« Prophétisme » : différence entre les versions

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|titre de la contribution = Le prophétisme israélite
|titre de la contribution = Le prophétisme israélite
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== Philosophie ==

=== [[Emmanuel Levinas]] ===
{{citation|Je pense le prophétisme comme un moment de la condition humaine elle-même. Assumer la responsabilité pour autrui est pour tout homme une manière de témoigner de la gloire de l'Infini, et d'être inspiré.}}
{{Réf Livre|titre=Ethique et infini
|auteur=Emmanuel Levinas
|éditeur=Le Livre de poche
|année=1982
|ISBN=978-2-253-03426-1
|page=111}}


== Voir aussi ==
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Version du 4 décembre 2013 à 20:37

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Littérature

Bible

« Le phénomène prophétique est le cœur de l'Ancien Testament. »
Que sont donc les prophètes classiques ? les "troubleurs d'Israël" (Darmester), les guides spirituels de la théocratie, les mainteneurs de l'Alliance, les fondateurs de l'avenir. Hommes d'un message (dabar), homme de l'esprit (ruah), ces inspirés sont en avance sur leur temps, ils pressentent la religion de demain qu'ils relient à celle d'hier. Ils sont les confidents et les porte-parole d'un Dieu qui se révèle dans l'histoire. Ils vibrent à l'unisson d'un "pathos" d'un Dieu vivant, ont horreur de tout ce qui est atténuation de la Parole de Dieu : casuistique, diplomatie. Enfin, la perception et la délivrance de leur message sont favorisées par les bouleversements de l'histoire et le climat catastrophique où ils trouvent leurs thèmes de prédication. Le phénomène prophétique est le cœur de l'Ancien Testament.
  • « Le prophétisme israélite », Albert Gelin, dans Introduction à la Bible. Tome I, Introduction générale, Ancien Testament (1957), A. Robert et A. Feuillet, éd. Desclée & Cie, 1959, t. 1, partie IIIe Les livres prophétiques postérieurs, chap. 1 Les prophètes, p. 471


C'est un fait qu'Osée et Michée nous renvoient à Moïse, l'homme de l'Alliance, c'est-à-dire d'une religion historique centrée sur un Être personnel, moral et exclusif. Cette transcendance du Yahvisme est la raison du fait prophétique que déjà l'Élohiste a prolongé jusqu'aux origines du peuple choisi. En effet le terme nabî eut une telle aura qu'on hésita pas à dénommer ainsi Abraham (Gn 20,7 : E), les patriarches (Ps 104,105), le païen Balaam (Nb 22 - 24 : E) et surtout Moïse, le prototype des prophètes (Dt 34,10-12 ; Ex 12,2 : E). Mais c'est à partir de l'installation en Canaan que le prophète est considéré comme permanent (Dt 18,9-22). A partir de là, la continuité prophétique est assurée jusqu'à ce que le personnage-prophète, au niveau du Second-Isaïe, soit messianisé.
  • « Le prophétisme israélite », Albert Gelin, dans Introduction à la Bible. Tome I, Introduction générale, Ancien Testament (1957), A. Robert et A. Feuillet, éd. Desclée & Cie, 1959, t. 1, partie IIIe Les livres prophétiques postérieurs, chap. 1 Les prophètes, p. 474


Philosophie

Emmanuel Levinas

Je pense le prophétisme comme un moment de la condition humaine elle-même. Assumer la responsabilité pour autrui est pour tout homme une manière de témoigner de la gloire de l'Infini, et d'être inspiré.


Voir aussi