« Vierge » : différence entre les versions
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[[File:Angelica Kauffmann - Portrait of a Woman as a Vestal Virgin - WGA12100.jpg|thumb|250px|Portrait of a woman as a Vestal Virgin — [[w:Angelica Kauffmann|Angelica Kauffmann]] (1770)]] |
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{{citation|citation=<poem>[Gauguin] raconte avec quelle facilité une femme se donnait à un étranger si elle se sentait attirée par lui, mais qu'elle ne se livrait pas à l'homme avec qui elle avait des rapports sexuels mais à son propre instinct, de sorte que, même après cet acte, elle continuait à être une. Elle ne dépendait pas de l'homme, elle ne s'accrochait pas à lui et n'exigeait pas que la liaison devint permanente. Elle était encore sa propre maîtresse, une vierge au sens originel et ancien du terme.</poem>}} |
{{citation|citation=<poem>[Gauguin] raconte avec quelle facilité une femme se donnait à un étranger si elle se sentait attirée par lui, mais qu'elle ne se livrait pas à l'homme avec qui elle avait des rapports sexuels mais à son propre instinct, de sorte que, même après cet acte, elle continuait à être une. Elle ne dépendait pas de l'homme, elle ne s'accrochait pas à lui et n'exigeait pas que la liaison devint permanente. Elle était encore sa propre maîtresse, une vierge au sens originel et ancien du terme.</poem>}} |
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{{Réf Livre|titre=Les Mystères de la femme|auteur=[[Mary Esther Harding]]|traducteur=Eveline Mahyère|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1953|page=171|chapitre=VII. La lune mère|ISBN=2-228-89431-1}} |
{{Réf Livre|titre=Les Mystères de la femme|auteur=[[Mary Esther Harding]]|traducteur=Eveline Mahyère|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1953|page=171|chapitre=VII. La lune mère|ISBN=2-228-89431-1}} |
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Version du 31 mai 2014 à 09:08
Autres projets:
Littérature
Nouvelle
Renée Vivien, La Dame à la Louve, 1904
Les Soeurs du silence
- La Dame à la Louve, Renée Vivien, éd. Alphonse Lemaire, 1904, Les Soeurs du silence, p. 54
Prose poétique
Robert Desnos, Deuil pour deuil, 1924
- La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil (1924), Robert Desnos, éd. Gallimard, 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), p. 133
- La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil (1924), Robert Desnos, éd. Gallimard, 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), p. 133
- La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil (1924), Robert Desnos, éd. Gallimard, 1962 (ISBN 978-2-07-027695-0), p. 140
André Breton, Poisson soluble, 1924
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 9, p. 53
- Poisson soluble (1924), André Breton, éd. Gallimard, coll. « Poésie », 1996 (ISBN 2-07-032917-8), partie 16, p. 72
Récit de voyage
Roman
Gabriele D'Annunzio, Le Feu, 1900
- Le Feu, Gabriele D'Annunzio, éd. La Revue de Paris, 1900, chap. I. L'épiphanie du feu, p. 269
James Joyce, Ulysse, 1922
- Ulysse (1922), James Joyce (trad. Auguste Morel), éd. Gallimard, coll. « Folio », 1957 (ISBN 2-07-040018-2), p. 646
Psychologie
Mary Esther Harding, Les Mystères de la femme, 1953
Le terme « virginité » se rapporte à une qualité, un état subjectif, une attitude psychologique, et non à un fait physiologique ou objectif. Appliqué à la Vierge Marie ou aux déesses vierges des autres religions, il ne sert pas à définir une situation réelle, puisque la réalité de vierge demeure, de manière inexplicable, en dépit des expériences sexuelles, des grossesses et des années qui passent.
Briffault nous offre une explication psychologique de cette énigme « le mot vierge, écrit-il, désigne dans son sens primitif, la célibataire et implique une signification exactement contraire à celle que nous lui donnons maintenant [...].»
Chez les Esquimaux, la déesse Mère a ce même caractère de virginité au sens ancien du terme. Les Esquimaux l'appellent : « Celle qui ne veut pas de mari. »
- Les Mystères de la femme (1953), Mary Esther Harding (trad. Eveline Mahyère), éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 2-228-89431-1), chap. VII. La lune mère, p. 168
- Les Mystères de la femme (1953), Mary Esther Harding (trad. Eveline Mahyère), éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 2-228-89431-1), chap. VII. La lune mère, p. 170
[Gauguin] raconte avec quelle facilité une femme se donnait à un étranger si elle se sentait attirée par lui, mais qu'elle ne se livrait pas à l'homme avec qui elle avait des rapports sexuels mais à son propre instinct, de sorte que, même après cet acte, elle continuait à être une. Elle ne dépendait pas de l'homme, elle ne s'accrochait pas à lui et n'exigeait pas que la liaison devint permanente. Elle était encore sa propre maîtresse, une vierge au sens originel et ancien du terme.
- Les Mystères de la femme (1953), Mary Esther Harding (trad. Eveline Mahyère), éd. Payot & Rivages, coll. « Petite Bibliothèque Payot », 2001 (ISBN 2-228-89431-1), chap. VII. La lune mère, p. 171