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{{citation|Ce qu’il y a de bien quand on est mort, c’est que personne ne vous dit que fumer est mauvais pour nous ; le problème, c’est qu’on ne trouve de cigarettes nulle part. |
{{citation|Ce qu’il y a de bien quand on est mort, c’est que personne ne vous dit que fumer est mauvais pour nous ; le problème, c’est qu’on ne trouve de cigarettes nulle part.}} |
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{{Réf Livre|titre=L’amour dans une langue morte |auteur=[[Lee Siegel]]|éditeur=Philippe Picquier |année=2003|page=387|traducteur=M.-O. Probst et A. Porte}} |
{{Réf Livre|titre=L’amour dans une langue morte |auteur=[[Lee Siegel]]|éditeur=Philippe Picquier |année=2003|page=387|traducteur=M.-O. Probst et A. Porte}} |
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Version du 15 août 2014 à 16:26
La Mort est un concept qualifiant l'état d'un organisme biologique ayant cessé de vivre.
Charles Baudelaire
C'est la Mort qui console, hélas ! Et qui fait vivre ;
C'est le but de la vie, et c'est le seul espoir
Qui, comme un élixir, nous monte et nous enivre,
Et nous donne le cœur de marcher jusqu'au soir.
- « La Mort des Pauvres », dans Les Fleurs du mal (1857), Charles Baudelaire, éd. Lemerre, 1900?, partie La Mort, p. 213 (texte intégral sur Wikisource)
Nicolas Boileau
Par mes désirs prévenue,
Près de mon lit douloureux,
Déjà la mort est venue
Asseoir son squelette affreux ;
- « Odes », dans Œuvres Complètes, Nicolas Boileau, éd. Firmint-Didot, 1865, p. 599
Albert Caraco
René Char
- Fureur et mystère (1948), René Char, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1962 (ISBN 2-07-030065-X), partie SEULS DEMEURENT (1938-1944), Partage formel, p. 71
Malcolm de Chazal
- « Sens plastique », Malcolm de Chazal, dans Anthologie de la poésie française du XXè siècle (1948), Michel Décaudin (Ed.), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1983, p. 439
Robert Desnos
- La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil (1924), Robert Desnos, éd. Gallimard, 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), p. 125
- La liberté ou l'amour ! (1927), Robert Desnos, éd. Gallimard, coll. « L'Imaginaire », 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), IX. Le palais des mirages, p. 99
Pierre Desproges
- Les réquisitoires du tribunal des flagrants délires - Tome I, Pierre Desproges, éd. Points, 2003 (ISBN 978-2020685368), Réquisitoire contre Jean-Marie Le Pen le 28 septembre 1982, p. 102-107
Épicure
- Épicure et les épicuriens (1961), Épicure (trad. Maurice Solovine, choix des textes Jean Brun), éd. Presses universitaires de France, coll. « Les grands textes », 2004, p. 130 (texte intégral sur Wikisource)
William Faulkner
- Tandis que j'agonise (1930), William Faulkner (trad. Maurice-Edgar Coindreau), éd. Gallimard, coll. « Du monde entier », 1966, p. 183
Anne F. Garréta
- À propos d'une silhouette de craie sur un trottoir, suite à mort violente.
- La Décomposition, Anne F. Garréta, éd. Grasset (Le Livre de Poche), 1999, p. 50
Théophile Gautier
Tu dors sans faste, au pied de la colline,
Au dernier rang,
Et sur ta fosse un saule pâle incline
Son front pleurant ;
Ton nom déjà par la nuit et la neige
Est effacé
Sur le bois noir de la croix qui protège
Ton lit glacé.
- « Clémence », dans Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 1 (1832), Théophile Gautier, éd. Lemerre, 1890, p. 63
Enfin au cimetière,
Un soir d’automne sombre et grisâtre, une bière
Fut apportée : un être à la terre manqua ;
Et cette absence, à peine un cœur la remarqua.
