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{{Citation |
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|titre=La Désobéissance |
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|auteur=Alberto Moravia |
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|traducteur=Michel Arnaud |
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Version du 9 juin 2014 à 16:05
Alberto Moravia, nom de plume d’Alberto Pincherle, est un écrivain italien né le 28 novembre 1907 à Rome et mort dans la même ville le 26 septembre 1990.
La Désobéissance (La disubbidienza), 1948
[…], il pensa qu’il était beau d’agir, même si c’était pour détruire sa propre vie; et qu’agir, c’était justement cela : accomplir des actes d’après des idées et non point par nécessité.
- La Désobéissance (1948), Alberto Moravia (trad. Michel Arnaud), éd. Denoël, coll. « Folio », 1993 (ISBN 2-07-036508-5), chap. V, p. 67-68
Ainsi, ne pouvait-il s’empêcher de penser, c’était cela vivre, cela continuer à vivre : faire avec passion et ténacité des choses absurdes et insensées, pour lesquelles il était impossible de fournir la moindre justification et qui mettaient continuellement ceux qui les faisaient dans un état de servitude, de remords et d’hypocrisie.
- La Désobéissance (1948), Alberto Moravia (trad. Michel Arnaud), éd. Denoël, coll. « Folio », 1993 (ISBN 2-07-036508-5), chap. IX, p. 110
Ainsi, pensa-t-il néanmoins, si l’on n’acceptait pas d’être ce que les autres voulaient ou croyaient que l’on fût, on était puni ou considéré comme malade.
- La Désobéissance (1948), Alberto Moravia (trad. Michel Arnaud), éd. Denoël, coll. « Folio », 1993 (ISBN 2-07-036508-5), chap. XI, p. 130
Mourir, lui arrivait-il parfois de penser, était peut-être le seul vrai plaisir que la vie réservât aux hommes.
- La Désobéissance (1948), Alberto Moravia (trad. Michel Arnaud), éd. Denoël, coll. « Folio », 1993 (ISBN 2-07-036508-5), chap. XII, p. 135