre IV — Le Curé de village (1841), Honoré de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, chap. IV, p. 658-659 (texte intégral sur Wikisource)
- Chapitre IV — Le Curé de village (1841), Honoré de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, chap. IV, p. 659 (texte intégral sur Wikisource)
- Chapitre IV — Le Curé de village (1841), Honoré de Balzac, éd. A. Houssiaux, 1855, chap. IV, p. 665 (texte intégral sur Wikisource)
- Lamiel, Stendhal, éd. Le Divan, 1842, p. 110
- Lucien Leuwen, Stendhal, éd. Le Divan, 1929, p. 13 (texte intégral sur Wikisource)
- Actes et paroles - Avant l'exil (1848), Victor Hugo, éd. Émile Testard, 1875, p. 133 (texte intégral sur Wikisource)
- Quatrevingt-treize, Victor Hugo, éd. Émile Testard, 1874, p. 412 (texte intégral sur Wikisource)
- Toine (1884), Guy de Maupassant, éd. Louis Conard, 1908, partie « Le Lit 29 », p. 255 (texte intégral sur Wikisource)
- Journal des Goncourt (1885), Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt, éd. Bibliothèque-Charpentier, 1894, t. 7, partie « Année 1885 », p. 26-27 (texte intégral sur Wikisource)
- Le Dictionnaire des idées reçues (1913), Gustave Flaubert, éd. Éditions du Boucher, 2002, p. 425 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Silences du colonel Bramble, André Maurois, éd. Hachette, 1918, p. 180 (texte intégral sur Wikisource)
- Les Silences du colonel Bramble, André Maurois, éd. Hachette, 1918, p. 180 (texte intégral sur Wikisource)
- Propos, Alain, éd. Gallimard, 1927, p. 735
Autres écrits
- (en) Civitas Humana, Wilhelm Röpke, éd. Librairie de Médicis, 1946, p. 119-120
- (en) Both the two great intellectual forces which in the course of the nineteenth century transformed social thought modern socialism and that species of modern positivism, which we prefer to call scientism, spring directly from this body of professional scientists and engineers which grew up in Paris, and more particularly from the new institution which embodied the new spirit as no other, the Ecole polytechnique.
- Traduit par Wikiquote.
- (en) The Counter Revolution Of Science : Studies on the Abuse of Reason, Friedrich Hayek, éd. Liberty Fund, 1955, partie II, chap. I (« The source of the scientistic hubris: l'École Polytechnique »), p. 103
- (en) Not only in secondary education but still more so in higher education the Revolutionary Convention had created a new type of institution which was to become permanently established and a model imitated by the whole world: the Ecole Polytechnique.
- Traduit par Wikiquote.
- (en) The Counter Revolution Of Science : Studies on the Abuse of Reason, Friedrich Hayek, éd. Liberty Fund, 1955, partie II, chap. I (« The source of the scientistic hubris: l'École Polytechnique »), p. 111
- (en) The institution had only existed for a few years when it had become famous all over Europe, and the first interval of peace in 1801-2 brought Volta, Count Rumford and Alexander von Humboldt on pilgrimage to the new temple of science.
- Traduit par Wikiquote.
- (en) The Counter Revolution Of Science : Studies on the Abuse of Reason, Friedrich Hayek, éd. Liberty Fund, 1955, partie II, chap. I (« The source of the scientistic hubris: l'École Polytechnique »), p. 112
- (en) The very type of the engineer with his characteristic outlook, ambitions, and limitations was here created. That synthetic spirit which would not recognize sense in anything that had not been deliberately constructed, that love of organization that springs from the twin sources of military and engineering practices, the aesthetic predilection for everything that had been consciously constructed over anything that had "just grown," was a strong new element which was added to and in the course of time even began to replace the revolutionary ardor of the young polytechnicians. The peculiar characteristics of this new type who, as it has been said, "prided themselves on having more precise and more satisfactory solutions than anyone else for all political, religious and social questions," and who "ventured to create a religion as one learns at the Ecole to build a bridge or a road" was early noticed, and their propensity to become socialists has often been pointed out.