- « Une âme », dans Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 1 (1832), Théophile Gautier, éd. Lemerre, 1890, p. 77
Jean-Christophe Grangé
- Les rivières pourpres, Jean-Christophe Grangé, éd. Albin Michel, 1998, p. 238
Benoîte Groult
- La Touche étoile, Benoîte Groult, éd. Le Livre de Poche, 2006, p. 22-23
- La Touche étoile, Benoîte Groult, éd. Le Livre de Poche, 2006, p. 123
- La Touche étoile, Benoîte Groult, éd. Le Livre de Poche, 2006, p. 198
Guillevic
De ma mort
Ce n'est pas moi
Qui fermerai
Pas moi qui crierai
Pour la fermeture.
C'est qu'on me fermera
- « De ma mort », dans Sphère, Guillevic, éd. Gallimard, 1963, p. 17
Joseph Joubert
- Pensées (~1780-1824), Joseph Joubert, éd. Librairie Vve Le Normant, 1850, t. 1, p. 231 (texte intégral sur Wikisource)
James Joyce
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 17
Poussant devant lui un amas flottant de détritus, un banc de poissons en éventail, de cocasses coquilles. Un cadavre blanc de sel, émergeant dans le ressac, ballotté vers la terre, mètre à mètre, un marsouin. Le voilà. Accrochez-le vite. Tout descendu qu'il soit sous le plancher des eaux. Il est à nous. Stoppe.
Sac de gaz cadavériques macérant dans une saumure infecte. Un frisson de fretin engraissé d'un spongieux morceau de choix fuit des interstices de sa braguette boutonnée. Dieu se fait homme se fait poisson se fait oie bernacle se fait édredon. Vivant, je respire des souffles morts, foule la poussière de mort, dévore un urineux rebut de chairs mortes. Hissé roide sur le plat-bord, il exhale aux cieux la puanteur de son tombeau vert, le trou lépreux de son nez ronflant au soleil.
Une marine métamorphose ceci, des yeux bruns bleuis de sel. Mort par la mer, la plus douce des morts qui s'offrent à l'homme. Antique Père Océan.
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 79
Hadrianus Junius, XVIè siècle
- Accompagne une gravure de Heemskerck, La Victoire de la Mort.
- Heemskerck, l'humanisme, Hadrianus Junius, éd. Musée des Beaux-Arts de Rennes, 2010, p. 123
Søren Kierkegaard
- Søren Kierkegaard. Œuvres complètes (1843), Søren Kierkegaard (trad. Paul-Henri Tisseau), éd. Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1993 (ISBN 2-221-07373-8), p. 37
Comte de Lautréamont
- « Poésies », Comte de Lautréamont, Littérature, nº 3, Mai 1919, p. 9
Annie Le Brun
Mains ouvertes des morts sous les feuilles de la forêt
- « Le Carreau sans coeur », Annie Le Brun, La Brèche, nº 7, Décembre 1964, p. 59
Paul Léautaud
- Journal littéraire, Paul Léautaud, éd. Mercure de France, 1962, p. 260
Giacomo Leopardi
LA MORT. Finalement, je veux bien croire que tu es ma soeur et, si cela peut te faire plaisir, j'y crois plus qu'à la mort même, sans que tu ailles pour autant me rayer de l'état civil! Mais à rester ainsi sans bouger, je vais m'évanouir. Si le coeur t'en dit, essaie de courir à mes côtés, en tâchant cependant de ne pas crever, car je suis plutôt rapide. Tout en courant, tu pourras me dire ce que tu attends de moi; sinon, eu égard à notre parenté, je te promets de te laisser, lorsque je mourrai, la totalité de mes biens.
- Petites œuvres morales (texte en ligne), Giacomo Leopardi, éd. Allia, 1992 pour la traduction, p. 25
André Malraux
- L'Espoir (1937), André Malraux, éd. Gallimard, coll. « nrf », 1937, p. 225
Thomas Mann
- La Montagne magique (1931), Thomas Mann (trad. Maurice Betz), éd. Arthème Fayard, coll. « Le Livre de Poche », 1994, p. 300
Molière
- « Le Dépit amoureux », dans Œuvres complètes, Molière, éd. F. Didot, 1856, acte V, scène IV, p. 82 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
- Citation choisie pour le 9 décembre 2008.
