« Prison » : différence entre les versions

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Motisse38 (discussion | contributions)
Ajout, citation transférée de Ironie
Motisse38 (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 6 : Ligne 6 :
{{citation|citation=[...] le fait que le roman noir devienne le lieu imaginaire où la prison est niée par l'idée d'un plaisir obscur et souverain, garanti par l'enfermement, prend une valeur révolutionnaire qui déjoue cependant une fois encore tout ancrage historique. Comme si là contre tout espoir, la sensibilité plurielle offrait à chacun de déterminer inconsciemment son espace, au plus loin de la cité et de son ordre, là où l'écume naît indifféremment de la décomposition ou de l'effervescence de la vie.}}
{{citation|citation=[...] le fait que le roman noir devienne le lieu imaginaire où la prison est niée par l'idée d'un plaisir obscur et souverain, garanti par l'enfermement, prend une valeur révolutionnaire qui déjoue cependant une fois encore tout ancrage historique. Comme si là contre tout espoir, la sensibilité plurielle offrait à chacun de déterminer inconsciemment son espace, au plus loin de la cité et de son ordre, là où l'écume naît indifféremment de la décomposition ou de l'effervescence de la vie.}}
{{Réf Livre|titre=Les châteaux de la subversion|auteur=[[Annie Le Brun]]|éditeur=Garnier Frères|collection=Folio Essais|année=1982|année d'origine=|page=222|partie=III|section=Sans lieu ni date|ISBN=2-07-032341-2}}
{{Réf Livre|titre=Les châteaux de la subversion|auteur=[[Annie Le Brun]]|éditeur=Garnier Frères|collection=Folio Essais|année=1982|année d'origine=|page=222|partie=III|section=Sans lieu ni date|ISBN=2-07-032341-2}}


====Stendhal====
{{citation|Le pire des malheurs en prison […] c'est de ne pouvoir fermer sa porte.}}
{{réf Livre
|titre=Le Rouge et le Noir
|auteur=Stendhal
|éditeur=le Divan
|année=1927
page=471|tome=2|chapitre=XLIV}}

Version du 23 mai 2014 à 21:09

Philippe Berthier sur Chateaubriand

La métaphore ornithologique s'impose : encagé, l'écrivain envie les moineaux, qui fréquentent même les cours de prison et se posent avec autant d'insouciance sur la guillotine que sur le rosier ; avec une cruelle ironie, il salue les acquis de Juillet : « Comme nous sommes libres maintenant ! comme j'étais libre surtout à ma fenêtre, témoin ce bon gendarme en faction au bas de mon escalier et qui se préparait à me tirer au vol s'il m'eût poussé des ailes ! »
  • « Les prisons du poète », Philippe Berthier, Chateaubriand — Revue Littéraire Europe (ISSN 0014-2751), nº 775-776, Novembre-décembre 1993, p. 71


Annie Le Brun, Les châteaux de la subversion, 1982

[...] le fait que le roman noir devienne le lieu imaginaire où la prison est niée par l'idée d'un plaisir obscur et souverain, garanti par l'enfermement, prend une valeur révolutionnaire qui déjoue cependant une fois encore tout ancrage historique. Comme si là contre tout espoir, la sensibilité plurielle offrait à chacun de déterminer inconsciemment son espace, au plus loin de la cité et de son ordre, là où l'écume naît indifféremment de la décomposition ou de l'effervescence de la vie.
  • Les châteaux de la subversion, Annie Le Brun, éd. Garnier Frères, coll. « Folio Essais », 1982  (ISBN 2-07-032341-2), partie III, Sans lieu ni date, p. 222


Stendhal

Le pire des malheurs en prison […] c'est de ne pouvoir fermer sa porte.
  • Le Rouge et le Noir, Stendhal, éd. le Divan, 1927

page=471, t. 2, chap. XLIV, p. {{{page}}}

Cette source est trop vague : les champs page doivent être renseignés. Si des références précises ne sont pas données, la citation devra être retirée de la page.