- Traduit par Wikiquote.
- (en) The Counter Revolution Of Science : Studies on the Abuse of Reason, Friedrich Hayek, éd. Liberty Fund, 1955, partie II, chap. I (« The source of the scientistic hubris: l'École Polytechnique »), p. 113
- (fr) Les polytechniciens dans le siècle, Philippe d'Iribarne, éd. Dunod, 1994, p. 231
Médias
Presse
- « Économie industrielle et morale. — Les Écoles d’apprentis », Louis Reybaud, Revue des Deux Mondes, vol. 2 1872, p. 547 (texte intégral sur Wikisource)
Cinéma
- Maurice Biraud, Mélodie en sous-sol (1963), écrit par Michel Audiard
- Enrico Macias, La Vérité si je mens ! 2 (2001), écrit par Gérard Bitton
Musique
Nos ballons de foot, ils sont faits par des indiens de huit ans.Quoi ducon? On va pas prendre prendre un mec qui fait polytechnique pour nous les gonfler.
Discours
- Général de Gaulle, 9 juin 1959, École polytechnique, Paris, dans sabix.org, paru 27 août 2009.
- Général de Gaulle, 9 juin 1959, École polytechnique, Paris, dans sabix.org, paru 27 août 2009.
- François Mitterrand, 10 mars 1994, École polytechnique, Palaiseau, dans vie-publique.fr.
- Wen Jiabao, 6 décembre 2005, École polytechnique, Palaiseau, dans Ministère des affaires étrangères de la République populaire de Chine, paru 6 décembre 2005.
Citations
- Mémoires, correspondance et manuscrits du général Lafayette, Gilbert Du Motier La Fayette,Corcelle, éd. Société belge de librairie, 1839, p. 465
- Le français parlé : transcription et édition, Claire Blanche-Benveniste, Colette Jeanjean, éd. INALF, 1987, p. 152
- Souvenirs de guerre, Alain, éd. Hartmann, 1937, p. 135
- Propos, Alain, éd. Gallimard, 1923, p. 495
- (fr) « NRF », Armand Petitjean, La Nouvelle Revue française, nº 280, janvier, p. 34
- (fr) « La Conspiration (III) », Paul Nizan, Europe, nº 191, 15 novembre 1938 (texte intégral sur Wikisource) (lire en ligne)
- Histoire de la guerre de la Péninsule sous Napoléon, t. I, Général Maximilien Sébastien Foy, éd. Baudouin, 1827, p. 125
- Propos de O.-L. Barenton, confiseur:ancien élève de l'École Polytechnique (1962), Auguste Detœuf, éd. Seditas, 1982, p. 139
Bon sens sans logique : un employé.
Logique sans bons sens : une catastrophe. De là, l'échec de beaucoup de Polytechniciens.- Propos de O.-L. Barenton, confiseur:ancien élève de l'École Polytechnique, Auguste Detœuf, éd. Éditions du Tambourinaire, 1962, p. 140
- Propos de O.-L. Barenton, confiseur:ancien élève de l'École Polytechnique, Auguste Detœuf, éd. Éditions du Tambourinaire, 1962, p. 140
- Propos de O.-L. Barenton, confiseur:ancien élève de l'École Polytechnique, Auguste Detœuf, éd. Éditions du Tambourinaire, 1962, p. 140
- Propos de O.-L. Barenton, confiseur:ancien élève de l'École Polytechnique, Auguste Detœuf, éd. Éditions du Tambourinaire, 1962, p. 140
- Propos de O.-L. Barenton, confiseur:ancien élève de l'École Polytechnique, Auguste Detœuf, éd. Éditions du Tambourinaire, 1962, p. 149
- La formation polytechnicienne, Bruno Belhoste, éd. Dunod, 1994, p. 306
- Les polytechniciens dans le siècle, Auguste Detœuf, éd. Dunod, 1994, p. 142
- Science et croyances, Albert Jacquard, éd. Albin Michel, 1999, p. 70
Notes et références
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