« Affaire Dreyfus » : différence entre les versions

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Version du 13 avril 2014 à 02:13

La dégradation d'Alfred Dreyfus

L'affaire Dreyfus est une conflit social et politique majeur de la Troisième République française qui eut de grandes répercussions politiques. C'est à l'origine une simple affaire d'espionnage, elle devint politique et engendra des polémiques judiciaires et militaires.

Alfred Dreyfus

Un tournant dans l'histoire de l'humanité.
  • (fr) Le 20 juillet 1906 fut une belle journée de réparation pour la France et la République. [...] l'une des oeuvres de relèvement les plus extraordinaires dont le monde ait été témoin, une de ces oeuvres qui retentissent jusque dans l'avenir le plus lointain, parce qu'elle aura marqué un tournant dans l'histoire de l'humanité, une étape grandiose vers une ère de progrès immense pour les idées de liberté, de justice et de solidarité sociale.


Charles Péguy, Cahiers de la Quinzaine

Qu'avons-nous vu [dans l'affaire Dreyfus] sinon, en face de nous, un tel amas de saletés et de laideurs qu'à moins de nous en faire les complices, nous avons dû désirer de toutes nos forces que cela n'eût jamais eu lieu dans l'histoire du monde.
  • Charles Péguy, 4 juillet 1900, dans Cahiers de la Quinzaine, I-II, paru le 4 juillet 1900, Charles Péguy.


L'honneur d'un peuple est d'un seul tenant.
  • (fr) Ce que nous défendons [dans l’affaire Dreyfus], ce n’est pas seulement notre honneur, ce n’est pas seulement l’honneur de tout notre peuple dans le présent, c’est l’honneur historique de notre peuple, l’honneur de nos aïeux, l’honneur de nos enfants. Plus nous avons de passé, plus nous avons de mémoire [...], plus ainsi ici aussi nous devons la défendre. Plus nous avons de passé derrière nous, plus (justement), il nous faut le défendre et le garder pur. Je rendrai mon sang pur comme je l’ai reçu. C’était la règle et l’honneur de la poussée cornélienne, la vieille poussée cornélienne. C’était la règle et l’honneur de la poussée chrétienne. Une seule tache entache toute une famille. Elle entache aussi tout un peuple. [...] L'honneur d'un peuple est d'un seul tenant.
  • Œuvres en prose, 1909-1914, Charles Péguy, éd. Gallimard, coll. « Bibliothèque de la Pléiade », 1959, p. 646-647


Émile Zola, J'accuse…!

Voir le recueil de citations : Émile Zola

Divers

Ce ne fut même pas le heurt de groupements opposés d'intérêts, mais la querelle de deux mystiques. (...) Pour les premiers, seuls comptaient les droits de l'Individu. Pour les seconds, l'intérêt supérieur de la Patrie. (...) Voilà pourquoi les positions des adversaires étaient inconciliables et pourquoi, dans notre pays, tout dissentiment politique revêt une gravité qu'il n'aurait pas ailleurs...
  • A propos de l'Affaire Dreyfus.


Pour la gauche, il n'y avait, comme on dit au Palais, pas de question: puisqu'un innocent a été condamné, il a droit à la justice et à la réparation. Les personnes de cette tendance étaient amenées à considérer comme vraisemblable qu'un officier eût été à plaisir chargé d'un crime inexistant, pour le seul motif qu'il était d'origine juive. Elles admettaient que l'Etat-Major, ait été le siège d'une vaste conjuration poursuivant une sorte de vengeance rituelle.
  • A propos de l'Affaire Dreyfus.


Cette alliance des fils de la Veuve avec la synagogue et les disciples de Calvin peut être considérée comme un commencement de preuve à l'appui de notre thèse. Si les membres de cette Triplice ne formaient pas une seule et même famille, sous trois noms différents, auraient-ils soutenu avec une ardeur égale la cause de Dreyfus et travaillé comme ils l'ont fait à la désorganisation de nos forces nationales?
  • À propos de l'Affaire Dreyfus.
  • La Franc-maçonnerie, Isidore Bertrand, éd. Librairie Bloud et Cie, 1903, p. 13


Quant à l'inutile débat sur l'innocence ou la culpabilité du petit capitaine-alibi, il fallait forcément que Dreyfus fût innocent pour qu'il y ait "affaire"; puisque si Dreyfus avait été juif et coupable, le monde n'en aurait pas plus entendu parler que s'il avait été innocent, mais breton.
  • Comprendre l'empire, Alain Soral, éd. éditions blanche, 2011, p. 165


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