Joyce Mansour
- « Dolman le maléfique », Joyce Mansour, La Brèche, nº 1, Octobre 1961, p. 50
Anaïs Nin
- Henry et June — Les cahiers secrets (1986), Anaïs Nin (trad. Béatrice Commengé), éd. Stock, 2007 (ISBN 978-2-234-05990-0), Décembre (1931), p. 30
Michel Onfray
- La Lueur des orages désirés. Journal hédoniste IV, Michel Onfray, éd. Grasset, 2007, p. 13
Octavio Paz
- Liberté sur parole (1958), Octavio Paz (trad. Jean-Clarence Lambert), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1966 (ISBN 2-07-031789-7), partie II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950), Sables mouvants — Ma vie avec la vague, p. 76
Edgar Allan Poe
- Nouvelles histoires extraordinaires (1857), Edgar Allan Poe (trad. Charles Baudelaire), éd. Gallimard, coll. « Folio Classiques », 2006 (ISBN 978-2-07-033897-9), Colloque entre Monos et Una, p. 288
Antonio Porchia
- (es) Mi padre, al irse, le regaló medio siglo a mi infancia.
Raymond Radiguet
- Le Diable au corps (1923), Raymond Radiguet, éd. Librio, 2003 (ISBN 2-290-33962-8), p. 45 (texte intégral sur Wikisource)
Raymond Queneau
Je crains pas ça tellment la mort de mes entrailles
et la mort de mon nez et celle de mes os
Je crains pas tellement moi cette moustiquaille
qu'on baptisa Raymond d'un père dit Queneau
[...] Je crains pas cette nuit Je crains pas le sommeil
absolu Ça doit être aussi lourd que le plomb
aussi sec que la lave aussi noir que le ciel
aussi sourd qu'un mendiant bêlant au coin d'un pont
- « L'instant fatal », Raymond Queneau, dans Anthologie de la poésie française du XXè siècle, Michel Décaudin (Ed.), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1983, p. 448
Vincent Roca
- Vincent Roca, Le Fou du Roi, France Inter, 5 février 2007
Antoine de Saint-Exupéry
- Terre des hommes, Antoine de Saint-Exupéry, éd. Le Livre de Poche, 1939, p. 128 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Terre des hommes, Antoine de Saint-Exupéry, éd. Le Livre de Poche, 1939, p. 234 (voir la fiche de référence de l'œuvre)
- Citation choisie pour le 19 juin 2014.
Jean-Paul Sartre
- Les Mots (1964), Jean-Paul Sartre, éd. Gallimard, coll. « folio », 1972 (ISBN 2-07-036607-3), partie Lire, p. 81
Lee Siegel
- L’amour dans une langue morte, Lee Siegel (trad. M.-O. Probst et A. Porte), éd. Philippe Picquier, 2003, p. 387
Socrate
- Apologie de Socrate, 29a-b.
- Modèle:Grec Apologie de Socrate. Criton. Phédon., Platon (trad. Léon Robin et Joseph Moreau), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1968, 29a-b, p. 43
Paul Verlaine
Telle qu'un moissonneur, dont l'aveugle faucille
Abat le frais bleuet, comme le dur chardon,
Telle qu'un plomb cruel qui, dans sa course, brille,
Siffle, et, fendant les airs, vous frappe sans pardon
- La mort
- Oeuvres poétiques, Paul Verlaine, éd. Jean de Bonnot, 1975, t. 7, p. 210, vers 1-4
Plus tard, soit que le sort, l'épargne ou le désigne,
On le verra, bon vieux, barbe blanche, oeil terni,
S'éteindre doucement, comme un jour qui finit.
Ou bien, humble héros, martyr de la consigne,
Au fond d'une tranchée obscure ou d'un talus
Rouler, le crâne ouvert par quelque éclat d'obus.
- L'apollon de Pont-Audemer.
- Oeuvres poétiques, Paul Verlaine, éd. Jean de Bonnot, 1975, t. 7, p. 215, vers 9-14
Renée Vivien
- La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, Blanche comme l'Ecume, p. 206
Romain Gary
- Éducation européenne (1945), Romain Gary, éd. Gallimard, coll. « Folio », 1956 (ISBN 9782070362035), p. 24